Chapitre 19

Dans la voiture, je n'ai pas pu m'empêcher de demander à nouveau à Batolo si son ami ne s’était pas trompé sur le compte de Ignacio.

Moi : Il est très loin de ressembler à un agent secret et de plus, je ne pense pas qu'il soit le genre de personnes à mentir sur son identité.

Batolo : Je ne sais pas quoi vous répondre, monsieur. Si vous voulez, je vais demander encore à mon ami s’il ne serait pas trompé sur la personne.

Je n’insiste plus sur le sujet. Je préviens juste Batolo qu’il doit trouver un centre de tire pour que Ignacio puisse se former, comme il le souhaite.

Nous ne tardons pas à arriver à l’entreprise, j’ai passé la matinée à programmer une campagne de vidéo publicitaire que nous devons faire prochainement, afin de lancer une nouvelle gamme de desserts. Je n’ai même pas eu le temps d’aller manger pour la pose du midi, tellement nous avons des choses à faire.

Il était 13 heure quand ma secrétaire est venu toqué à ma porte pour m’informer que Ignacio et sa femme m’attendais à l’accueil. Sans perdre de temps, je quitte le bureau pour aller les voir.

Ignacio commence à me sourire à peine qu’il m'a vu  s'approcher d’eux, moi aussi je lui sourit. J’ai l'impression que sa femme est plus intéressée par ce qu’elle voit, plutôt que par moi.

Moi : Vous avez fait vite. J’espère que tout s’est bien passé.

J’avais déjà saluer chaleureusement sa femme et lui, avant de dire cela, elle me dit tout à coup

Amanda : Votre entreprise est vraiment très grande et très jolie aussi, monsieur Lombardi. Si vous cherchez de nouveaux employés, je suis disponible..

Ignacio lui lance un regard désespéré quand elle dit cela, je lui répond avec sourire

Moi : Je vous promets de vous tenir informé si un poste se libère.

Je vois que ma réponse lui fait très plaisir, elle continue à regarder partout, elle s’est même un peu éloignée de nous. À ce moment-là, Ignacio me dit tout bas

Ignacio : Ne faîtes pas attention à ce qu’elle dit.

Ensuite, il ajoute.

Ignacio : Vous êtes libres pour nous accompagner dans l’appartement ?

Moi : Oui, évidemment. Je vais appeler Batolo pour qu’il puisse venir me chercher

J’étais sur le point de prendre mon téléphone quand il m’arrête et me dit

Ignacio : Vous pouvez venir avec nous dans la camionnette. De toute façon, mise à part nos vêtements, nous n’avons pas emmener beaucoup de choses

J’hésite à faire ce qu’il dit, surtout que sa femme sera là. J’ai peur de ne pas me sentir à l'aise

Moi dans ma tête : Qu’est-ce que je dois faire

Moi dans ma tête : Je n’ai pas envie de le contrarier. Même si je vais surement me sentir mal à l'aise, je vais accepter

Moi : D’accord. Allons-y alors..

Tout de suite après que j’ai dit cela, il appelle sa femme et nous quittons immédiatement le hall de l’entreprise.

Quand on n’est arrivé, Ignacio à insister pour que je m’assois devant, à côté de lui. Nous montons et sans perdre plus de temps, nous avons quitté le parking. Tout au long du trajet, personne ne dit rien. Il y avait clairement une tension dans cette voiture, Ignacio et moi, on n'arrêtait pas de se jeter de temps en temps des petits regards furtifs et des petits sourires. J’ai parlé uniquement pour lui indiquer la direction qu’il devait prendre.

Nous arrivons quelques minutes plus tard dans l’appartement, sa femme semble être aux anges

Amanda : C’est tellement grand, tellement bien rangers. J’ai déjà vu ce genre d’appartement seulement à la télévision.

C'est vrai que l’appartement est plutôt grand et bien situé aussi. Il est un temps, je l'utilise pour échapper à la pression que me faisait subir mon père. Je sais aussi qu’il à sa maîtresse qui habite aussi l’immeuble car nous possédons plusieurs appartements dans cette résidence. Mais je ne l’ai jamais rencontrée et je ne veux pas non plus la rencontrer.

Ignacio : Vous m'aviez pas dit qu’il était aussi grand et aussi beau que cet appartement.

Moi : Je suis ravi qu’il vous plaise. C'est un endroit très sécurisé, vous ne risquez pas d’avoir des problèmes ici.

Je me tiens dans un coin et je les regarde qui découvrent avec enthousiasme leurs nouveaux chez eux.

Moi : Je vais vous laisser vous installer tranquillement. Vous pouvez prendre le reste de votre journée si ..

Ignacio ne me laisse même pas terminer ma phrase, il me dit tout de suite

Ignacio : Je viens avec vous. Il est pas question que je vous laisse repartir seul.

J’ai l'impression que même sa femme a été surprise de sa réaction, tout comme moi. Mais j’avoue que cela m’a beaucoup plu aussi qu’il a insisté pour m’accompagner.

Après avoir fait la bise à sa femme, nous quittons immédiatement l’appartement et nous avons repris la camionnette.

Sur la route, l’ambiance était beaucoup plus détendue que quand il y avait sa femme. Cette fois-ci, on pouvait parler, rire , sans qu'il ait aucun gêne entre nous

Ignacio : Où est-ce que nous allons, Hugo ?

J’ai l'impression d’aimer encore plus mon prénom quand c’est lui qui le prononce, je lui répond

Moi : Nous allons faire les boutiques.

Il me regarde avec étonnement quand je lui ai dit cela, je sourit à sa réaction, avant de lui continuer à parler

Moi : Vous devez avoir un costume pour le travail. Nous irons en acheter, avant de retourner à l’entreprise.

Il me sourit après que j’ai dit cela, avant de me répondre

Ignacio : C'est d’accord. Dites moi juste quelle direction je dois prendre

Ça fait déjà quelques minutes que nous sommes dans la boutique, je lui fais essayer plusieurs chemises, vestes, cravates. J’ai l'impression qu'il n’aime pas trop ça , car il n’arrête pas de me demander

Ignacio : On n’a presque fini ?

Et moi qui lui répond à chaque fois

Moi : Presque. Vous devez juste essayer ça et c'est bon

Ignacio : Vous m’avez déjà dit ça au moins cinq fois.

Il me parle depuis la cabine de rechange, je suis mort de rire par son impatience. Ça se voit qu’il n’a pas pour habitude de faire ce genre de choses..

Alors que je venais de lui donner une ensemble de chemise et de costume à essayer, je vois plusieurs hommes armés pénétrer dans le magasin. L’un d'eux se dirige direct vers moi et me dit sur un ton bas

Homme masqué : Suivez-moi gentiment si vous ne voulez pas qu'il y ait un massacre ici.

Je regarde vers la cabine où se trouve Ignacio, j’ai décidé de faire ce que l’homme masqué vient de me dire, pas peur que ses collègues qui menacent les employés et les autres clients dans le magasin,  ne mettent pas en excursion ses menaces.

J’avance les deux mains en l'air, larme de l’homme masqué pointé derrière ma tête. Et à ce moment-là, au lieu de prier pour que Ignacio vienne me sauver, je fais l’inverse. Je prie pour qu’il ne vienne pas car je me rends compte que je ne supporterais pas qu’il lui arrive quelque chose à cause de moi

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