Chapitre 15

Point de vue de Ignacio.

Si quelqu'un m’avait dit un jour que j'aurais fait monter monsieur Hugo Lombardi dans ma veuille carrosserie, je l' aurais traité de menteur.

J’avais tellement honte qu’il découvrit l’intérieur de ce tas de ferraille. Je pense que c’est pour cela que je n’arrêtais pas de parler, c’était comme pour essayer de cacher ma honte…

Moi dans ma tête : Quel gentleman ! Il n’a pas fait même une seule fois un mauvais commentaire sur ce truc.. Il est vraiment spécial, lui.

Je sais que beaucoup de personnes qui viennent dans le même milieu social et qui sont habitués aux choses luxueuses comme lui, n'auraient jamais accepté de monter dans une voiture en si mauvais état..

Moi : Je vais ralentir un peu. Moi, je suis habitué à conduire vite, surtout que je fais souvent de long trajet entre le village et la ville de Mexico. Alors, j’ai pris l’habitude de conduire vite.

Je parlais tellement que je n’ai même pas fait attention qu'il se sentait mal à l'aise à cause de ma conduite peu civilisée. Il faut dire aussi que comparé à un homme aussi raffiné que lui, je suis carrément un sauvage..

Hugo : Vous n’avez jamais voulu changer de voiture ?

Il me dit cela avec un petit sourire, je comprends très bien pourquoi il a dit cela. Qui n’aurait pas aimé changer de voiture, quand il possède un antique pareil ?

Mais c’est vrai aussi que j’y tiens beaucoup, car elle appartenait à mon père et c’est la seule chose qu’il m’avait laissé en héritage.

J’essaie de faire semblant que tout va bien pendant tout le reste du trajet, mais au fond,ça bouillonne, je ne sais pas pourquoi je suis aussi anxieux quand je suis en sa présence.

Déjà dans les escaliers, l’ambiance était plutôt étrange entre nous. On se lançaient des petits regards furtifs, comme deux personnes qui essaient de se séduire

Moi dans ma tête : Natcho, tu commences réellement à perdre la tête…

Nous ne tardons pas à arriver chez lui et j’avoue que je suis tellement surpris par la grandeur de cette demeure que je n’ai pas pu m’empêcher de faire un commentaire stupide

Moi : Ce n’est pas une maison ça, c’est un château…

Il me dit après en souriant

Hugo : Suivez-moi. Vous allez voir. Dès qu’on aura mis les pieds à l’entrée, Polita sera là, pour nous accueillir. C’est comme si elle avait un radar qui lui permet de détecter ma présence…

Je me demandais, qui est Polita ? Jusqu'à ce qu’il me présente la femme qui est sa cousine, d’après ce que j’ai compris. C’est une femme très charmante et j’ai l'impression qu'ils s’entendent très bien

Ce qui m’a le plus marqué, c’est quand il m’a présenté sa fille. Pour moi, c’était un honneur qu’il me la présente, encore plus quand j’ai compris qu’elle n’était pas comme les autres petites filles

Moi : Salut, Huyana. Moi, c’est Natcho.

Huyana : Natcho

C’était tellement mignon quand elle à répéter mon nom. Ça m’a vraiment fait chaud au cœur.

J’aime beaucoup les enfants. Peut être parce que je sais que je ne pourrai pas en avoir, car ma femme est stérile. Le médecin nous l’avait appris peu de temps après notre mariage, brisant ainsi mon rêve de devenir père. Mais c'est comme ça, c’est la vie.

Je sens que cela à beaucoup plus aussi à monsieur Lombardi de voir que sa fille semble plutôt bien m'apprécier.

Alors que nous avions quitté la chambre pour nous rendre dans la salle à manger, il était sur le point de me dire

Hugo : Ma fille est…

Je lui ai coupé la parole, car j'imagine qu'il allait me dire qu’elle n’est pas comme les autres et qu’elle est différente. Mais je voulais qu'il comprenne que ce n’était pas ce qui est important pour moi. Alors, c'est pour cela que je lui ai répondu

Moi : Elle est magnifique…

Tout allait super bien, on partageait un délicieux repas jusqu'à ce qu’arrive le père de monsieur Hugo et sa femme. Ce moment était tellement désagréable que je ne veux même pas y repenser.

Le plus important est que Hugo Lombardi n’est pas comme ses gens.. C'était exactement ce que je me disais dans ma tête quand je me suis retourné pour le regarder, avant de suivre Polita

Moi dans ma tête : Lui, il est spécial…

Quand j’ai fini de manger, j’ai demandé à Polita de me laisser appeler ma femme pour lui informer que j’allais rentrer demain matin et qu’elle devait se préparer, car nous allons venir vivre définitivement à Mexico.

Une fois de plus, elle a cherché à se disputer avec moi parce que je lui ai dit que je lui donnerai les détails demain. Bref, j'ai préféré raccrocher plutôt que de continuer à me disputer avec elle au téléphone. Surtout que Polita écoutait tout .

Polita : Suivez-moi. Je vais vous montrer la chambre où vous allez passer la nuit. Vous allez pouvoir prendre une douche aussi

Nous sommes arrivés dans la chambre, je la trouve vraiment grande pour une simple chambre réservée aux personnels.

Moi : Merci, Polita…

Elle me fait un clin d'œil avant de partir. Je la trouve vraiment très drôle, Polita

Après la douche, je me suis mis en tête de retrouver monsieur Hugo Lombardi pour le remercier pour tout ce qu'il fait pour moi et pour sa gentillesse. En pensant devant la porte qu’il m’avait indiqué comme étant son atelier, je vois la porte entrouverte. Curieux, j’ai décidé d' y jeter un coup d'œil.

Je suis surpris de voir monsieur Lombardi qui était entrain de danser et automatiquement, je me suis mis à sourire.

Moi dans ma tête : Il est vraiment rempli de surprise cet homme

Je décide de rester debout derrière la porte et de continuer à le regarder. Je ne peux pas m'expliquer ce que je suis en train de ressentir à ce moment-là. J’ai l'impression que cela me plaît de le voir bouger son corps et je peux rester là longtemps à le regarder faire.

Alors, quand il a enfin remarqué ma présence, je n’ai pas pu m'empêcher de lui dire

Moi : Vous aurez du continuer à danser. C’était très bien ce que vous faisiez…

Hugo : Oh non ! J’aime juste la chanson alors..

Moi : Non, mais c’était vraiment bien. Continuer, je vous prie

J’avais vraiment envie qu’il continue, mais je ne m’attendais pas à ce qu'il me propose de le rejoindre..

Moi dans ma tête : Pourquoi pas ! Cela peut être amusant…

Nous avons commencé à danser, je ne me souviens pas de mettre déjà senti aussi bien que comme je l’étais à ce moment-là et je voulais que cela ne s’arrête pas.

Moi dans ma tête : Est-ce que c’est normal que deux hommes se comportent comme on le fait nous ? Qu’est-ce donc ce sentiment que je ressens qui grandit dans mon cœur pour monsieur Lombardi ?

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