Chapitre 1 : Ressemblance ( la suite )

...----------------...

Une boule se forma dans son ventre, mais je ne parvins pas à articuler que le serveur revint avec ma commande. La présence de l'homme séduisant et coriace, debout à ma droite, l'interpella :

— Un problème madame ?

— Non, aucun, merci.

Il hocha la tête, puis repartit.

— Vous voulez vous asseoir ? proposai-je.

— Ça ne vous ennuie pas ?

— Vous êtes toujours planté là alors autant vous asseoir...

Je n'avais pas spécialement envie de sympathiser avec lui, je ne le connaissais pas, et sa ressemblance avec Chris me bouleversait, mais s'il n'avait pas bougé de là, ça voulait dire qu'il était obstiné à discuter avec moi. Je découvrirais bien ses intentions.

Souriant, il s'installa en face de moi et appela le serveur pour commander la même chose que moi. Je mâchais tranquillement mes frites en évitant son regard.

— Moi c'est Jason, en fait, me tendit-il sa main.

2

— Isabella Warner, répondis-je.

— Oh, on se donne nos noms complets... ok, dans ce cas, je suis Jason Brown, enchanté.

J'émis un petit rire amusé.

— Warner, c'est le nom de votre mari, c'est ça ?

— Oui.

— Warner comme Chris Warner ?

Mon visage se décomposa, et mon regard noir le fit déglutir.

— Je suis désolé, je ne le connais pas personnellement, mais je regarde les infos et...

— Oui, c'est mon mari. C'était mon mari. Il est mort et je suis enceinte. Je suis triste et seule. J'ai le cœur en morceaux et j'en veux à la terre entière, ça vous va comme ça ?

J'avais haussé le ton sans m'en rendre compte, attirant l'attention de quelques personnes autour de nous. Jason semblait gêné, et se frotta nerveusement les mains, les yeux au sol. J'inspirai profondément, reprenant mon sang-froid.

— Excusez-moi, je ne voulais pas...

— Il n'y a pas de problème, c'est normal que vous régissiez comme ça. Vous ne me connaissez pas et je viens vous embêter à votre table en vous posant des questions personnelles... Je suis désolé pour votre mari... Vous voulez que je vous laisse tranquille ?

Il semblait sincère et la culpabilité se lisait dans ses beaux yeux azur.

— Non, restez. Ça ne me ferait pas de mal un peu de compagnie...

— Vous pouvez vous confier à moi si vous voulez... Parfois, ça fait du bien de parler à un inconnu, ça nous évite d'être jugés et on peut même avoir un avis et des conseils objectifs.

Je haussai les épaules.

— Chris est mort il y a trois mois, son corps n'a toujours pas été retrouvé et l'enfoiré qui l'a tué est dans un hôpital psychiatrique. J'essaye de tenir le coup pour mes bébés, mais c'est trop dur. Il me manque, je n'ai même pas pu lui dire adieu... Je garde un infime espoir pour qu'il soit toujours en vie, quelque part... Mais je sais qu'un jour ou l'autre son corps va être retrouvé et là, je ne sais pas si j'arriverais à ne pas m'effondrer...

— Des jumeaux ?

Ses yeux restaient bloqués sur mon ventre, la bouche entrouverte. C'était tout ce qu'il avait retenu de ce que je venais de dire ?

— Oui, répondis-je.

— Des faux ou des vrais ?

— Des faux, mais je ne connais pas encore leurs sexes.

— Wow... Félicitations.

Je souris timidement.

— Merci.

— Vous avez des jumeaux dans la famille ?

— Non, dans celle de mon mari non plus. Mes bébés sont... miraculeux.

La vérité étant que j'avais ce qu'on appelait ; la poly-ovulation2, ou double ovulation. Cette caractéristique était d'origine génétique ; ma grand-mère maternelle la possédait, bien qu'elle n'ait jamais donné naissance à des jumeaux. Je ne savais pas si mes ancêtres avaient eu des grossesses gémellaires, mais en tout cas, j'étais la seule de mon époque.

— Moi-même, je suis un jumeau, avoua-t-il.

Mes yeux s'arrondirent.

— Vraiment ?

Il affichait un petit sourire timide, mais j'interceptais une profonde tristesse dans son regard.

— Oui, mon frère et moi, on est des jumeaux dizygotes... On n'est pas seulement frères, on est jumeau et pourtant, on ne croirait pas.

Je fronçai les sourcils, confuse par ses paroles. Comment ça ? Ils ne se ressemblaient pas tant que ça ou bien... ?

Rapidement, je remarquais que son regard avait changé, je pouvais distinguer de la colère dans ses prunelles étincelantes.

— Tout va bien ? demandai-je, hésitante.

— Ouais, ne vous en faites pas, c'est juste que je n'ai pas vu mon frère depuis très longtemps... Notre séparation était difficile et je ne conserve pas de souvenirs très joyeux de notre enfance...

2

C'était un sujet sensible qui le touchait personnellement. J'étais curieuse d'en savoir plus sur son histoire, mais je ne voulais pas paraître indiscrète et plomber l'ambiance. Ainsi, je me dépêchais de changer de sujet ce qui me valut un beau sourire de sa part.

C'était fou comme il me faisait penser à Chris.

***

Point de vue de Chris :

Un bar ne m'avait jamais semblé aussi immense. Celui de Sam me manquait. J'adorais ses vieux tabourets vintages, ceux de cet établissement étaient plus modernes, plus confortables.

Je fixai le verre encore plein devant moi, tout en jouant avec mon alliance, perdu dans mes pensées. Je sentais un regard insistant sur moi, me déstabilisant légèrement. Je relevai alors les yeux vers la barmaid, et elle me gratifia un sourire désolé. Je fronçai les sourcils.

— Une mauvaise journée ? m'aborda-t-elle.

— Une mauvaise période, je dirais.

— Avec le temps qu'il fait dehors, c'est compréhensible !

Je détournai le regard. Son grand sourire éclatant, ses yeux bleus pétillants et ses cheveux blonds, légèrement foncés, me rappelaient Isabella. Perturbé et désorienté, j'en étais arrivé au point de changer de chemin chaque fois que je croisais une femme blonde dans la rue. C'était stupide, mais j'étais au bord du gouffre. J'allais craquer à force de rester coincé dans cette ville, à tourner en rond, à me faire discret...

— Une dispute avec votre épouse ? osa-t-elle demander.

Je la dévisageai, m'en foutant pas mal de paraître malpoli.

— Désolée, mais... vous ne lâchez pas votre alliance. Il y a une trace sur votre annulaire qui prouve que vous ne l'enlevez jamais... Je connais peu d'hommes mariés qui gardent leurs alliances quand ils viennent ici pour pécho des donzelles.

J'affichai un rictus malgré moi.

— L'homme est un éternel insatisfait, n'est-ce pas ?

— Ces hommes dont je vous parle sont hideux, grimaça-t-elle. Mais vous, vous êtes... Je n'essaye pas de vous draguer hein, loin de là, mais vous êtes super sexy si on fait abstraction de vos cernes...

— Je parie que vous dites cela à tous vos clients, la taquinai-je.

— Non, répondit-elle. Je vous l'ai dit, ils sont vieux et très laids.

— Je suis loin d'être une star d'Hollywood, n'exagérez pas, roulai-je des yeux.

— Vous devriez postuler pour le mannequinat, j'en suis sûre que vous serez pris avec le physique et le corps que vous avez !

Ma bouche s'entrouvrit. Elle était trop directe, quand même.

— Vous n'avez pas peur que je sois un tueur en série ou un sociopathe ?

— Alors votre femme vous a quitté pour ça ? Parce que vous tuez des jeunes femmes pour le plaisir ?

Je secouai la tête, souriant faiblement.

— Elle ne m'a pas quitté, je l'ai abandonné.

Elle arqua les sourcils, curieuse d'en savoir plus. J'attrapai le verre devant moi et l'ingurgitai d'une traite. Voilà ce que je faisais depuis trois mois ; je noyais mon chagrin dans l'alcool.

— Elle croit que je suis mort...

— Quoi ? écarquilla-t-elle les yeux. Vous plaisantez ?

— Non.

Elle s'accouda au comptoir, et me regarda fixement, semblant réfléchir.

— Attendez... Vous êtes le millionnaire qui a été assassiné sur le pont de Manhattan ? Oh, mon Dieu !

Merde. L'alcool, c'était une vraie saloperie. Par réflexe, je regardais autour de moi, m'assurant que personne n'écoute notre conversation. Je me reconcentrai sur la blonde que j'avais laissée tétanisée, les yeux ronds comme des billes.

— Chris Warner, me présentai-je.

— C'est vraiment vous ! Putain !

Je ne savais pas ce qui m'avait pris de me confier à elle, de prendre un si grand risque, mais il y avait quelque chose chez elle qui me rappelait ma femme. Au fond de moi, je savais que je pouvais avoir confiance en elle, elle était barmaid, après tout.

— Kimberly. Kim pour les intimes, se présenta-elle. Je n'arrive pas à croire que c'est vous, et que vous êtes en vie ! Mais... pourquoi vous cacher ? Pourquoi avoir simulé votre mort ?

— Pour protéger mes proches du type qui a essayé de me tuer, racontai-je.

— Votre femme... J'ai son nom sur le bout de la langue, c'est... Élizabeth ?

— Isabella, la corrigeai-je en souriant.

— Oui ! J'ai vu ses photos, elle est tellement belle... Je comprends que vous ne cherchez pas à voir ailleurs, elle doit vous combler.

C'était peu de le dire.

— Elle est incroyable, lâchai-je, nostalgique.

— Je ne sais pas exactement ce qui vous est arrivé, mais je ne pense pas que vous cacher soit la solution. Vous devriez retourner chez vous, auprès de votre épouse qui doit être anéantie par votre disparition... Vous êtes un couple, des partenaires, vous devez affronter vos problèmes ensemble, main dans la main... Pour le meilleur et pour le pire.

Je contractai la mâchoire, sentant mon cœur éclater en morceaux pour la énième fois.

— Servez-moi un autre verre, esquivai-je.

Elle roula des yeux, bien que peinée par ma situation déplorable, et s'exécuta. Je le bus cul sec, m'en fichant des effets néfastes que ça aura sur moi. Je voulais tout oublier, mais c'était impossible, même défoncé à l'extrême.

— Réfléchissez-y, Chris, pensez à votre femme.

Je ne faisais que ça... Je ne fais que penser à elle.

***

Je venais de franchir la porte de l'appartement que j'occupais depuis mon arrivée à Brooklyn. Il était banal, composé d'une chambre, une salle de bain, et une petite cuisine s'ouvrant sur le salon. Il n'avait rien à voir avec mon appartement à Manhattan, aussi spacieux et luxueux, mais j'étais tranquille ici.

Le propriétaire ne m'avait posé aucune question quand j'avais emménagé et ça me convenait. Henri passait me voir deux fois par mois, il me donnait de l'argent en liquide pour payer mon loyer et mes courses. Je ne pouvais pas utiliser mes cartes bancaires, évidemment, et pour mes déplacements et bien... je prenais le bus.

Ma vie aisée me manquait terriblement. Ma voiture me manquait, ma maison me manquait, même l'entreprise me manquait... Mais par-dessus tout ; ma famille et surtout Isabella me manquaient. Mon chagrin était double, sachant que ma mère était effondrée.

Henri m'avait raconté brièvement qu'ils avaient organisé des funérailles. Il y avait une putain de tombe à mon nom, vide. L'enquête d'Ayden n'avançait pas aussi bien qu'on l'aurait voulu. Il était en hôpital psychiatrique au lieu d'être en prison et tant que mon corps restait introuvable, l'enquête demeurait en suspens.

Tout ce que j'avais fait n'avait servi à rien. Je m'étais enfui comme un lâche, simulé ma propre mort, obligé Henri à mentir à tout le monde et tout ça pourquoi ? Pour qu'Ayden soit bien au chaud dans une chambre d'hôpital avec des infirmières à son chevet.

Sincèrement, je voulais qu'il reçoive les soins dont il avait besoin. Il y avait peut-être une infime chance pour qu'il retrouve sa sensibilité, son empathie, son humanité, mais moi dans tout cela ? Je ne pouvais pas rester ici éternellement.

La barmaid avait raison, ce n'était pas la solution. Je devrais être auprès d'Isabella, et ensemble nous affronterons Ayden. Si seulement j'étais resté pour attendre les secours avec Henri cette nuit-là, les choses auraient été différentes, aujourd'hui.

Cela dit, j'étais encore sous le choc depuis cette nuit-là. Le fait que mon « meilleur ami » ait carrément kidnappé mon épouse et menacé de laisser ses hommes abuser d'elle me laissait penser qu'elle était mieux sans moi. Je n'avais fait que lui attirer des ennuis.

Elle avait une vie paisible avant de me rencontrer. Et certes elle disait être heureuse avec moi, ce n'était pas suffisant. Elle devait être en sécurité. Ce n'était pas normal que sa vie soit menacée. Elle était tranquille maintenant. Personne ne s'en prendra à elle sachant que je n'étais plus là... que j'étais mort.

Mes pensées furent interrompues par le son de mon téléphone qui retentit dans ma poche. Je décrochai hâtivement, sachant que c'était Henri. Il était le seul à connaître mon nouveau numéro, et le seul avec qui j'étais en contact.

— Salut Chris...

— Salut ! Tout va bien ? Isabella va bien ?

— Oui, comme d'habitude, répondit-il d'une petite voix.

— Quoi ? C'est tout ? Comment elle va, putain !?

— Sa grand-mère ne la lâche pas, elle est bien entourée. Je suis passé lui rendre visite et elle était dans sa chambre en train de... de... lire un bouquin.

Je fronçai les sourcils.

— Elle n'est plus malade, tu es sûr ? Les médecins ont bien dit qu'elle avait une gastrite... Est-ce qu'elle va mieux ?

— Oui, elle suit un traitement et ça va mieux, me rassura-t-il.

Je soufflai de soulagement. Henri m'avait expliqué qu'Isabella avait consulté pour comprendre ce qu'elle avait ; pourquoi elle vomissait et avait des nausées aussi fréquentes. Verdict : elle souffrait d'inflammation à l'estomac. Ce n'était pas très grave et elle guérira vite en prenant convenablement ses médicaments. J'étais heureux que ça ne soit pas autre chose, une grave maladie ou autre... Et ce n'était pas la pilule, finalement.

— Et toi ça va ? me demanda-t-il.

— Ça peut aller, je tiens le coup comme je peux.

— Rien n'a changé, tu sais... pour Ayden.

Je soupirai. J'avais besoin d'un autre verre.

— Ça prendra du temps, Henri, ce n'est pas grave.

— Bien sûr que si, c'est grave ! Ça fait trois mois ! Tu comptes rester mort encore combien de temps ? Toute une année, ou plus ? s'irrita-t-il.

— Tu veux que je fasse quoi, bordel ? Que je débarque chez moi, tout sourire, en criant « hé, salut, je suis en vie ! »

— S'il le faut, oui... je culpabilise, Chris... il faut que tu rentres avant juin...

Je me grattai la nuque.

— Pourquoi « juin » ?

— Pour rien... pour rien...

Sa voix se brisa à la fin.

— Henri, si tu me caches quelque chose, je te jure...

— Non ! Je ne te cache rien, je te le promets...

— Alors pourquoi je devrais rentrer avant le mois de juin ? insistai-je.

— Pour... ton anniversaire de mariage, improvisa-t-il.

Bordel, s'il était devant moi à cet instant, je l'aurais étripé.

— Tu es sérieux là ? Ma vie, la tienne et toutes celles de mes proches sont menacées et toi, tu me parles de mon anniversaire de mariage qui est en juillet ?!

— Désolé... je me suis dit que c'est important que tu sois avec ta femme à ce moment-là, et que tu ne dépasses pas ce délai en jouant au mort...

— Ce n'est pas un jeu, Scott ! m'énervai-je. Tu crois que je n'ai pas envie de retrouver ma femme ? Putain ! Mais ce n'est pas aussi simple, je ne peux pas risquer de tout foutre en l'air en débarquant comme ça !

Je l'entendis soupirer.

— D'accord... très bien... on fera comme

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Comments

vaninou Pambe

vaninou Pambe

Mais il n’est pas le frère de ... aaaaahhhhh

2024-04-25

1

Miss Nk 💖👌

Miss Nk 💖👌

Et je suppose que mon intuition est exact, c'est Jason le frère jumeaux d'Ayden

2024-03-27

3

fatima2.0(Nina sze)◇◇

fatima2.0(Nina sze)◇◇

Sérieux ?? n'est-il pas le frère jumeaux de Ayden /Drowsy//Drowsy/

2024-03-26

4

Tous
Episodes
1 Prologue
2 Chapitre 1 : Ressemblance
3 Chapitre 1 : Ressemblance ( la suite )
4 Chapitre 2 : Un père
5 Chapitre 2 : Un père (la suite)
6 Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable
7 Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable (la suite)
8 Chapitre 4 : Petits miracles
9 Chapitre 4 : Petits miracles (la suite)
10 Chapitre 5 : Une battante
11 Chapitre 5 : Une battante (la suite)
12 Chapitre 6 : Drôle de coïncidence
13 Chapitre 6 : Drôle de coïncidence (la suite)
14 Chapitre 7 : Propriété exclusive
15 Chapitre 7 : Propriété exclusive (la suite)
16 Chapitre 8 : Sexy
17 Chapitre 8 : Sexy (la suite)
18 Chapitre 9 : Course poursuite
19 Chapitre 9 : Course poursuite (la suite)
20 Chapitre 10 : prénoms
21 Chapitre 10 : prénoms (la suite)
22 Chapitre 11: Brooklyn
23 Chapitre 11: Brooklyn (la suite)
24 Chapitre 12 : Un pari
25 Chapitre 12 : Un pari (la suite)
26 Chapitre 13 : Le passé reste dans le passé
27 Chapitre 13 : Le passé reste le passé ( la suite)
28 Chapitre 14 : La relaxation
29 Chapitre 14 : La relaxation (la suite)
30 Chapitre 15 : Un frisson
31 Chapitre 15 : Un frisson ( la suite)
32 Chapitre 16 : ENTRAÎNEMENT
33 Chapitre 16 : ENTRAÎNEMENT (la suite)
34 épisode 17 : Le pire jour de sa vie
35 Chapitre 17 : Le pire jour de sa vie (la suite)
36 Chapitre 18 : Une belle journée
37 Chapitre 18 : Une belle journée (la suite)
Episodes

37 épisodes mis à jour

1
Prologue
2
Chapitre 1 : Ressemblance
3
Chapitre 1 : Ressemblance ( la suite )
4
Chapitre 2 : Un père
5
Chapitre 2 : Un père (la suite)
6
Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable
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Chapitre 3 : Un dilemme irrésolvable (la suite)
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Chapitre 4 : Petits miracles
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Chapitre 4 : Petits miracles (la suite)
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Chapitre 5 : Une battante
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Chapitre 5 : Une battante (la suite)
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Chapitre 14 : La relaxation
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Chapitre 15 : Un frisson ( la suite)
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Chapitre 16 : ENTRAÎNEMENT
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Chapitre 16 : ENTRAÎNEMENT (la suite)
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épisode 17 : Le pire jour de sa vie
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Chapitre 17 : Le pire jour de sa vie (la suite)
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Chapitre 18 : Une belle journée
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Chapitre 18 : Une belle journée (la suite)

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