Chapitre 14

Je me redressai, Chent me serrai encore plus fort ; endormi et sans bruit le rassura ensuite je m’enlevai de mon pot de colle. Je sortais de mon appartement en m’étirant comme chaque matin puis poursuivis ma route. Je m’enfonçai dans les innombrables couloirs de pierres et arrivai dans la salle commune où l’on mangeait.

Il n’y avait encore personne, ‘l’habitude de se réveiller tôt’ me commentai-je. Je prenais un plateau et m’engouffrais dans les tables jaunes souillées pour arriver à mon endroit préféré. Ici, il faisait froid ; la LED était usagée

et une cheminée en pierre plate d’un gris lunaire éclairait l’obscurité de la table.

Dans mon plateau repas il y avait essentiellement des produits locaux comme des prunes ou des mures, du thé.

- : « Je peux m’asseoir ? » sifflait une voix. Je levai la tête et Xya était là à m’observer. J’annotai

« Toujours dans la même routine, à ce que je vois. » Il référait

- : « Ah, je m’en souviens. A cette époque tu n’arrêtais pas de me fixer. » Je m’expliquais

« Tu m’impressionnais et je te trouvais plutôt beau. » Il notait

- : « C’est un sale boulot, et puis je savais ce que tu pensais de moi (je pouffe) Mais dis-moi tu as grandi depuis la dernière fois. »

« Tu m’énerves et oui, j’ai grandi ! Tu ne connais même pas la douleur de tuer ! Alors arrête de tous savoir. » Il

grognait

- : « Ah, bah bravo ! Tous le monde la connaît ! »

Pour me défendre

« Toi,

tu es froid et impassible. » Un long silence se poursuivait

puis il lâchait enfin

- : « Toi aussi, tu es beau. » Nous nous mirent à rire et j’allégeais

« Alors, tu fais équipe avec Échec ? Quand est-ce que ça vient les enfants ? » Il riait

- : « Oui mais il ne ce passe rien entre nous, tu es jaloux ? Ou plutôt.. » Je le coupai dans sa traînée en murmurant

« C’est parce que la fille que tu as connu n’existe plus et que tu ne veux pas la remplacer que tu ne veux pas faire d’effort pour être avec Échec ? »Il ahanait en se penchant vers moi

« Am.. »

Je l’arrêtais et me levai, il criait dans mon dos

- : « Card...Je...je t’aime. » Une personne m’interceptait en rugissant joyeusement

- : « Cardleuco ! Tu m’as tellement manqué ! ».

Échec me faisait face avec ses yeux de couleurs chênes.

« Suite »

Je regardai derrière nous, il s’approchait rapidement. Échec comprenait et chuchotait

- : « Il te titille toujours. » Elle m’avait alors amené dans sa chambre, son élève était là. Échec ordonna

« Va à la bibliothèque. » Il arrêtait de ce ronger les ongles et disparut en quelques secondes.

« Alors, comment ça se passe ? » demandai-je. Elle répondait en me servant du thé

- : « Mon apprenti est intelligent et il est assez doué. Mon allié est rigide mais je m’accroche pour lui prouver mais

capacités. Et toi, parle moi de vous. » Je jasais

« Chent est spécial à sa manière. Il est plus à l’écoute et il est diffèrent de tous les autres gens que j’ai rencontré ;

il est beaucoup trop familier ce qui me perturbe.. » Elle coquetait

- : « Il tient sûrement à toi, tu as de la chance..J’ai presque

envie de te le prendre. Et ces capacités ? » Je crachai

du thé, toujours aussi mauvais.

« Il est intelligent et c’est un très bon tireur et aussi agile. » Elle étudiait

- : « Mais sinon..tu as beaucoup plus de muscle à ce que je

vois..Je me demande si.. » Elle s’était approchée de moi, son genou sur la table et elle jouait avec ces doigts sur mon bras.

« Sûrement mais c’est pas moi qui t’intéresses, pas vrai ? » Elle se détachait de

moi et riait

- : « C’est vrai. » Nous avons discuté longtemps et en fin de soirée de revenais dans mon dortoir.

Un mot était écrit sur la table ‘test du jour 1, je suis parti ce matin pour l’examen. J’espère que vous allez bien. Chent.’

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