Chapitre 16

Attention : Cet épisode aborde des thèmes qui peuvent heurter la sensibilité des lecteurs (violences, abus moraux, manipulation de corps, torture, etc..) Merci de votre compréhension.

La lumière me fatigue les yeux et des scientifiques avec leurs pinces, fouillent dans mon corps alors que je ne suis qu’à moitié réveillé.

La douleur m’a rendu muet et tremblant, la chaise qui s’est plié grelote avec moi et le masque chirurgicale du scientifique est rouge.

Quand je vois mon corps éventré dans ces lunettes, je vomis.

Laissant la bave ensevelir ma joue.

J’ai mal, j’ai mal.

Un bruit métallique.

[…]

Il n’y a plus personne, je perçois qu’un carré blanc du plafond qui s’enlève.

Un objet apparaît, elle descend vers moi en mouvement circulaire uniforme.

La peur me tétanise, je suis crispé. J’ai peur et je cris. Je hurle à l’aide, je supplie.

J’essaye de me débattre de l’emprise des menottes, je fulmine de rage.

Je rage, je cris, crache du sang et le grand noir ; la pointe de l’objet de torture.

De torture qui m’ouvre sans sentiment, sans faire d’effort et sans brancher. Mes yeux doivent être en orbite, et ma bave m’étrangle.

Une sensation d’étranglement me prends au désespoir.

Je pleure sans un bruit, mon corps est parti avec moi mais mon âme reste accroché à cette carcasse.

Je vois les sourire des soldats et des scientifiques qui notent, marquent et remarquent.

Je me meurs, me meurs. Tout est blanc et je me sens martyrisé.

Je suis mort.

[…]

Un bruit horrible secoue mon corps.

Je

me réveille brutalement, je me lève. J’ai mal à la tête et j’ai faim.

Mes mains tremblent, je soulève mon tee-shirt.

Mes plaies de mes anciens coups sont présents cependant je vois avec horreur deux grosses entailles qui me traversent le corps et qui jonchent mes tablettes de chocolats.

Je vomis en larme, je m’essuie. Je suis toujours dans la même salle. Combien

de jours sont passés ? Je suis vivant ?

J’ai faim, je tourne la tête. Rien à part mon sac. Je me lève, je n’ai plus de menottes.

J’attrape mon sac et l’ouvre. Je suis étonné, je range mes affaires ; une odeur horrible pue quelque part à l’intérieur.

« Suite »

Je cherche et trouve la chose, c’est ma précieuse boite que je ne dois pas ouvrir.

Je la détaille du regard et vois plusieurs nouvelles entailles.

Qu’est-ce qu’ils en ont fait, mandouille ?!

Je rage, je me calme et souffle. La lumière rouge clignote toujours dans la pièce.

Mes saucisses sont là et je souris. Oui, je souris pour des saucisses.

Je les mange ardemment sans m’arrêter. Je ne me fais pas la remarque de les chauffer, je les gobe juste.

Je fais une pause.

Je suis fatigué, tout d’un coup un bruit étrange a ouvert une fente dans le sol.

Je regarde autour de moi, je suis seul. Une mascotte sort. Je m’approche, elle n’a rien de particulier et je ne vois pas l’intérêt. Je me cale contre le mur.

Attends un signe de vie, je suis seul à nouveau. Je souffle et respire dans cette pièce trop brillante et déserte.

Je me lève, va vers le point rouge et siffle

« Il y a quelqu’un ? Hé ho ? Qu’est-ce que vous m’avez fait ? Les gens ? »

Stop, j’ai mal à la tête et ça sert à quoi de parler à cet objet ? Ne deviens pas fou, c’est ce qu’ils attendent. Je tombe contre le mur et m’endors.

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