Chapitre 5

Le soir fila à toute vitesse et la nuit finit finalement.

Je bois en ce moment même un chocolat chaud sur un toit d’une maison tout en observant la ville lumineuse

où la lune est énorme.

Je me lève et commente pour moi

« Allez, j’y vais ce sera bientôt l’aube. » Je disparais et rentre chez moi en enlevant mon unique masque. Je mange ensuite de la viande en me rappelant que je n’aurais pas de migraines aujourd’hui. Je prends ensuite mon vieux sac et ferme ma porte en laissant mes souvenirs noirs combler mon esprit. De me mes parents qui me baffent ;

de mon père bourré qui me frappe

de ma mère qui m’enferme à double tour et qui me désigne à ces amies comme un animal sauvage et précieux.

Je fais un sourire mesquin en me disant qu’au moins, ils doivent me chercher; ils doivent être inquiets

d’avoir perdu leurs ‘spécimen’ ou leurs ‘animal de foire’.

Je gravite les marches du lycée vers ma classe.

- : « Salut,ça va ? » demande la fille aux yeux verts.

Je ne réponds pas et elle commente

- : « Merci de me répondre enfin bref..Tu as quelque chose à faire, ce soir ? »

« Le travail, toujours le travail » je siffle.

- : « Quel égoïste »

Je ne lui avais pas fait un ‘lavage de cerveau’ ? Si..alors comment a-t’elle fait ? Je dois sûrement me tromper.

Les cours défilèrent vite et 17h sonnait enfin mon arrêt de cours.

Ce soir, je n’ai pas de travail. Je pourrais me reposer.

- : « Tu vas à tes emplois ? » questionne la fille.

« Pas aujourd’hui. » Elle me coupe

- : « Viens avec moi, alors. Il faut bien que tu te reposes de tous ces examens. »

« Je dois réviser d’ailleurs. » dis-je

- : « Mais t’es bête, on est en vacance vieux. » Elle me force ensuite à l’accompagner au restaurant, je me demande de quoi me veut-elle me parler. Nous nous installons à une table, une serveuse vient nous accueillir ;

elle me dit quelque chose mais je ne fais pas attention.

« Suite »

Je commence à dire alors que tous les regards sont posés sur moi

« Pose moi tes questions, veux tu. » Je m’en contre fiche qu’elle soit triste (les gens la fixent avec jalousie), elle pourra pleurer quand je ne serais pas là et qu’elle aura ses parents.

Moi, personne ne m’a jamais réconforté et je n’en fais pas tout un drame.

- : « Tu sais comment je m’appelle ? »

Je commente

« Bien sur que non. »

Elle souffle et parle

- : « Je m’appelle Shici et j’aimerais savoir d’où tu viens. »

« Je viens du lycée Kaisei. »

- : « Super information, je veux en savoir plus. Pourquoi tu es venu ici ? »

« Parce que je voulais venir pour votre merveilleuse école. »

- : « C’est sarcastique ? »brime t’elle.

Je révèle

« bien sur que oui, je n’ai que faire de cet institut »