Je le sens beaucoup plus détendu, il recommence à sourire et bien entendu, moi aussi je me mets à sourire. Ignacio continue à parler, car il semble qu’il a encore une autre condition à m’imposer
Ignacio : Je tiens à suivre une formation, surtout pour savoir comment utiliser une arme. Parce que je n’ai jamais fait une chose pareille auparavant et j’ai peur de mettre plus votre vie en danger, plutôt que de la protéger.
Il éclate de rire en disant la dernière phrase, je suis toujours confus en ce qui le concerne. Comment peut-il dire qu'il n’avait jamais tenu une arme, s’il était un agent des services secrets mexicains ?
Moi dans ma tête : Je suis bien tenté de lui demander
Moi dans ma tête : Je n’ai pas envie de le mettre mal à l'aise. Je vais jouer son jeu
Moi : Vous n’avez jamais tenu une arme de toute votre vie ?
Ignacio : Non, jamais. Je vous le jure…
Il lève une main en l'air en disant cela, je suis bien tenté de le croire. Mais quand je repense à ces informations que m’avait donné Batolo sur lui, je suis encore plus confus. Peu importe ! De toute façon, j'avais obtenu ce que je voulais, qu'il devienne mon garde du corps. C’était tout ce qui comptait à ce moment-là pour moi.
Moi : Très bien. J’accepte votre condition. Je demanderai à Batolo de vous trouver un centre de tir où vous pourrez vous former. Vous avez d’autres conditions ? Parce que je vous assure que je serais prêt à toutes les accepter.
Je dis cela avec un large sourire, lui aussi éclaté de rire avant de me dire
Ignacio : Je ne sais pas pourquoi vous insistez autant pour que je sois votre garde du corps, alors que vous pouvez engager des professionnels pour ça …
Moi dans ma tête : Moi aussi, je me pose la même question. Pourquoi vous ?
Moi : Je pense que j’ai été impressionné par ces mouvements étranges que vous avez fait pour mettre hors d’état de nuire ses hommes.
Il éclate de nouveau de rire après que j'ai dit cela, avant de me répondre
Ignacio : C’est de la caipoila. Mon père m’à appris à en faire depuis tout petit, il était Brésilien…
Moi : Qu'en coïncidence ! Je reçois en ce moment des nouveaux partenaires qui viennent du Brésil. Vous devriez m’apprendre, c’était impressionnant..
Ignacio : Je vous apprendrai quand vous voudrez…
Je ne sais pas si c'est moi qui me fait des idées, mais j’ai eu l’impression pendant un court instant que nous étions en train de flirter..
Je suis très heureux d’apprendre plus de choses de lui, je ne sais pas si c’est le fait qu’il soit si différents de moi qui m’attire, mais une chose est maintenant claire dans ma tête, Polita à une fois de plus raison. Quelque chose chez cet homme m’attire et je ne sais pas encore quoi et pourquoi ?
Moi : Moi aussi j’ai certaines conditions pour le travail. J’espère que vous allez pouvoir les accepter
Je me suis dit, maintenant qu’il est disposé à travailler avec moi, soyons fou. Je ressens ce besoin de l’avoir le plus souvent possible à mes côtés, surtout pour comprendre ce que je suis entrain de ressentir quand je suis avec lui..
Moi dans ma tête : Pourquoi ne pas profiter de l’occasion…
Moi : Vous allez travailler six jours sur 7 et les jours où vous travaillez, il arrivera souvent que l’on soit en déplacement dans d’autres villes pour un ou deux jours. Vous risquez aussi de terminer très tard le plus souvent, c’est pour cela que je ne peux pas vraiment définir des horaires de travail. Et vous allez devoir porter un costume.
Je craignais que cela fasse beaucoup pour lui, je me demandais dans ma tête
Moi dans ma tête : Est-ce que je ne suis pas en train de trop lui demander ?
Mais avant que je puisse continuer à parler, il me répond tout à coup
Ignacio : Je suis d’accord. Il n'y a aucun problème pour moi.. Sauf que pour le costume, la dernière fois que j’en ai porté un, c’était pour mon mariage. Je n’en ai aucun chez moi
Il dit la deuxième phrase en souriant.
J’ai cru qu’il aurait pris plus de temps pour y réfléchir, mais j’avoue que je suis plus que ravi qu’il accepté aussi vite.
Moi : Ne vous inquiétez pas pour cela, nous irons en acheter. Dans ce cas, je vais prendre votre pièce d’identité pour l’élaboration du contrat. Et voilà, le montant du salaire que vous allez toucher tous les mois…
Je note le montant sur un bout de papier avant de le lui donner et dès qu'il l’a vu, il ouvrit grand ses yeux et sa bouche tellement qu’il était choqué…
Ignacio : Tout ça ? Ça paye bien ce métier….
Moi : La sécurité, ça paye toujours très bien…
En réalité, j’ai beaucoup augmenté sur la somme parce que je sais qu’il en n’aura besoin pour payer ses dettes. Mais ça, je ne compte pas le lui dire. Il me donne immédiatement sa pièce d’identité et je me rends compte que j’avais totalement raison en ce qui concerne son âge. Il est vraiment beaucoup plus jeune que moi, il à à peine 29 ans, alors que moi, j’en n’ai déjà 35.
Moi : Je vais demander à ma secrétaire de le scanner et d’élaborer votre contrat de travail. Ça ne vous dérange pas si je vous le rend plus tard ?
Ignacio : Non, pas du tout. Ma vie entière est entre vos mains à partir de maintenant de toute façon.
Je ne sais pas pourquoi cette phrase qu’il vient de dire à eu un effet inexplicable sur moi et mon cœur s’est mis à s’accélérer.
Moi : Très bien. Vous comptez retourner au village ce soir ?
Ignacio : En fait, je préfère ne pas prendre la route de nuit. Mais je n’ai pas d’endroit où passer la nuit non plus, je ne connais personne ici.
Moi dans ma tête : Je vais lui proposer de rester dormir chez moi
Moi dans ma tête : Je veux passer plus de temps avec lui. Je vais lui proposer de rester chez moi
Moi : Vous pouvez dormir chez moi. Nous avons beaucoup de chambre libre
Je lui dit cela avec un large sourire, dans l’espoir qu’il accepte. J’ai fait exprès de ne même pas prononcer l’appartement pour ne pas prendre le risque qu’il préfère y aller là-bas, plus tôt que d’aller chez moi.
Ignacio : Comment refuser de passer une nuit dans la propriété de la famille Lombardi ! Ce serait un vrai sacrilège…
Il le dit cela sur un ton dérisoire, cela me fait rire. J’ai l’impression d’être un enfant, tellement je me sens heureux qu’il ait accepté d’être mon garde du corps et de savoir qu’il sera tout le temps avec moi à partir de maintenant.
Je me mets immédiatement debout, j'avais déjà hâte de rentrer à la maison avec lui. Il se met aussi debout, dès qu’il m’a vu faire…
Moi : Nous allons à la maison. Vous devez avoir faim, fatigué aussi..
Ignacio : J’avoue que j’ai plus faim que je suis fatigué, je n'ai rien avalé depuis ce matin…
J’avais envie de lui proposer de l’emmener manger dans un restaurant, mais j’ai eu un peu peur qu’il trouve que j’en fasse trop. Alors, j’ai préféré envoyer un message à Polita en lui disant
Message : Je rentre à la maison avec un invité. S’il te plaît, prépare la table.
Nous quittons le bureau sans tarder …
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