Chapitre 10

Le ciel bleu, les arbres verts, les collines grises avec des champs sans vies voilà une partie du Japon Nord.

Le souffle du vent, le chant des oiseaux et la nature. Sans immeuble, sans pollutions.

J’ai du partir à la campagne. Je suis seul et je respire, marchant longtemps assez essoufflé et trouve une petite bâtisse en bois.

« Retour à la civilisation » je me marmonne pas content. Personne n’est à l’intérieur, je pose mon sac où dedans de quoi me nourrir, mon masque et une boite mystérieuse rustique.

Avant de partir Shici m’a ordonné de ne jamais la laisser ouverte et de rester chez un vieux dont je ne sais plus le nom.

Des brûlures me rongent le corps me faisant crisper et je repars dehors.

Visitons ! Hu hu , j’ai si hâte ! Pendant mon enfance, je sortais presque jamais de chez moi et être dehors n’est

pas dans ma culture ni mon enseignant, je la déteste.

Des sons s’entendant par tout et je n’arrive pas à me concentrer. Je me griffe contre beaucoup contre des branches, elles m’ essoufflent, espérant que j’arriverai à atteindre la vue.

Le paysage est dévasté par la sécheresse, la misère et les seules empreintes humaines sont recouvertes de lichens ou sont en ruines, l’atmosphère est triste et fade.

- : « C’est froid, n’est-ce pas ? » dit une voix, je tourne ma tête ; un homme en kimono regarde ce spectacle triste. Bizarrement, je me détends et reprends mes observations.

- : « Les champs de blés et de riz n’était pas terne à une époque, ils étaient d’une couleur claire et lumineuse comme cette soie. Tout ici a changé, il n’y a presque plus d’animaux. Les gens sont tous morts de maladies, de souffrances et de malnutrition ou d’un feu qui consumait toutes ces terres. Certains pensent qu’une malédiction du ciel est tombé mais personne n’a trouvé la vrai raison. Viens, rentrons. »

« Comment tu t’appelles mon garçon ? » demande t’il en me servant. Je ne réponds toujours pas et il siffle

- : « Tu n’as pas aussi besoin de savoir le mien, appelle moi Monsieur si tu le souhaites. » Je refuse sa salade et mange de la viande, je sens son regard sur moi. Je ne pose aucune question, je vais juste dans le lit préparé pour mon arrivé, j’observe le plafond bruns qui scintille. J’essaye de me détendre, une boule au ventre qui me fais un mal de chien.

- : « J’avais pas besoin de te réveiller, finalement, commençons l’entraînement. »

Aucune pensée n’arrive à mes oreilles.

Je bredouille

« L’entraînement ? ».

Il souffle en se retournant et disparaît

- : « Descend et remonte cette colline 100 fois pour commencer. »

Ordonne t’il. Je déteste vraiment les gens, toujours hypocrite.

« Suite »

Je me dirige vers ma chambre, il me barre le chemin et commente

- : « Sans, ce serait pas mal. » Comment il sait que je vais aller le chercher ?

Je ferme les yeux pas satisfait et obéis. Ma course devient répétitive et j’ai l’impression que le chemin est toujours plus difficile. Je me tiens le cœur et souffle, mes battements s’accélèrent.

J’ai mal, j’ai mal. Je crache de la salive et reprends mon souffle avec plusieurs respirations légères ou longues.

Faisant le vide en moi, le noir. Aucune pensée, juste le vent et moi.

Des images pas nettes s’accumulent dans mon esprit et des arbres blancs qui s’accrochent à ma conscience. J’ouvre les yeux, avance le pied lentement et j’ai déjà fait mille pas.

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