Chapitre 2 : Un père (la suite)

Point de vue de Chris :

Je ne savais pas ce qui m'avait pris. Le manque, la solitude, l'ivresse. Mais j'étais là, dans un club de strip-tease, la tête plongée entre mes bras croisés sur le comptoir.

La musique battait à fond, la chaleur étouffante et l'odeur de la sueur me dégoûtaient.

Ce fut un temps où j'adorais ce genre d'endroit, où je m'éclatais quand je n'avais pas forcément envie de baiser, mais plutôt de mater des seins et des culs. Cette époque me semblait si lointaine, comme si ce n'était qu'un rêve et que je n'avais jamais été un play-boy, un débauché, un gosse pourri gâté qui ne pensait qu'à sa petite personne - et à sa queue...

Mais je l'avais été.

Neuf mois encore, j'étais exactement comme ces hommes en manque d'affection qui faisaient couler l'argent à flot pour des danseuses topless.

Mais ce soir, je n'avais même pas envie de les regarder. Leurs corps sveltes, leurs formes ravageuses, leurs nudités sensuelles, ne m'intéressaient pas. Je pourrais les fixer pendant des heures, je ne banderais pas. Je ne sourcillerais même pas. Elles étaient fades à mes yeux. Elles n'étaient pas elle. Elles n'étaient pas Isabella. Elles n'étaient pas ma femme qui pouvait m'allumer avec un sourire.

Je sursautai en sentant une main sur mon épaule. Un frisson de dégoût me parcourut immédiatement en relevant la tête pour découvrir une fille en sous-vêtements noirs qui me souriait d'une manière lascive. Putain, pas encore une blonde.

— Besoin de compagnie mon chou ?

— Non merci, détournai-je le regard.

Je sentis le sien dériver sur mon alliance que je tripotais. C'était devenu un tic chez moi de faire ça depuis trois mois. Son sourire s'élargit, et sa main glissa audacieusement sur mon torse. Je contractai la mâchoire.

— J'ai dit : non merci, m'irritai-je.

— Je peux te faire oublier toutes tes peines, mon chou, insista-t-elle.

J'attrapai brutalement son poignet, la faisant sursauter.

— Barre-toi !

Je la lâchai et elle n'ajouta pas un mot avant de partir précipitamment, apeurée. Je soufflai. J'aurais dû simplement aller dans un bar comme d'habitude, mais mon ennui m'avait conduit ici ; jusqu'à toutes ces filles en chaleurs. Je savais qu'elles ne faisaient que leur travail, mais certaines se comportaient comme de véritables nymphomanes, cherchant à s'amuser avec des hommes - sans me vanter - aussi beau et attrayant que moi.

Agacé, je vidai mon verre d'une traite, déposai un billet sur le comptoir et me levai. Là, mon regard se posa sur la scène et ma surprise atteignit des sommets en reconnaissant Kimberley, la barmaid à qui je m'étais confié il y a quelques jours...

Elle se déhanchait autour d'une barre de fer, dans des sous-vêtements rouges en dentelles, entourée par d'autres danseuses qui ne lui arrivaient pas à la cheville. Elle captivait tous les regards et c'était compréhensif vu à quel point elle était sexy.

C'était définitif, elle me rappelait trop Isabella. Je ne pouvais pas le supporter.

Sans y réfléchir à deux fois, je me dirigeai vers le manager du club. Je devinais que c'était lui rien qu'à son allure ; son costume bleu foncé, ses mains dans ses poches, et son regard implacable qui sculptait la salle, s'assurant que tout le monde s'amusait et qu'il n'y avait pas d'individus perturbateurs.

— Excusez-moi ? l'abordai-je.

Il se tourna vers moi, et me gratifia un sourire hypocrite.

— Oui, Monsieur ? Un problème ?

— Non, pas le moindre. Je veux une danse avec cette fille, pointai-je la concernée.

Il suivit mon geste avec ses yeux foncés.

— Emma.

Elle utilisait donc un nom de scène.

— Oui, haussai-je les épaules.

— Elle est très demandée. Vous êtes prêt à y mettre le prix ?

Sale cupide.

— Oui, insistai-je. Je veux que ce soit dans un coin privé.

— Bien. Je vais vous arranger ça.

Il fit signe au vigile qui se tenait à sa droite et ce dernier s'éclipsa quelques minutes. Je fixai la scène, et Kimberley n'y était plus. Je claquai ma langue contre mon palais, impatient.

— Suivez-moi.

Je m'exécutai, et le manager m'escorta jusqu'à une pièce qui ressemblait à un salon VIP. Un fauteuil, apparemment très confortable, était posé au milieu de la pièce. À sa droite, il y avait une petite table avec deux coupes et une bouteille de champagne. Un peu plus loin se trouvait un juke-box qui jouait déjà une douce musique.

La lumière se tamisait et je me tournais pour retrouver l'homme costumé toujours planté à l'embrasement de la porte. Je roulais intérieurement des yeux, pigeant ce qu'il réclamait. Je sortis une liasse de billets de ma poche et la lui tendis. Ses yeux s'illuminèrent.

— Passez une bonne soirée, Monsieur, me dit-il avant de s'en aller en refermant la porte.

Je m'affalai sur le fauteuil et débouchai la bouteille de champagne. Au moins, je n'aurais pas dépensé autant d'argent pour rien. Je tournoyai distraitement ma coupe pleine jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur Kimberley.

Elle garda les yeux au sol, n'osant pas les relever vers son client ; en l'occurrence moi, puis s'avança lentement. Elle portait encore uniquement ses sous-vêtements écarlates, et des talons aiguilles de la même couleur. Je ne savais pas si c'était l'alcool qui me faisait délirer, mais je la vis trembler légèrement.

— Bonsoir, fit-elle timidement.

— Salut, Kimberley.

Elle tressauta, et son regard choqué se verrouilla sur le mien. Je souris.

— Chris ? Vous... vous...

Par réflexe, elle se couvrit la poitrine avec ses bras et serra les jambes. Ça ne servait à rien qu'elle fasse cela, je ne reluquais pas son corps. Il n'y avait que ses yeux bleus qui m'intéressaient. Sentant mon regard insistant et impassible, et troublée par mon silence, elle souffla d'abandon et laissa tomber ses bras le long de son corps. Elle s'approcha de moi, et s'apprêta à s'asseoir sur mes genoux, mais je l'arrêtais.

— Ça ne sera pas nécessaire, je ne t'ai pas fait venir pour ça, lâchai-je.

— Quoi ? Mais vous avez payé... Le sourire de Paul se voit à des kilomètres, vous devez avoir dépensé une petite fortune pour une danse privée avec moi...

— L'argent n'est pas un problème pour moi, Kim, je suis un homme d'affaires, lui rappelai-je.

Je lui fis un clin d'œil et elle rougit.

— Pendant une seconde, j'ai cru que... j'ai eu de la peine pour votre femme, j'ai cru que vous étiez comme tous ces maris infidèles et dégueulasses.

Je secouai la tête.

— J'aurais pu être pire qu'eux, à une époque, mais mon mariage avec Isabella m'a énormément changé. Jamais je ne la tromperai.

Elle souffla de soulagement, puis attrapa un peignoir que je n'avais pas remarqué et se couvrit avec. Elle s'adossa à la porte et baissa la tête.

— Pourquoi tu fais ça ? lui demandai-je alors.

— Pour l'argent. Ma situation financière est précaire. Je dois payer mes études et mon travail au bar ne suffit pas... C'est le seul moyen que j'ai trouvé, expliqua-t-elle.

— Ça te plaît de faire ça ?

— Non ! grimaça-t-elle. Ces hommes sont des porcs frustrés. Je sais qu'ils n'ont pas le droit d'aller trop loin, mais le fait qu'ils posent leurs sales pattes sur moi et que je sois obligée de me mettre carrément à poil alors qu'ils me matent perversement en bandant, c'est vraiment une horreur.

Je n'osais même pas imaginer ce qu'elle ressentait en vivant ce calvaire tous les soirs.

— Tu n'es pas obligé de faire ça, il y a forcément un autre moyen...

— C'est bien payé, et j'ai besoin de cet argent.

— Je peux t'aider si tu veux... proposai-je gentiment.

— Vous me connaissez à peine, et vous êtes dans une situation pour le moins délicate... Je ne peux pas accepter votre aide.

Je me levai, finis ma coupe d'une traite, puis fourrai mes mains dans mes poches.

— Tu as raison, ma situation craint un max, mais j'ai les moyens de t'aider. Je ne te ferai pas la charité, tu mettras de l'argent de côté et tu me rembourseras sur le long terme... Je ne sais pas pourquoi, mais il y a quelque chose chez toi qui me mets en confiance. Tu me rappelles énormément ma femme, et à part ça, aucune femme ne devrait se forcer à faire ce genre de chose. Si j'avais une fille je ne permettrais pas qu'elle subisse ça, alors s'il te plaît, laisse-moi t'aider, laisse-moi être ta bouée de sauvetage.

Ses yeux bleus se remplirent d'eau, et les miens s'arrondirent quand elle se jeta dans mes bras. Sur le moment, je voulais la repousser, car ça me perturbait d'être tactile avec une autre que ma femme, mais je la laissais finalement faire. Je la considérais comme une nouvelle amie, un peu comme une petite sœur, que je connaissais à peine, certes, mais j'avais un bon pressentiment à son égard.

— Merci... tu es très chouette, tu sais ?

— Tu me tutoies maintenant ? la taquinai-je.

— Tu t'es permis de le faire, alors...

Je ris en me détachant de son étreinte.

— Tu as quel âge ? Si ce n'est pas trop indiscret.

— Vingt-et-un an.

Ouais, quand même, elle était jeune.

— Bon, c'est d'accord alors ?

— Oui, je vais tout arrêter ce soir, prit-elle la bonne décision.

— Bien. Passe-moi ton numéro, et je te contacterai pour te donner le fric qu'il te faut pour tes études. Et tu me diras si tu as besoin d'autre chose.

— Merci...

Son sourire éclatant en valait le coup.

***

À peine les portes de l'ascenseur s'ouvrirent que je me précipitais vers mon appartement, en manquant plusieurs fois de trébucher. J'avais le tournis et j'allais gerber si je ne m'allongeais pas sur-le-champ. Mes pas titubants se stoppèrent en repérant Henri, adossé à ma porte.

— Scott ? fronçai-je les sourcils.

— Putain... t'es soûl ? me dévisagea-t-il.

— Non... si... peut-être un peu.

Il grogna. Je sortis maladroitement mes clés et il me les arracha des mains pour déverrouiller la porte lui-même. À l'intérieur, je me laissai tomber sur le canapé, fatigué.

— Je sais que je n'aurais pas dû venir aussi tard, mais c'est important. Il faut que tu dessoûles et que tu m'écoutes.

— Isabella va bien ? m'inquiétai-je soudainement.

— Oui, elle va parfaitement bien, siffla-t-il.

— Alors ça attendra... Je suis éclaté.

Je l'entendis marmonner quelque chose, mais je ne compris pas un mot. Brusquement, je sentis mon corps se faire tirer en arrière, puis propulsé quelque part. Avec les yeux mi-clos, je tenais à peine sur mes jambes. Un jet d'eau froide me fit sursauter.

— Putain de merde !

J'étais dans la salle de bain, sous la douche, encore habillé et Henri venait d'ouvrir le robinet pour que l'eau glacée afflue au-dessus de ma tête. J'étais trempé jusqu'aux os, et me mis instantanément à grelotter de froid. J'étais bien réveillé maintenant !

— T'es cinglé ! lui criai-je dessus.

— Il faut que tu m'écoutes, c'est important.

— T'es vraiment cinglé ! Bordel !

J'ôtai précipitamment ma veste, mon pull, et mon pantalon accompagné de mes chaussures et mes chaussettes. Je m'en foutais de me déshabiller devant lui, il n'avait qu'à ne pas m'inonder de la sorte !

Je m'enroulai dans une serviette sous son regard cynique, et démuni de tout amusement, puis me précipitai dans ma chambre, sous ma couette, cherchant un peu de chaleur. J'éternuai plusieurs fois, ce qui lui arracha un petit rictus. Si je tombe malade à cause de lui, il me le payera !

— Parle, qu'est-ce qui se passe ? fis-je agacé.

— Ayden.

Je me pétrifiai.

— Il s'est échappé ?

— Non, roula-t-il des yeux.

— Il est mort ?

— Bordel, Chris ! Il va être libéré !

Mon cerveau ne fonctionnait pas normalement. L'importante quantité d'alcool que j'avais consommé, puis la douche glacée que je venais de subir... mais il venait réellement de dire qu'Ayden allait être relâché ?

— Quoi ?

— Les médecins disent qu'il est parfaitement sain d'esprit et qu'il n'y a pas de raison pour qu'il reste interné. Comme l'enquête n'avance pas, il ne va pas être inculpé. Le père de Chad fait son possible pour lui imposer la détention à domicile, mais à part ça, il sera libre...

— Putain, marmonnai-je.

— Tout ce qu'on a fait n'a servi à rien. Il sait que c'est moi qui lui aie tiré dessus alors il va me régler mon compte, ensuite il va te retrouver et...

— Non, je ne les laisserai pas lâcher ce dément dans la nature ! Il n'est pas guéri, c'est impossible !

— On ne peut rien faire Chris, c'est terminé.

Je contractai la mâchoire.

— Moi, je peux faire quelque chose.

— Tu es présumé mort !

— Il est temps que je ressuscite, déclarai-je.

***

Point de vue d'Isabella :

— J'ai tellement hâte d'être à demain !

— À votre avis, ce sera des filles ou des garçons ? me questionna Marie.

Je haussai les épaules.

— Pourquoi pas les deux ? Chris voulait une fille et un garçon d'âge rapprochés pour qu'ils grandissent ensemble alors des jumeaux, ce serait génial, rêvassai-je.

Elle me sourit.

— Vos bébés sont une bénédiction, ils apporteront la joie dans cette maison, et vous serez une maman formidable, Isabella.

— J'espère que vous avez raison, et que je serai à la hauteur.

Elle posa sa main sur la mienne pour me consoler. Je terminai tranquillement ma tisane tout en l'observant retourner à ses occupations ; préparer le déjeuner. J'avais une envie de soupe aujourd'hui. Je n'en avais pas mangé depuis que j'en avais cuisiné pour Chris.

C'était un déclencheur pour moi, parmi tant d'autres ; le sexe par exemple. Je ne m'étais pas touchée une seule fois en trois mois. Je n'avais aucune envie de le faire. Mon appétit sexuel était éteint à jamais. Au moins, mon futur rôle de maman m'occupera pour les dix-huit ans à venir.

La sonnette me détacha de mes pensées et la gouvernante partit ouvrir la porte. Ça devait être Sarah, ça faisait un moment qu'elle n'était pas venue me rendre visite.

— C'est votre ami, Henri, revint-elle.

— Oh... j'y vais, merci Marie.

J'espérais sincèrement qu'il ne m'apportait pas une mauvaise nouvelle comme la dernière fois. Je regagnais le hall d'entrée, dans mon pyjama gris moulant. J'avais l'impression que ma façon de marcher était ridicule à cause de mon ventre imposant. Le fait que je garde toujours ma main droite dessus était instinctif pour moi. J'étais impatiente de sentir mes bébés bouger.

— Salut Henri ! lui souris-je.

Il avait refermé la porte derrière lui, mais y restait adossé.

— Salut...

— Viens, entre, ne reste pas planté là !

Il me suivit dubitativement au salon.

— Tu devrais t'asseoir, fit-il.

— Je suis assise toute la journée, je me sens engourdie, rigolai-je.

— Isabella, assieds-toi.

Je fronçai les sourcils.

— Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ?

Il désigna le canapé avec insistance. À contrecœur, je m'y installai.

— Je suis désolé, marmonna-t-il.

— Pourquoi ?

Il déglutit avant de s'éclipser en courant, me laissant complètement larguée. Que lui prenait-il ?

Inquiète, je me levai pour le rattraper quand de lents pas se firent entendre. Je restais debout au milieu du salon, les mains sur le ventre, attendant le retour du bouclé et ses explications, mais ce fut une autre personne qui apparut devant moi.

Une personne que je n'avais pas vue depuis trois mois. Une personne que je pensais morte. Une personne que j'aimais de tout mon cœur. Une personne pour qui j'avais versé toutes les larmes de mon corps. Une personne pour qui j'aurais donné ma vie.

Le père de mes enfants.

Mon mari.

Chris.

Mon choc fut identique au sien quand ses yeux bleus se posèrent sur mon ventre. Sa mâchoire se décrocha, mais je ne pus percevoir plus que le monde se noircit devant moi, mes nerfs lâchèrent et je perdis le contrôle de mon corps, glissant vers le sol, inconsciente.

...****************...

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Comments

Irina karla

Irina karla

ikiiii la joie

2024-03-26

3

lovely

lovely

olive merci merci merci 😘😘

2024-03-26

1

Tous
Episodes
1 Prologue
2 Chapitre 1 : Ressemblance
3 Chapitre 1 : Ressemblance ( la suite )
4 Chapitre 2 : Un père
5 Chapitre 2 : Un père (la suite)
6 Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable
7 Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable (la suite)
8 Chapitre 4 : Petits miracles
9 Chapitre 4 : Petits miracles (la suite)
10 Chapitre 5 : Une battante
11 Chapitre 5 : Une battante (la suite)
12 Chapitre 6 : Drôle de coïncidence
13 Chapitre 6 : Drôle de coïncidence (la suite)
14 Chapitre 7 : Propriété exclusive
15 Chapitre 7 : Propriété exclusive (la suite)
16 Chapitre 8 : Sexy
17 Chapitre 8 : Sexy (la suite)
18 Chapitre 9 : Course poursuite
19 Chapitre 9 : Course poursuite (la suite)
20 Chapitre 10 : prénoms
21 Chapitre 10 : prénoms (la suite)
22 Chapitre 11: Brooklyn
23 Chapitre 11: Brooklyn (la suite)
24 Chapitre 12 : Un pari
25 Chapitre 12 : Un pari (la suite)
26 Chapitre 13 : Le passé reste dans le passé
27 Chapitre 13 : Le passé reste le passé ( la suite)
28 Chapitre 14 : La relaxation
29 Chapitre 14 : La relaxation (la suite)
30 Chapitre 15 : Un frisson
31 Chapitre 15 : Un frisson ( la suite)
32 Chapitre 16 : ENTRAÎNEMENT
33 Chapitre 16 : ENTRAÎNEMENT (la suite)
34 épisode 17 : Le pire jour de sa vie
35 Chapitre 17 : Le pire jour de sa vie (la suite)
36 Chapitre 18 : Une belle journée
37 Chapitre 18 : Une belle journée (la suite)
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1
Prologue
2
Chapitre 1 : Ressemblance
3
Chapitre 1 : Ressemblance ( la suite )
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Chapitre 2 : Un père
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Chapitre 2 : Un père (la suite)
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Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable
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Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable (la suite)
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