Chapitre 18

« Ma tête » je marmonne, je me lève. Je regarde autour de moi.

Une chambre en bois et j’ai l’impression que je l’ai déjà vu quelque part.

- : « Tu es enfin réveillé » dit une voix. Je tourne vivement la tête et je vois le vieil homme masqué.

« Vous..Mais... »

Il se retourne et commente

- : « Viens, sors avec moi ; je vais tout expliquer. »

Je le suis et on s’assoit dehors. Il commence

- : « Cela fait maintenant un ans que tu es alité » souffle t’il.

« Un an ? Comment ça ? »

- : « Il y a un ans, tu es arrivé dans cette foret, taché de sang. Tu répétais ‘aidez-moi, quelqu'un’.

Tu avais l’air si fatigué. J’ai appris grâce aux journaux que plusieurs villes ont été emportés par les flammes et que les cadavres jonchaient toutes les villes et qu’un laboratoire a été retrouvé en un état dramatique.

Des illustrations a été faites, je t’ai reconnu. »

Des images encombrèrent mon cerveau et soudain je vomis, vomis du sang.

- : « Tout va bien ?! »

« Je les ai tous massacrés, je les ai tous massacrés. » Je tremble de peur, je regarde mes mains, je vais faire une crise de nerf. Une baffe me ramène.

- : « Reprends toi ! Tu les as bien tués mais ils ont profité de toi. » Je suis choqué.

« Mais, non...C’étaient des alliés, c’est l’institut de Gène qui m’a trompé ! » m’insurge.

- : « Regarde ce qu’ils t’ont fait subir ! Regarde ton corps souillés ! Ils t’ont mentis, c’est eux qui font des expériences à des enfants et même à des militaire ! »

« Non, impossible..les caméras, les caméras ! »

- : « Ils ont fait du collage de photo, bien sur et ce sont eux qui ont bombardés ton école. Ils t’ont trahis, comme tu es le seul survivant ; Ils t’ont utilisés comme expérience. »

« Impossible, vous mentez ! Oui, c’est vous qui mentez ! » Il dit calmement

- : « Le clignotant rouge était une de ces caméras et le mannequin était aussi de leurs manèges pour savoir à quels points tu perdais l’esprit quand tu avais faim. »

Je glisse de ma chaise, ils m’ont trahis, ils m’ont torturés, ils m’ont…

Une rage folle prends le dessus de mon corps et une humeur noir se réfléchit sur mon visage.

Je me lève d’un bond, je ne comprend plus rien. J’ai été aveugle, aveugle..

- : « Nogitsune ! » cri une voix. Je m’arrête spontanément, je me tourne et siffle fou de rage.

« Suite »

« Comment connais-tu un de mes noms ? » Je saute et essaye de plaquer le vieux au sol.

Il esquive, je retente en colère. Il me tape le dos avec sa cane.

[…]

- : « Je sais très bien ce que tu es Jiu et qui tu es.

En vérité ton nom complet est Jiu Wei Hu et tu es le messager d’Inari.

Ton coté espiègle se nomme Nogitsune et ton coté bienveillant se nomme Myôbu.

Je sais ce que tu caches dans la boite, ce sont tes perles d’âmes. » Je me calme, je tombe et chantonne

« Vous êtes sur ? »

- : « Moi et l’école Gène n’étions pas inconscient de ta dangerosité, c’est pour cela qu’ils m’ont ordonnés de t’aider

à te contrôler. Et ils avaient conscience que tu étais leurs seuls espoir car tu étais le seul capable de te générer aussi facilement de plus ils étaient informés du piège que leurs préparés les militaires. »

Je suis déboussolé, je suis perdu et troublé.

- : « Ne t’inquiètes pas, je vais t’aider à survivre en toute tranquillité et que les remords ne te rongent plus.

Je ne vais pas t’abandonner. »

Je soulève mon menton incrédule, son sourire remarquable me redonne ainsi espoir et courage.

- :

« Allez, sale larve on fait 1000 pompes ! » plaisante t’il, je rigole fatigué mais souris, oui souris.

J’entends à nouveau toutes les pensées du monde mais je ne m’en préoccupes pas, je souris juste.

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