Chapitre 1 : Ressemblance

Trois mois plus tard

Point de vue d'Isabella :

Elle parlait. Elle n'arrêtait pas de parler. Sa voix ressemblait à des bourdonnements d'insectes, irritants et agaçants. Des mouches importunent qu'on aurait envie d'écraser ou du moins, d'asperger d'insecticide. L'idée d'avoir une bouteille de ces substances actives et l'étouffer avec me traversait l'esprit. C'était horrible de penser ça de sa grand-mère, mais nom de Dieu, j'en pouvais plus.

Gérer ma grossesse était déjà une tâche ardue. Mon ventre prenait de l'ampleur, devenant de plus en plus lourd. Mes déplacements étaient devenus lents, et l'envie constante de m'asseoir rendait impossible de rester debout pendant de longues périodes. Une sensation de pesanteur dans mon utérus entravait mes trente minutes de marche quotidiennes, tandis que mes pieds engourdis semblaient marcher sur du verre. Mon dos me faisait souffrir, et la seule position confortable était de m'allonger sur le côté, un coussin d'allaitement entre mes jambes.

Concernant mes nausées matinales, elles avaient diminué - voir disparu - avec mes vomissements et mes maux de tête. Ma gynécologue m'avait assuré que le premier trimestre était le plus difficile et que je me familiariserais plus avec mes bébés au deuxième trimestre.

Oui, mes bébés. Deux. Des jumeaux.

Ma surprise fut sans limite lors de ma première échographie, et que ma gynéco m'avait annoncé l'heureuse nouvelle. Un diagnostic de chorionicité1 avait révélé la présence de deux placentas distincts, avec chaque embryon logé dans sa propre poche amniotique.

C'était de faux jumeaux, mais je ne connaissais pas encore leurs sexes. Peut-être aurais-je la réponse lors de ma prochaine échographie morphologique. Personnellement, je n'avais aucune préférence. Tout ce qui comptait pour moi, c'était qu'ils naissent en bonne santé et que l'accouchement se déroule sans encombre. La grossesse gémellaire comportait des risques, demandant davantage de repos et d'attention, une réalité qui semblait échapper à Irène, qui continuait de parler. Putain !

— Je ne permettrai pas que ton frère ternisse le nom de notre famille en fréquentant ce... profanateur !

— Il a un prénom, tu sais ? Sam. Et c'est un homme bien. J'ai rarement vu Sébastien aussi heureux, alors laisse-le vivre sa vie, et lâche-moi avec ça !

Mon frère avait fait son coming out, un mois et demi auparavant. Il avait annoncé à nos grands-parents qu'il était bisexuel. Inutile de souligner à quel point le choc avait été puissant pour Irène. Elle avait chuté sous le choc à ce moment-là, puis s'était cloîtrée dans sa chambre pendant une semaine, agenouillée devant la croix sacrée accrochée à son mur, priant le Seigneur de guérir Sébastien.

Il avait finalement partagé ses sentiments avec Sam, et ce dernier avait réagi avec une telle joie qu'il l'avait embrassé devant tout le monde dans son bar. Mon pauvre frère était très gêné. C'était son premier baiser avec un mec et il aurait préféré que ça se passe dans l'intimité, mais il était quand-même ému par l'enthousiasme du barman.

Depuis, ils sortaient officiellement ensemble. Ils prenaient les choses à leur rythme, laissant à Sam le temps de s'accommoder aux changements dans sa vie sentimentale et sexuelle. J'étais heureuse pour eux, de tout mon cœur, ils le méritaient.

— Tu as bien mangé ce midi ? changea-t-elle de sujet.

— Oui.

— Tu veux autre chose ? Tu as besoin de vitamines, Isabella, tu manges pour trois...

— Je suis au courant, grand-mère, je suis à la lettre les conseils du médecin, je n'ai pas besoin que tu me harcèles, merci ! m'irritai-je.

— Je m'inquiète pour toi... tu as arrêté de travailler, tu sors à peine de la maison, tu te forces à te nourrir, et tu dors très peu...

— Je vois que tu es bien renseigné, c'est génial. Je me sens beaucoup mieux maintenant ! fis-je sarcastiquement.

Non sans mal, je me levai du canapé, en manquant deux fois de retomber dessus, n'arrivant pas toujours à garder l'équilibre. Je posai mes mains sur mon ventre et me dirigeai vers la cuisine. J'étais enceinte de quatre mois et demi, mais mon ventre ressemblait à celui d'une femme enceinte de sept mois pour une grossesse normale.

J'avais l'impression que j'allais exploser tellement j'avais grossi. J'avais pris dix kilos en tout, et ma gynéco me répétait que j'allais devoir prendre entre cinq et dix autres d'ici l'accouchement. Je devais oublier mes complexes pour le bien-être de mes bébés. S'il fallait encore grossir pour eux, je le ferais.

— Pitié, faites-la partir d'ici, implorai-je Marie.

Elle m'offrit un sourire compatissant.

— Je ne peux pas la chasser, elle m'intimide.

— Je ne me gêne pas pour lui envoyer des piques mais elle fait la sourde oreille. J'en ai ma claque, je veux qu'elle s'en aille !

La brune se racla la gorge en fixant quelque chose par-dessus mon épaule.

— Il suffisait de le dire franchement, Isabella ! Ce n'est rien, je vais te laisser tranquille, mais n'hésite pas à m'appeler en cas de besoin.

Je devinais au son de sa voix qu'elle était vexée, et un peu triste, mais égoïstement ça me soulageait qu'elle comprenne enfin que j'avais besoin d'espace.

— À bientôt, grand-mère, la gratifiai-je d'un sourire.

Elle hocha de la tête puis s'en alla.

— Je vous prépare quelque chose ? me demanda Marie.

— Un chocolat chaud... Ces petits monstres ont besoin d'un peu de calories.

Je caressai mon ventre, sous le doux regard de la gouvernante.

— Ils ont donné des coups de pied ? m'interrogea-t-elle, curieuse.

— Non, pas encore... Ma gynéco me dit de ne pas m'inquiéter, ils sont quand même deux là-dedans, alors j'attends... Ça ne devrait pas tarder, je pense, je sais qu'ils seront aussi dynamiques que...

Je me tus, et mon visage perdit ses couleurs. Marie plissa le front.

— Aussi dynamiques que leur père, finit-elle à ma place. Je ne peux même pas imaginer à quel point c'est difficile pour vous, mais vous devriez en parler à quelqu'un, Isabella. Vous refoulez votre douleur et vous faites comme si tout allait bien, mais on sait tous que vous tenez le coup uniquement pour vos bébés, sans eux, vous serez effondrée, et ça, ils le ressentent. Ils ressentent votre chagrin...

Les larmes me montèrent aux yeux, mais je les ravalai aussitôt.

— Je serai dans ma chambre, n'oubliez pas mon chocolat chaud Marie, merci.

Je n'attendis pas de réponse et m'éclipsai. Monter les escaliers était une aventure, mais j'y arrivais avec de la volonté. C'était mon sport quotidien depuis trois mois déjà, et c'était important que mon corps ne s'habitue pas trop à la paresse.

Dans l'intimité de ma chambre, je me réfugiai dans un coin cocooning. J'occupai le fauteuil en cuir beige, allongeant mes jambes sur le repose-pied. Enveloppée d'un plaid, mon dos soutenu par un coussin moelleux, je me plongeai dans un cocon de réconfort.

Mon regard se perdait distraitement vers la fenêtre à ma droite. Les fins rideaux tirés dévoilaient une vue saisissante sur le ciel nuageux, accompagné d'une pluie généreuse. Le souffle du vent hivernal résonnait, provoquant des frissons sur ma peau.

Nous étions en janvier, et depuis des jours, le soleil se cachait. Le temps, morose, reflétait ma tristesse profonde, sombre, à l'image de mon cœur brisé en mille morceaux. J'avais appris à cohabiter avec la douleur, une sentence inévitable pour le reste de mes jours.

J'inspirai profondément en posant mes deux mains sur mon ventre. Je souris faiblement. Mes bébés étaient la seule chose qui pouvait me faire aimer encore un peu la vie. Je ne savais plus combien de fois j'avais souhaité le rejoindre. La souffrance, le désespoir et la colère étaient insupportables. Ma vie n'avait plus aucun sens, je n'étais plus d'un corps sans âme. Mais ils étaient là. Les jumeaux grandissaient en moi et s'accrochaient courageusement à la vie.

Les premières semaines étaient les plus difficiles. Les médecins m'avaient forcé à rester à l'hôpital, sous sérum et sous calmant, car je refusais de me nourrir, je ne dormais pas, et je ne faisais que pleurer et hurler sur tout le monde.

Pratiquement tous ceux qui m'entouraient pensaient que j'allais faire une fausse-couche, et quand j'avais découvert que j'attendais des jumeaux, ils avaient peur que l'un des deux embryons ne survive pas. D'ailleurs, ma gynécologue m'avait ordonné d'arrêter de travailler à cause de ça.

Mais finalement, mes bébés et moi leur avions prouvé à tous qu'ils avaient tort.

J'avais pris sur moi, j'avais séché mes larmes et j'avais décidé de survivre pour mes enfants. C'était ce que Chris aurait voulu. Il ne me l'aurait pas pardonné si je les avais perdus. Ils étaient la seule chose qui me restait de lui ; sa descendance, son héritage, son sang... Je devais les préserver, les mettre au monde et les élever dans les meilleures conditions qui soient. Je ne serai qu'une veuve malheureuse, mais je tiendrai le coup pour eux. Il le fallait.

Après les analyses sanguines réalisées à l'hôpital la nuit où j'avais découvert ma grossesse, j'avais dû subir ma première échographie, celle de la datation. Elle avait confirmé que j'étais enceinte de six semaines à ce stade.

Bien que j'aie passé la moitié de mon premier trimestre sans savoir que j'étais enceinte, j'avais au moins partagé ce temps avec lui. Même s'il ne rencontrera jamais ses enfants, je lui serai éternellement reconnaissante de m'avoir laissé ce précieux cadeau.

On avait organisé des obsèques, Marilyn en avait besoin pour faire son deuil, même si la disparition de son enfant unique n'était pas quelque chose de facile à surmonter. La tombe était vide. Trois mois s'étaient écoulés et on n'avait toujours pas trouvé son corps.

Plusieurs théories étaient évoquées ; que le courant d'eau fût si violent cette nuit-là que son corps avait été empoté très loin, jusqu'à Brooklyn, au Queens, ou encore à Bronx... D'autres accusaient Ayden d'avoir pêché son cadavre et de l'avoir enterré quelque part pour le cacher...

Je trouvais ses suppositions stupides, surtout la dernière.

Ayden était noyé dans son sang quand la police l'avait trouvé, blessé par balle. Grâce à la déposition d'Henri, de Chad et de la mienne, il avait été incarcéré dans un hôpital psychiatrique. Des spécialistes avaient décrété qu'il n'était pas en état de rester en détention, suite aux tests psychologiques qu'ils lui avaient fait passer.

Chad et ses amis avaient rassemblé toutes les preuves qu'ils pouvaient trouver pour entamer un procès, mais c'était très peu selon les avocats. La seule façon d'emprisonner ce cinglé serait de trouver le corps de Chris et d'établir une autopsie. Sans cela, il allait s'en sortir.

Bizarrement, il avait décliné l'assistance d'un avocat pour le représenter. Dès son réveil à l'hôpital, il avait livré sa déposition, affirmant n'avoir jamais appuyé sur la détente. Il était passé sous détecteur de mensonges et l'inspecteur chargé de l'enquête était quasi-convaincu qu'il disait la vérité.

C'était donc sa parole contre celle d'Henri.

On était tous d'accord pour dire qu'Ayden était un malade, un sadique, un manipulateur, mais aux yeux de la loi, ce n'était pas suffisant. Les flics avaient trouvé le sang de Chris sur le pont, il l'avait donc blessé, peut-être avec une arme blanche, mais il n'y avait pas de résidu de poudre à part celui du pistolet d'Henri.

Le flingue d'Ayden était chargé, et deux balles y manquaient. Des gens à proximité de la scène de crime avaient témoigné n'avoir entendu qu'un seul coup de feu cette nuit-là... Alors quoi ? Chris aurait sauté ? On l'aurait poussé du pont après l'avoir blessé avec un couteau ?

Toutes ces interrogations m'avaient poussé à aller interroger Ayden moi-même, à l'asile psychiatrique où il séjournait, et ce qu'il m'avait dit me troublait encore : « Si tu veux vraiment le retrouver, annonce ta grossesse au monde entier... Chris a plus peur de l'abandon que de la mort et il accourra à la seconde où il apprendra qu'il va être père... »

Puis il m'avait regardé droit dans les yeux en jurant ne pas avoir pressé la détente ; de ne pas avoir tué mon mari, et en accusant Henri de me cacher des choses.

J'avouais être totalement larguée. D'un côté, Henri affirmait qu'il avait vu de ses propres yeux Ayden tirer sur Chris et ce dernier tomber du pont, mais d'un autre, j'avais l'étrange pressentiment que mon mari était toujours là, quelque part.

J'étais peut-être folle, dans le déni, ou désespérée, mais notre connexion était forte. Si son cœur avait cessé de battre, je l'aurais ressenti. On n'était pas dans un film à l'eau de rose, mais putain, je l'aurais ressenti. J'aurais su que c'était fini, qu'il était réellement parti... ajouter à cela ma grossesse, j'étais convaincue que mes bébés le ressentaient aussi, aussi minuscules soient-ils, ils le sentaient forcément si leur père était toujours en vie, quelque part...

J'entrai dans le fast-food, en serrant mon manteau noir contre moi. Ces foutus paparazzis n'avaient pas mieux à faire que me harceler à chaque fois que je mettais un pied dehors. Au début, j'arrivais à dissimuler mon ventre, mais là, ça devenait très difficile.

À l'extérieur, je portais des sweats larges, des manteaux qui faisaient deux fois ma taille, et j'évitais tout ce qui était moulant. Dans d'autres circonstances, j'aurais mis ma silhouette de femme enceinte en valeur, mais là, je voulais cacher ma grossesse le plus longtemps possible pour ne pas rajouter du brasier sur le feu allumé depuis trois mois déjà dans les médias sociaux.

Malgré les imperfections corporelles que je pouvais avoir, je trouvais cela merveilleux que de porter un bébé pendant neuf mois, de le faire grandir en soi, de le mettre au monde, etc. Aussi loin que je m'en souvienne, je voulais profiter au maximum de ma grossesse, me sentir belle et valorisée, mais aujourd'hui, je me cachais. J'avais hâte que les bébés naissent et que je retrouve une vie un tant soit peu normale... Mais sans lui, rien ne sera comme avant.

— Vous désirez madame ?

Je relevai les yeux vers le serveur qui me souriait. Ses yeux virèrent sur mon ventre et son sourire se transforma en une moue compatissante. Je soufflai discrètement. Je ressemblais à une femme proche du terme, alors que je savourais à peine les joies du second trimestre.

— Un hamburger avec supplément frites et un milk-shake aux fraises, s'il vous plaît.

Il acquiesça, et disparut aussitôt qu'il était venu. Je me débarrassai de mon manteau et m'installai confortablement. Cet endroit me rendait nostalgique et mes larmes menaçaient d'inonder mon visage. C'était là que je venais déjeuner avec Chris. Je savais que je me faisais du mal en revenant ici, mais j'en avais besoin. Je devais voir la réalité en face et accepter le fait qu'il ne soit plus là. Je devais faire mon deuil.

— Excusez-moi ?

Croyant que c'était le serveur qui revenait déjà, je relevai la tête en souriant, mais mon visage se ferma en voyant un homme, brun avec les cheveux plaqués en arrière. Sa carrure parfaite était limite troublante, son pull moulant épousait parfaitement bien son torse, mettant en valeur les muscles de ses pectoraux et de ses biceps, et son parfum de luxe me donna la nausée - l'odorat surdéveloppé, merci la grossesse.

Je plongeais quelques secondes dans ses yeux bleus mystérieux. Son sourire éclatant et ses dents impeccablement alignés et blanches me déstabilisaient. Objectivement, il était très beau, sexy même. Et je dirais arrogant rien qu'à sa façon de me regarder.

— Oui ? répondis-je poliment.

— Je ne voudrais pas vous importuner, mais vous semblez... triste, et en tant que gentleman, je ne peux pas voir une femme aussi ravissante que vous dans cet état et ne pas intervenir.

Un beau parleur en plus.

— Merci, mais je suis en très bonne compagnie.

Il fronça les sourcils, et quand il aperçut mes bras autour de mon ventre, il ne sourcilla pas. Etrange, ce bonhomme. D'habitude, les hommes fuyaient les femmes enceintes et les mères célibataires. Les gosses ça serait trop compliqué pour eux surtout quand ils cherchaient uniquement à tremper leurs nouilles dans des sauces toute fraîches.

— Oh... vous êtes mariée ?

Ma bague de fiançailles et mon alliance qui brillaient au reflet du soleil, attirèrent son attention. Il ne semblait cependant toujours pas si perturbé que ça.

— Oui, répondis-je légèrement agacée.

— Je n'essaye pas de vous draguer, vous savez ? Je pense juste que ça vous ferait du bien, un peu de compagnie, personne ne devrait se sentir seul et mélancolique.

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Comments

|\| AYIA|\|

|\| AYIA|\|

mdrr irene c quoi

2024-03-28

1

Miss Nk 💖👌

Miss Nk 💖👌

Non mais, elle est singlé la mamie 😂😂😂😂😂😂😂😂 une semaine ? !

2024-03-27

2

Élie🌈💖Quënny👑💗

Élie🌈💖Quënny👑💗

🥺🥺🥺🥺🥺🥺 elle souffre pour rien c'est pas possible/Sob//Sob//Sob/

2024-03-26

4

Tous
Episodes
1 Prologue
2 Chapitre 1 : Ressemblance
3 Chapitre 1 : Ressemblance ( la suite )
4 Chapitre 2 : Un père
5 Chapitre 2 : Un père (la suite)
6 Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable
7 Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable (la suite)
8 Chapitre 4 : Petits miracles
9 Chapitre 4 : Petits miracles (la suite)
10 Chapitre 5 : Une battante
11 Chapitre 5 : Une battante (la suite)
12 Chapitre 6 : Drôle de coïncidence
13 Chapitre 6 : Drôle de coïncidence (la suite)
14 Chapitre 7 : Propriété exclusive
15 Chapitre 7 : Propriété exclusive (la suite)
16 Chapitre 8 : Sexy
17 Chapitre 8 : Sexy (la suite)
18 Chapitre 9 : Course poursuite
19 Chapitre 9 : Course poursuite (la suite)
20 Chapitre 10 : prénoms
21 Chapitre 10 : prénoms (la suite)
22 Chapitre 11: Brooklyn
23 Chapitre 11: Brooklyn (la suite)
24 Chapitre 12 : Un pari
25 Chapitre 12 : Un pari (la suite)
26 Chapitre 13 : Le passé reste dans le passé
27 Chapitre 13 : Le passé reste le passé ( la suite)
28 Chapitre 14 : La relaxation
29 Chapitre 14 : La relaxation (la suite)
30 Chapitre 15 : Un frisson
31 Chapitre 15 : Un frisson ( la suite)
32 Chapitre 16 : ENTRAÎNEMENT
33 Chapitre 16 : ENTRAÎNEMENT (la suite)
34 épisode 17 : Le pire jour de sa vie
35 Chapitre 17 : Le pire jour de sa vie (la suite)
36 Chapitre 18 : Une belle journée
37 Chapitre 18 : Une belle journée (la suite)
Episodes

37 épisodes mis à jour

1
Prologue
2
Chapitre 1 : Ressemblance
3
Chapitre 1 : Ressemblance ( la suite )
4
Chapitre 2 : Un père
5
Chapitre 2 : Un père (la suite)
6
Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable
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Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable (la suite)
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