Chapitre 23

Je me réveille en sueur et rougissant.

Je brûle de chaleur, j’ai encore rêvé de cette femme.

Je secoues la tête pour la chasser de mon esprit et j’ouvre la porte coulissante.

Harakû est déjà parti à l’école alors je me dépêche de m’habiller et cours prendre un bus.

Aujourd’hui, j’ai décidé de marcher en ville et pour acheter aussi les courses.

Les ombres dansent sur les vitres et le soleil chauffe les sièges gris.

Je m’arrête et descends du transport.

Les immeubles sont toujours attachés au goudron.

Une légère brise souffle dans mes cheveux, une parfaite journée de marche.

Les fleurs de cerisiers virevoltent dans les allées et les petits moineaux sifflent dans les arbres. Je croise un marchand ambulant qui me propose plusieurs objets assez chères mais je refuse vivement.

Sans m’en rendre compte, je suis maintenant dans un parc.

Cet endroit est beau, la lueur des rayons de soleil se dessinent sur un étang calme.

Je suis dans un petit kiosque entrain d’écouter encore les pensées des gens.

Je m’avance plus près de l’eau et regarde mon reflet. Mes yeux scintillent et mon visage semble paisible cependant je viens de remarquer qu’une ombre derrière moi.

Une ombre qui semble humaine, je me retourne vivement ; il n’y a personne.

Mon regard revient à ce reflet mystérieux. Oui, elle est toujours là et c’est une femme qui sourit.

Je ne vois pas bien son visage et soudain je fais la réflexion qu’elle ressemble énormément à la dame de mes rêves.

Je me sens rougir, elle sourit encore.

J’entends enfin sa voix

- : « Jiu. » Elle sourit encore et je me sens gêné...Non ce n’est pas de la gène, c’est de l’impuissance comme si sa présence m’oppressait.

Je pars en déclinant mon regard du lac.

Je continus à me promener et j’entends répété dans un magasin, je prends quelques articles et un choc s’abat violemment sur moi que même je fais tomber les paquets de courses.

La voix résonne

- :« Tu m’ignores maintenant ? » Je halète, une personne se rapproche et commente effrayé

- : « Vous allez bien, monsieur ? Besoin d’aide ? »

Je le fixe en manquant de souffle.

Je réponds à la voix dans ma tête.

«  Qu’est-ce que vous voulez ? Qui êtes-vous ? » je tremble comme je savais déjà la réponse.

- : « Rejoins moi ce soir à l’autel de pierre près de chez toi, c’est un ordre. »

Elle disparaît et la tension baisse, je me relève et je rassure l’inconnu que ça va aller.

« Suite »

Le soir j'arrive plus vite que prévu, je vais donc au lieu du rendez-vous. Je dis

« Je suis là. » L’énorme présence est là et mes mouvements ne m’appartiennent plus ; je suis déjà en position de

soumission. Je suis choqué et la voix marmonne

- : « Mon petit Jiu, tu m’avais tellement manqué ; cela fait longtemps. » Je commence

« Qui.. »

Elle me coupe

- : « La ferme. Obéis à ta maîtresse. » Elle pose ses mains froides sur mes joues et je suis extrêmement apeuré.

- : « Je suis venue te voir, aujourd’hui. Accueille moi bien, s’il te plaît. »

« Je suis content de vous voir. » je cris sans mesurer mes paroles.

- : « Je souhaite te transmettre un présage. »

« Dites moi tout ! » sans comprendre le sens de mes dire.

- : « Là-haut, un messager divin est apparu pour moi. Une créature divine va bientôt apparaître et elle sera d’une extrême puissance. Je voulais te mettre en garde car les humains auront du mal à se nourrir. Voici mon message. » Elle s’assoit prêt de moi et ajoute

- : « J’aimerais bien profiter de toi, tu as tellement grandis, tu sauras peut-être me satisfaire. »

« Faites ce que vous voulez de moi, maîtresse. » Je lui annonce.

J’entends sa bouche s’ouvrir et sa langue se frotter contre ses lèvres mais elle finit penaude

- : « C’est bien dommage, il est interdit d’avoir des rapports sexuels avec ces messagers mais… » Elle s’approche et je suis impuissant ; elle cri

- : « Ah !!

Je suis désolée célestes créateurs, pardonnez-moi ; pardonnez ma maladresse.

S’il vous plaît ! S’il vous plaît ! Ah!! (ses cris sont déchaînés) »

Je me lève pour protéger ‘ma maîtresse’ mais une main se pose sur mon épaule et je tombe par la gigantesque puissance de l’âme. Je ne bouge plus et il n’y a plus aucune présence.

Et mon corps a l’impression d’avoir été manipulé. Je saute sur mes deux jambes et retourne à la cabane.

Quand je retire mon haut, un gros bleu s’est forgé sur mon épaule.

Mais qui étaient ces personnes, bon sang ?!!

Pourquoi j’ai obéis à cette femme ? Je suis son esclave ou quelque chose du genre ?!!

Je m’énerve et me remémore la scène, elle m’a manœuvré..Encore..J’ai été manié comme une simple terre qu’on

forme pour un pot.

Je ne m’occupe guère de ses présages et grogne ou jure de rage d’être autant faible..

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