Chapitre 9 : Course poursuite

— Oh, putain, j'en peux plus !

Chris tomba à la renverse, et gémit péniblement quand sa tête se cogna au sol couvert avec la bâche. Je me décalai de lui en me mordant les lèvres, et attrapai mes sous-vêtements et mon pyjama qui traînaient pour me revêtir rapidement.

— Je n'arrive pas à croire qu'on ait fait ça ici... On est de mauvais parents ! grogna-t-il.

— Arrête, on en avait tous les deux envie, c'est tout.

— On vient de baiser dans la future chambre de nos gosses ! Plus tordu que ça, tu meurs !

— Ils ne sont pas encore là, ça ne compte pas... Bon, tais-toi, ne me fais pas culpabiliser !

Je me levai, non sans mal et terminai de me rhabiller. Mon mari se redressa et renfila ses vêtements à son tour en faisant la moue. Je trouvais adorable qu'il culpabilise pour un rien - surtout quand ça concernait les jumeaux - et qu'il soit devenu aussi moralisateur.

Après qu'il m'ait surpris en apportant tout le matériel pour peindre la chambre des bébés, nous nous sommes immédiatement mis au travail. Nous avions déjà choisi la chambre adjacente à la nôtre pour les bébés depuis un moment, ce qui était plus pratique en cas de réveil en plein milieu de la nuit.

Chris avait démonté tous les meubles pour les stocker au sous-sol, laissant la pièce entièrement vide. Il s'était donc mis à peindre les murs. J'aurais voulu l'aider, mais il m'avait ordonné de ne pas me fatiguer et de me contenter de l'observer.

Et comme il s'était retrouvé torse nu, avec de la peinture bleue, blanche, et rose sur le corps, je n'avais pas pu résister. Il était beaucoup trop sexy. Je m'étais carrément jeté sur lui et on avait fait l'amour par terre. Je l'avais chevauché et on avait atteint l'orgasme en même temps, à mon plus grand bonheur.

On avait besoin de décompresser et de se retrouver, mais Chris boudait, s'en voulant d'avoir cédé à la tentation et de m'avoir baisée dans la future chambre de nos bébés. Je ne partageais pas ses remords. On avait rien fait de mal, avoir envie de sexe n'était pas un crime !

Je partis m'asseoir sur la chaise qu'il avait soigneusement installée pour moi tandis qu'il reprenait sa tâche en passant le rouleau de peinture sur le mur. Je le regardais faire en caressant mon ventre, la lèvre inférieure coincée entre mes dents. Je me faisais violence pour ne pas le persécuter à nouveau.

Son dos orné de quelques gouttes de sueurs, ses muscles qui se contractaient spontanément, ses yeux qu'il plissait pour se concentrer... Il était terriblement sexy et je le désirais encore. J'en voulais encore. J'étais victime de mes hormones et ma libido explosait. En dépit de ma fatigue, j'étais une vraie tigresse affamée, et mon mari ne faisait qu'attiser mon désir en étant aussi irrésistible.

Je n'en avais pas parlé à Caroline, mais je devrais peut-être le faire. Je ne voulais pas risquer de déclencher un accouchement prématuré à cause de mes relations sexuelles avec Chris. La sécurité des bébés était plus importante que tout, surtout plus importante que ma soif indomptable de sexe.

— Ils bougent ?

Je me détachais de mes pensées en posant les yeux sur le futur papa. Il me regardait déjà, souriant.

— Oui, confirmai-je. Ils viennent de se réveiller...

Il grimaça un peu.

— Viens par-là, approche, l'invitai-je.

— Non, secoua-t-il la tête. Je le vois dans ton regard, tu vas encore te jeter sur moi. Je t'aime, mais c'est non.

— Je ne vais rien te faire mon chéri, ris-je. Viens !

Il posa son rouleau et s'approcha, l'air perplexe. Je remarquai de petites tâches bleues sur son nez et sa barbe, mais je me retins de le toucher. Honnêtement, l'envie brûlante et insatisfaite qui me rongeait de l'intérieur n'avait rien de drôle. Je ne voulais pas le harceler, mais j'avais très envie de lui. Je ne me contrôlais plus.

— Qu'est-ce qu'il y a ? m'interrogea-t-il.

Je pris sa main dans la mienne et la posai sur mon ventre. Il fronça les sourcils, mais me laissa faire quand je la déplaçai lentement.

— Je ne sens rien du tout, grimaça-t-il.

— Attends un peu, ne sois pas aussi impatient.

Il s'accroupit devant moi, son visage à la hauteur de mon ventre et se mit à le caresser lui-même avec son pouce. Je sentis la pression s'intensifier, et la petite boule en moi se déplacer jusqu'à se coller à la main de Chris. Ce dernier écarquilla les yeux. Il l'avait senti.

— Oh, mon Dieu...

— Ils ressentent notre présence... C'est fou, mais j'ai l'impression qu'ils veulent communiquer avec nous, dis-je, émue.

— Ils peuvent entendre nos voix, tu crois ?

— Caroline dit qu'ils peuvent percevoir les sons de l'extérieur entre le sixième et le septième mois, alors il y a peut-être des chances... Tu veux essayer de leur parler ?

Il semblait tout timide, ce qui agrandit mon sourire.

— Pour leur dire quoi ? Pour m'excuser de ce qu'on a fait dans leur chambre ?

— Arrête, secouai-je la tête, on ne va pas arrêter de faire l'amour parce qu'on va devenir parents, Chris.

— Je suis d'accord, mais on ne peut plus faire ça n'importe où, n'importe quand... et n'importe comment.

J'inclinai ma tête sur le côté et le questionnai du regard. Il sous-entendait quoi par-là ?

— Qu'est-ce que tu essayes de me dire ?

— On va devenir parents, ce n'est pas rien, alors pendant nos ébats, j'ai envie de te transmettre tout mon amour pour toi, j'ai envie que ce soit doux et intense, que ça dure cinq minutes ou une heure on s'en fiche... Je n'ai pas envie de faire ça vite fait, bien fait, juste pour assouvir nos pulsions. J'ai envie de faire ça correctement... Et te prendre comme ça, par terre, rapidement, ce n'est pas ce que je veux.

Je sentis les larmes me piquer les yeux tandis que mon mari détournait le regard. Son visage rougissait, empreint de timidité, et mon cœur explosait d'amour pour lui. C'était impressionnant de voir comment son amour pour moi et pour nos enfants l'avait transformé, le rendant meilleur homme, abandonnant son égoïsme et sa dépendance au sexe. Désormais, ses priorités étaient notre bien-être, à moi et à nos bébés.

— Même si je suis ingérable par moment, tu sais que je t'aime, hein ? Et que jamais je ne voudrais te forcer ou tu faire du mal...

— Evidemment que je le sais, mon amour, me sourit-il, tout va bien, ne t'en fais pas.

Il continua de caresser mon ventre et les mouvements des bébés s'intensifiaient. Il les sentait de plus en plus tandis que je subissais leurs petits coups de pieds. Ça me chatouillait. J'adore cette sensation. Les yeux de mon tendre mari se remplirent d'eau, et je reniflai pour ravaler mes propres larmes.

— Tu crois que c'est lequel, là ?

Il exerça une petite pression sur ma peau ferme couverte de mon pyjama et je frémis.

— Je ne sais pas, mais qui que ce soit, il ne veut plus te lâcher.

Effectivement, le brun déplaça sa main et la petite boule le suivit. C'était incroyable. Merveilleux. Il rapprocha son visage et posa ses lèvres sur mon ventre. Je voulais soulever mon haut pour qu'il ait un contact plus direct avec eux, mais m'abstins finalement.

En sentant ses baisers, je risquerais de m'exciter et je ne voulais pas gâcher ce moment. Il chuchota un petit coucou et je souris. Ces petites attentions étaient précieuses et importantes pour les bébés. Il appuya sur une zone précise avec son pouce et en réponse, je reçus un coup de pieds plus intense qui me fit hoqueter. Chris se pétrifia.

— Il ou elle a réagi ! m'exclamai-je.

— Traite-moi de cinglé, mais je sens que c'est notre petite fille.

Mon cœur se pinça.

— Elle n'est pas encore là et il y a déjà un lien très fort entre vous... Je risque de devenir jalouse hein, le taquinai-je.

Il me sourit amoureusement.

— Mon cœur est assez grand pour vous trois, ne t'inquiète pas ma puce, mais c'est connu que les filles sont plus proches de leurs pères et les garçons plus proches de leurs mères. J'ai un lien très fort avec ma mère, tu le sais, j'ai trente ans et elle me traite comme un enfant, et j'ai beau paraître grincheux, j'aime me faire chouchouter par elle.

Je baissai les yeux, mélancolique.

— Je vois ce que tu veux dire, j'étais pire que ça avec mon père... Ma mère faisait semblant d'être fâchée à chaque fois qu'on était complices lui et moi et qu'on faisait des bêtises... Sébastien n'était pas si jaloux que ça, il restait tout le temps cramponné à ma mère et ça lui allait que je n'essaye pas de la lui voler... Ils me manquent tellement...

Déjà, mes larmes se mettaient à couler, et Chris se redressa pour m'envelopper dans ses bras. Il n'avait pas besoin de parler, et cela me convenait parfaitement. Tout ce dont j'avais besoin, c'était d'un câlin réconfortant. Sa chaleur et son parfum étaient les remèdes à mon chagrin.

***

— C'est trop chou ! J'ai envie de tout acheter ! m'exclamai-je en parcourant les allées du magasin, émerveillée par la multitude d'articles pour bébés qui s'offraient à nous.

Chris leva les sourcils, affichant une expression à la fois surprise et amusée devant mon enthousiasme débordant.

— Ça ne m'a pas manqué de faire les courses avec toi, marmonna-t-il avec un sourire en coin.

Intriguée, je ralentis le pas et lui lançai un regard interrogateur :

— Tu as dit quoi là ?

— Rien ! Rien du tout mon amour ! s'empressa-t-il de rectifier en faisant semblant de parcourir des yeux les rangées de vêtements.

Je ne pus m'empêcher de sourire, sachant pertinemment qu'il faisait de son mieux pour ne pas me contrarier, même si cela lui coûtait parfois de céder à mes moindres caprices. J'adore être enceinte !

— Tu sais, j'hésite à te rendre tes couilles après l'accouchement. Tu es si mignon comme ça, ça me fait craquer, plaisantai-je.

Chris grimaça légèrement, mais son sourire ne faiblit pas.

— Profite-en tant que tu peux, parce qu'après l'accouchement je vais non seulement récupérer mes couilles, mais en plus, je vais m'assurer personnellement qu'on utilise un contraceptif deux cent pour cent efficace, riposta-t-il avec humour.

Je ris doucement, appréciant sa répartie.

— C'est noté, tu en as marre de moi et de mes hormones !

Je m'éloignai pour examiner les différentes couleurs de bavoirs, et il m'emboîta le pas.

— Je n'en aurais jamais marre de toi ma puce, assura-t-il en souriant.

Croisant les bras sous ma poitrine, je fis mine de bouder, mais ne pus m'empêcher de sourire lorsque Chris se pencha vers moi pour déposer un baiser sur ma joue. Ensemble, nous continuâmes à déambuler entre les rayons du grand magasin pour bébés, explorant les innombrables options qui s'offraient à nous.

Nous avions déjà fait l'acquisition des meubles pour la future chambre des jumeaux : deux berceaux identiques, un plus grand pour les accueillir ensemble, deux mobiles suspendus au-dessus des lits, un fauteuil à bascule pour les moments d'allaitement, une commode spacieuse, un meuble à langer et quelques étagères pour organiser les accessoires essentiels.

Malgré nos achats précédents, il nous restait encore beaucoup de choses à acquérir pour préparer l'arrivée des nouveau-nés, et Chris avait enfin réussi à se libérer pour m'accompagner dans cette tâche.

— Ma mère me harcèle pour connaître les sexes des bébés, confia-t-il.

— Ne m'en parle pas... Sarah est pire, elle m'envoie des messages en plein milieu de la nuit, c'est abusé !

Il rit.

— Tes tantes et tes cousines arrivent quand ?

— Je ne sais pas, elles veulent me faire la surprise, lui répondis-je.

— Ça va être drôle avec ta grand-mère qui fait la gueule.

— Brigitte ne vient pas, c'est déjà ça, haussai-je les épaules, soulagée à cette idée.

Nous nous arrêtâmes devant une variété de gigoteuses, et mon cœur se mit à palpiter d'excitation.

— Oh non ! C'est tellement adorable ! m'exclamai-je, incapable de résister.

— On va devoir tout acheter en double, ronronna-t-il.

— Oui, il le faut ! Sauf la poussette, on prendra une pour jumeaux, décidai-je, en pensant à l'organisation pratique des sorties avec nos futurs enfants.

— Tu as fait une liste, j'imagine, devina-t-il.

— Évidemment que j'ai fait une liste, Christopher, tu me prends pour qui ? répliquai-je avec un sourire taquin.

Il secoua la tête en murmurant un « maniaque », ce qui lui valut une petite tape amicale sur l'épaule. Je n'étais pas maniaque, juste une perfectionniste qui voulait que tout soit bien organisé pour ne manquer de rien. Avec nos moyens financiers, nous pouvions nous permettre d'acheter tout ce dont nos bébés auraient besoin.

Ainsi, au bout d'une heure, nous avions presque rassemblé tout ce qui figurait sur ma liste. Les priorités étaient claires : un berceau double avec une séparation pour les premiers mois dans notre chambre, des transats, des sièges auto, une baignoire, des trousses de soin, des porte-bébé, des gigoteuses, quelques jouets, des sucettes et des tétines, ainsi que les biberons et le tire-lait, qui m'avait fait grimacer à l'idée de l'utiliser.

— Tu vas leur donner le sein alors ? C'est décidé ? me demanda mon époux.

— Oui, c'est une évidence pour moi... Ça te surprend ?

— Non, tu as l'instinct maternel, je ne m'inquiète pas, me rassura-t-il avec un sourire tendre.

— Je m'en fiche d'abîmer ma poitrine tant que mes bébés bénéficient de la meilleure nutrition.

Ses sourcils se haussèrent, puis il m'attira à lui pour embrasser mon front et je sentis ses lèvres s'étirer encore plus. Ok... Je m'attendais à une vanne sur mes seins, mais bon...

— Si tu n'étais pas déjà enceinte, je t'aurais engrossée sur-le-champ. À quoi bon attendre, sachant que tu seras la meilleure maman qui soit pour nos enfants ? Je t'aime ! Je t'aime tellement !

Je pouffai de rire, les larmes aux yeux. L'allaitement compte beaucoup pour lui, apparemment.

— Je t'aime aussi ! Et merci de me montrer ton soutien, à ta façon.

Il me prit dans ses bras avant d'embrasser tendrement mes lèvres, scellant ainsi notre complicité et notre amour indéfectible.

— Il nous manque encore plein de choses, changeai-je de sujet, comme les vêtements ou... les babyphone ! Il nous en faut absolument !

— Isabella, prit-il mes mains dans les siennes, on reviendra, ne t'inquiète pas. On a encore le temps.

Je soufflai, la tension de la situation se dissipant légèrement.

— D'accord... De toute façon, ça m'étonnerait qu'il y ait de la place dans la voiture pour transporter tout ça. Heureusement que je ne t'ai pas écouté et qu'on a pris la mienne !

— Bébé, calme-toi, relaxe... Respire profondément. Il y aura de la place, tout va bien.

J'inspirai profondément, me forçant à chasser les pensées négatives qui m'assaillaient. Je savais que je stressais pour un rien, mais c'était épuisant à la longue.

Finalement, Chris parvint à remplir le coffre de ma voiture ainsi que la banquette arrière avec nos achats, sans le moindre souci. Sur le trajet du retour, la fatigue commençait à me gagner et les mouvements des bébés à l'intérieur de moi m'aidaient à rester éveillée.

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Comments

Miss Nk 💖👌

Miss Nk 💖👌

Toi t'es devenue une putains d'obsédée du sexe /Sweat//Sweat/

2024-04-06

4

lovely

lovely

Ho nan c est trop mignon 🤩 olive merci 😘

2024-04-06

1

Tous
Episodes
1 Prologue
2 Chapitre 1 : Ressemblance
3 Chapitre 1 : Ressemblance ( la suite )
4 Chapitre 2 : Un père
5 Chapitre 2 : Un père (la suite)
6 Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable
7 Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable (la suite)
8 Chapitre 4 : Petits miracles
9 Chapitre 4 : Petits miracles (la suite)
10 Chapitre 5 : Une battante
11 Chapitre 5 : Une battante (la suite)
12 Chapitre 6 : Drôle de coïncidence
13 Chapitre 6 : Drôle de coïncidence (la suite)
14 Chapitre 7 : Propriété exclusive
15 Chapitre 7 : Propriété exclusive (la suite)
16 Chapitre 8 : Sexy
17 Chapitre 8 : Sexy (la suite)
18 Chapitre 9 : Course poursuite
19 Chapitre 9 : Course poursuite (la suite)
20 Chapitre 10 : prénoms
21 Chapitre 10 : prénoms (la suite)
22 Chapitre 11: Brooklyn
23 Chapitre 11: Brooklyn (la suite)
24 Chapitre 12 : Un pari
25 Chapitre 12 : Un pari (la suite)
26 Chapitre 13 : Le passé reste dans le passé
27 Chapitre 13 : Le passé reste le passé ( la suite)
28 Chapitre 14 : La relaxation
29 Chapitre 14 : La relaxation (la suite)
30 Chapitre 15 : Un frisson
31 Chapitre 15 : Un frisson ( la suite)
32 Chapitre 16 : ENTRAÎNEMENT
33 Chapitre 16 : ENTRAÎNEMENT (la suite)
34 épisode 17 : Le pire jour de sa vie
35 Chapitre 17 : Le pire jour de sa vie (la suite)
36 Chapitre 18 : Une belle journée
37 Chapitre 18 : Une belle journée (la suite)
Episodes

37 épisodes mis à jour

1
Prologue
2
Chapitre 1 : Ressemblance
3
Chapitre 1 : Ressemblance ( la suite )
4
Chapitre 2 : Un père
5
Chapitre 2 : Un père (la suite)
6
Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable
7
Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable (la suite)
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