Chapitre 7

Polita me dit cela en me regardant avec son air de femme sur de ce qu’elle dit, à force, elle finit par me faire douter moi-même de mes propos. Je déteste quand elle fait ça, comme si elle connaissait tout de moi. Le pire est que je sais qu’elle à toujours raison.

Moi : Il vaut mieux que j’arrête d’écouter tes bêtises, je vais voir ma fille avant de perdre patience pour de bon.

Je me lève brusquement de mon siège et quitte la pièce, j’entend encore Polita qui me dit en haussant un peu la voix.

Polita: C’est parce que tu sais que j’ai raison, c’est pour ça que tu t'énerves.

Je fais semblant de n’avoir rien entendu. Je continue ma route .

J’arrive devant la porte de la chambre de ma fille, je toque avant d’entrer. Je vois l'éducatrice qui est en train de lui donner à manger. Huyana me regarde en me faisant un petit sourire, c’est tout ce dont j’aurais droit, je le sais déjà.

Moi : Salut ma puce. Papa est aussi très heureux de te voir.

Elle balance ses pieds et gazouille des choses, que même si je ne comprends pas ce qu’elle dit, je sais qu'elle est très contente de me voir.

Huyana : Baba, Baba

Moi : Oui, baba est là maintenant.

Je la serre dans mes bras, alors qu’elle continue à m'appeler baba

Éducatrice : Je viens de lui faire prendre sa douche, avant de commencer à lui donner à manger. L'orthophoniste à appeler aussi, elle à dit qu’elle viendra enfin de journée.

Moi : Merci beaucoup. Vous pouvez nous laisser. je vais terminer de lui faire manger.

L'éducatrice quitte la pièce, me laissant seule avec ma fille. Je ne sais pas vraiment si elle comprend tout ce que je lui dit, mais j’ai tout de même pris l'habitude de lui raconter ma journée et de lui parler de tout et de rien. Je me suis rendu compte que cela l’amuse beaucoup et je sais que tous les jours, elle attend pour avoir ce moment unique de complicité entre père et fille.

Je suis resté un long moment avec ma fille, avant de quitter la maison avec mon chauffeur pour me rendre au siège de l’entreprise avant la fin de la journée.Je devais avoir une réunion importante dans l’après-midi, car nous allons bientôt recevoir des gros clients qui viennent du Brésil et qui souhaitent créer un partenariat avec nous.

Au moment que j’étais sur le point de rentrer dans la salle de reunion, je vois enfin ma femme et comme si de rien n’était, elle vient pour m’embrasser, surtout pour faire voir aux employés qui nous regardent qu’elle à un couple parfait.

Rebecca : Je suis désolée mon chéri, d’avoir été absente pour ton anniversaire. J’avais un tournage super important à Milan, je ne pouvais pas le rater. Mais je te promets que je vais me rattraper.

Moi dans ma tête : C’est évident qu’elle est une actrice, car elle joue très bien la comédie.

Moi : Ce n’est pas le moment, Rebecca, on n’en reparlera plus tard. Au lieu de te pavaner ici à ne rien faire, tu devrais rentrer à la maison pour voir ta fille.

Contrairement à elle, moi je ne suis pas un comédien. Et j’avoue que je commence à avoir ras le bol de son comportement irresponsable. Rebecca est aussi actionnaire minoritaire, du fait qu’elle est mon épouse et la mère de ma fille, elle possède des actions dans l’entreprise, elle à exigé d’avoir un bureau rien qu’à elle au siège social sans que je ne sache pourquoi, étant donné qu’elle ne travaille pas ici.

Après que je lui ai dit cela, Rebecca s’est tout de suite éloignée de moi et son beau sourire hypocrite à vite fait de disparaître.

Rebecca : Tu n’avais pas besoin de me parler de cette façon non plus. Et en ce qui concerne ta fille, je….

Je lui coupe tout de suite la parole en lui rappelant

Moi : Je te rappel que c’est aussi ta fille, Rebecca

Rebecca: Wadervers ! Je n’ai pas le temps pour passer à la maison, je dois repartir tout de suite pour un tournage. Et de toute façon, elle à des centaines de personnes à son service cette gamine, c’est largement suffisant.

J’ai l’impression d'halluciner, je vais de surprise en surprise avec cette femme. Heureusement d’où on est débout, les gens ne pouvaient pas entendre notre conversation. Sinon, j’aurais eu honte. Tout de suite après avoir dit cela, elle s’en va furieuse. Je préfère secouer la tête et passer sur ce qu’elle vient de dire.

Je ne tarde pas à rentrer dans la salle de réunion où je resterais plus d’une heure, avant de retourner dans mon bureau. Tandis que j’étais affalé sur mon fauteuille assayant d’oublier la mauvaise rencontre que j’ai eu avec ma femme qui me pertube encore, j’entend toqué à ma porte.

Moi : Oui, rentrer.

Je vois que c’est ma secrétaire, madame Elisa Boral. C’est une dame de la cinquantaine  qui à d’abord été la secrétaire de mon père avant d'être la mienne

Elisa : Monsieur, l'accueil m’a prévenu qu’il a un homme qui demande à vous voir, mais il n’a pas de rendez-vous. Vous voulez que je le laisse monter?

Je suis surpris, parce que je n’attendais personne et dans mon agenda, je ne devais voir aucun client.

Moi dans ma tête : C’est peut-être encore un journaliste

Moi : Je vais d'abord aller voir qui c’est.

Elisa : Très bien, monsieur.

Je me lève tout de suite de mon siège et je quitte le bureau. Mon bureau se trouve au sixième étage, qui est le dernier du bâtiment, je prends l'ascenseur et j’appuie sur le bouton .

Quand l'ascenseur s’est rouvert, j’ai eu l’agréable surprise de voir que c’était Ignacio Benitez qui demandait à me voir et tout de suite, je me suis mis à sourire. Tout à coup, il se retourne pour me regarder et il me dit avec un large sourire

Ignacio : Vous êtes toujours à la recherche d’un garde du corps ?

Mon cœur s’est mis à battre la chamade et j’ai ressenti comme une sensation de bonheur m’envahir. C’était comme si la vie revenait à mon âme endormie.

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