Chapitre 11

Point de vue de Ignacio

Quand monsieur Lombardi m’a proposé de le suivre, je ne pouvais m’empêcher de continuer à le regarder. . Je trouve ce monsieur impressionnant et plus je le découvre, plus je me sens fasciné par lui

Hugo : C’est justement vous que j’attendais. Je suis très heureux que vous soyez venu.

Cette phrase qu'il vient de me dire à eu  un effet inexplicable en moi, j’ai eu des frissons, comme s’il venait de me déclarer son amour.

Et moi encore plus stupide, je lui répond sans réfléchir

Moi : Bien je suis là, monsieur. A votre service pour tout ce dont vous voulez.

Moi dans ma tête : Sérieux Natcho ! Que veux tu dire par, pour tout ce dont il veut ?

Je me rends compte que je suis différent quand je suis en présence de cet homme, comme si j’avais du mal à contrôler mes paroles et mes actions…

Je suis vite redescendu sur terre quand j’ai vu que nous allions prendre l'ascenseur. Je déteste cette chose, je me demande même qui a eu la mauvaise idée d’inviter une chose pareille ?

Le pire est que monsieur Lombardi allait se rendre compte de mon côté vulnérable, quelle honte…

Hugo : Ne vous inquiétez pas. Je resterai près de vous. Vous allez voir, ça ira vite.

Il me dit cela sur un ton rassurant, après que je lui ai exprimé ma profonde peur d'ascenseur et même si j’avais complétement la trouille à ce moment-là, je ne pouvais m’empêcher de penser

Moi dans ma tête : C’est un vrai gentleman cet homme. Il arrive même à me rassurer, moi qui suis un homme. Imagine avec une femme…

J’ai commencé à respirer normalement à nouveau, quand nous avons enfin quitté cet objet de malheur. Ma peur des ascenseurs remonte à mon adolescence. J’étais venu pour la première fois dans la ville de Mexico avec mon père et nous avions pris l’un d’entre eux pour aller au rendez-vous qu’il avait, nous sommes restés bloqués dedans pendant plus de deux heures, avant que quelqu'un vienne nous sortir de là. J’ai failli m'étouffer à l’intérieur, j'ai cru perdre la vie pour de bon. Depuis ce jour, je redoute à chaque fois que je dois prendre cette chose.

Nous sommes arrivés dans le bureau de Monsieur Lombardi, je suis tellement impressionné par la grandeur et la beauté de ce bureau que je n’ai pas pu m’empêcher de faire un commentaire un peu stupide

Moi :  Votre bureau fait deux fois la taille de ma chambre et dix mille fois plus jolie aussi.

Heureusement, cela l’a fait sourire. Nous ne tardons pas à prendre place et tout de suite rentrer dans le vif du sujet. Je redoutais un peu pour parler à Monsieur Lombardi de mes conditions, mais je n’avais pas d’autres choix. Je savais aussi que j’allais devoir lui raconter mes problèmes, ce qui est une chose encore plus difficile pour moi de faire.

Moi dans ma tête : Qu’est-ce qu'il va penser de moi maintenant ? Que je suis un bon à rien, qui est même incapable de subvenir correctement aux besoins de sa famille ?

Et ça, je ne lui ai même pas raconté au sujet de ma mère Alzheimer et du centre où elle se trouve que je dois payer tous les mois. Mais j’ai été agréablement surpris par sa façon de prendre tout ce que je viens de lui dire. Il m’a proposé son aide, sans pour autant chercher à me minimiser et ça, j’ai beaucoup apprécié…

Hugo : On va faire une chose. Vous allez rester dans l’appartement jusqu'à ce que vous ayez terminé de payer votre dette. Ensuite, vous déciderez si vous souhaitez continuer à vivre là-bas. Si c'est le cas, à partir de ce moment-là, je vous ferais payer un loyer….

Quand il m'a dit cela, j’ai eu vraiment l’impression comme s’il me connaissait depuis longtemps et qu’il savait exactement quoi me dire pour me rassurer..

Moi dans ma tête : Je n’avais pas tort de penser que j’allais bien m’entendre avec monsieur Lombardi

Il a aussi accepté ma condition de suivre une formation pour savoir comment bien utiliser une arme, même si j’ai l’impression qu’il doute encore que je n’ai jamais été garde du corps, je ne sais pas pourquoi.

Dans tous les cas, je me suis senti rassuré qu’il ait accepté, car j’ai vraiment peur de mettre sa vie en danger sans le faire exprès.

Je ne sais pas pourquoi il insiste autant pour que je sois son garde du corps, mais j’avoue que son insistance me convient, surtout en ce moment. Et j’ai dû mal à cacher que, je suis très excité aussi à l’idée de travailler pour lui.et de savoir que je serais pratiquement tous les jours à ses côtés. C’est pour cette raison d’ailleurs que je n’ai pas eu beaucoup de mal à accepter ces conditions, même si pour certains, cela peut paraître beaucoup.

Par contre, pour le costume, je redoute un peu car ce n’est pas quelque chose que j’ai pour habitude de porter. Ceci dit, je ne suis pas contre non plus…

Moi dans ma tête : Il me propose même son appartement pour y vivre gratuitement et il est même disposé à me laisser dormir chez lui… cet homme est beaucoup trop gentil..

Au moment qu'il m’a demandé de lui enseigner la capoeira, j’ai ressenti quelque chose dans la façon qu'il s’était adressé à moi et me regardait. C’était comme si je me faisais draguer et le pire, je crois que ça m'a plu

Moi dans ma tête : Natcho, qu'est-ce qu'il t’arrive avec cet homme ? Pourquoi tu te sens aussi bien quand tu es avec lui ?

J’ai l’impression que je pourrais passer des heures à discuter avec lui, je ne m'ennuierais pas une seconde , c’est incroyable..

Comme si plus rien n'existait à part lui, plus de problème, plus personne d’autre n’a d’importance pour moi. Je suis en train de perdre la tête…

Nous ne tardons pas à quitter son bureau pour aller chez lui.

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