Chapitre 19

- : « Comme tu dois le savoir, tu n’arrives pas à te contrôler. Fais appel à cette force. »

Je me remémore les fausses images que m’ont montré les militaires et m’imagine avec les corps des élèves de Gène en sang. Cette rage revient, Nogitsune revient.

- : « Très bien, attaque moi. »

Je n’ai pas le temps de riposter que je m’élance déjà. Crocs en avant et je tombe sur le vieux.

Il ne bouge pas, mon corps sur lui le bloque.

« Hi hi » je rigole et salive.

« Non, non ! » je hurle.

- : « Nogitsune. » Mon regard redevient flamme et ma colère me démange.

- : « Cette force noire te dévore de l’intérieur, il faut que tu l’as combatte. »

Mes pas ne m’appartiennent plus, le vieux s’est levé ; j’ai glissé à cause de ses prises d’arts martiaux.

- : « Il le faut. » Je suis maintenant dans un espace jaune et noir.

‘Où suis-je ?’ je me demande. Je marche et aperçois une personne.

« Excusez-moi, vous savez où nous sommes ? » La personne ce retourne, c’est moi-même mais avec des yeux noirs et avec une aura meurtrière. Je recule et dis

« Nogitsune ? »

( encore une fois imaginez qu'il n'y est pas tout ces détails)

- : « Tu parles trop » crache t’il. Il s’avance vers moi avec un sourire aux lèvres.

« Attends ! »

j’ordonne. Il m’attaque, j’esquive.

- : « Tu sautes assez bien petite gazelle. » Il me frappe, je souffre et je n’arrive pas à l’atteindre. Je sais que nos écarts de forces n’ai qu’un ravin sans fond. Je lui donne un coup de poing, il ne saigne pas.

« Écoute moi jusqu’au bout. »

- : « Tu crois vraiment que je vais t’aider, espèce de microbe ! » Je le fais tomber.

« C’est vrai que je ne suis qu’un faible qui utilise ton pouvoir mais finalement nous habitons dans le même corps, dans le même esprit et surtout nous sommes la même personne. »

- : « Mensonge ! »

« Tu n’es qu’une illusion qui me barre le chemin du pouvoir. »

- : « Je ne te laisserai pas faire ! », il me serre cette fois la gorge.

« Tu ne peux pas me tuer, tu sais ? J’ai une proposition pour toi. »

« Suite »

- : « Cours toujours ! Meurs, meurs ! » sourit t’il.

La salle devient noir de ténèbre et je dis avec assurance et souris sournoisement

« Je n’ai pas peur, vas-y tue moi mais tu décéderas avec »

- : « Tu ne veux pas quand même pas.. » il retire ses mains. Je le retourne en place de victime.

« Nogitsune, je te propose de t’allier à moi. Tu me confères ‘tes’ pouvoirs, ton total contrôle et je te promets que tu ne disparaîtras jamais. » Il se met en colère, me frappe. Je n’ai pas mal.

« Nogitsune, tu sais que l’on est tous les deux faible face à Myôbu. »

- : « Foutaises ! » me crache t’il au visage. Les flammes jaillirent de partout et j’ajoute

« Tu l’as cherché. » Il devient encore plus en colère et soudain il est souriant ; il disparaît.

Des images de mes parents qui me tabassent, des images des élèves de Gène morts apparaissaient.

Il veut me déstabiliser ?

- : « Je suis ta colère et ta peur Jiu, tu ne peux pas m’oublier. »

Des scènes de tortures défilèrent et je reste passible cependant une image me troubla.

Le vieux mort.

Il ricane, je respire fort.

Non...Non...Non...Je me gifle.

« Tu mens, il n’est pas mort. »

- : « Non, non ! » Je l’attrape, le colle au sol et lui mords le cou.