Chapitre 12

- : « Et 100, 101, 102,...105. Continu, allez!! » hurle t’il. Depuis le début d’après-midi, je dois faire des tractions, c’est

vraiment pas facile. Des sueurs coulent sur mes bras, mes jambes, tout mon corps.

Sous le soleil, en tee-shirt je transpire. C’est dur mais cela fait tellement du bien. Ce

matin, j’ai réussis à faire mille pompes demain, il en faudra

deux mille.

- : « Allez, tu n’es pas un crevette ; c’est quoi cette endurance ?!! » sauvageonne t’il.

Je l’observe, il est maigre et vieux. A quoi cela sert, au juste ?

- : « Parfait. Tu as quelque chose à ajouter ? »

« J’ai faim » j’annonce.

- : « Non » abrège t’il.

« Si, je ne mange pas de la viande, je.. »

- : « Tu vas quoi ? Me manger, peut-être ? »

rigole t’il.

- : « Je te croyais plus intelligent comme mec. » Je le fixe affamé, ma faim réclame.

 Cela va tellement vite..je me jette sur lui, malheureusement je me retrouve par terre.

Qu’est-ce qui vient de ce passer ? Je me retourne et il commente

- : « Ressaye. » Je me mords les lèvres et me lève vers lui en préparant mes crocs. Je retombe, un bleu à la figure.

- : « Ne fonce pas si précipitamment sans réfléchir et puis, c’est quoi cette position ?(Il est devant moi) la jambe

avancée, la main gauche ouverte comme tu es gaucher et ton autre main vers le bassin ; la bouche fermée. C’est mieux comme ça. » Je perds patience, je tombe ; je me fragilise et j’ai mal à la tête.

Les deux semaines sont passées et je suis toujours envies mais crevé ; j’ai très faim.

Tous les jours, j’ai appris de nouvelles techniques en me baladant en randonnées qui durait 3 jours.

On revient à la cascade et cette fois-là j’ai le droit de mettre mon masque, heureusement pour lui.

Les gouttes re-coulent et s’enfuissent dans mes vêtements, mon calme revint et le vide se transforme en écoute. Mes sens sont en éveils et j’entends d’innombrables sons qui proviennent de la foret.

Je me concentre, les écoute et les passe ; les affronte et résiste.

Mes yeux brûlent, j’ouvre ainsi les yeux sous le clair de la Lune ; des milliers de sentiments et de textes secrets

surgissent. Des plaintes, des remords...J’ai mal, cela me fait mal.

Non ! Courage, tu peux y arriver ; laisse toi aller. Je me détends et écoute à nouveau avec grande sagesse les désespoirs, les mœurs de cœur..Pour une fois, je me sens inutile à aider avant je ne pensais qu’à mon malheur si douloureux. Une rage nouvelle se rajoute dans mes sentiments.

L’eau tombe, mes yeux redeviennent coquelicot.

Je me calme.

« Suite »

Le vieux commence à raconter

- : « J’étais là quand tous c’est passé dans cette foret, je suis un dès seuls survivant. C’était vraiment un carnage, le feu détruisait tous avec la sécheresse de plus. »

Tout à coup, j’ai mal à la tête.

Je tombe, l’homme me cri quelque chose d’ innodible et je perçois des images : une falaise détruite par la mer, une pièce noir, des sourire noir, mes parents et leurs ceintures.

Des douleurs atroces me fait perdre connaissance.

[…]

Je me réveille et j’ai une faim de loup. Je me lève avec des courbatures. J’ouvre la porte, je grogne

« Aie, aie. »

***Téléchargez NovelToon pour profiter d'une meilleure expérience de lecture !***