Chapitre 6

Après des heures de route, nous arrivons enfin à Mexico. Et comme je pouvais m’y attendre, une dizaine de journalistes attendaient devant l’entrée de ma maison. Ils ont appris ce qu’il s’était passer au ranch, évidemment, ils veulent m'interviewé

Moi : Batolo, rentre sans t’arrêter, s’il te plait. Je n’ai pas de temps à perdre avec ces gens.

Le problème est que je n’aime pas les journalistes, j’essaie de les éviter le plus que possible. Même si parfois, c’est inévitable.

Batolo ouvre le portail automatique et fait rentrer la voiture, laissant les journalistes désespérés dehors.

Ma famille possède l’une des plus grandes villa de la ville de México, dans l’un des quartiers les plus huppés et sécurisés. Dans cette grande maison de 12 chambres à coucher, piscine, jardin, vivent moi, ma fille et ma femme quand elle n’est pas en voyage, y compris mon père, ainsi que Polita, ma grande cousine de six ans mon aînée, mais que je considère comme une sœur et quelques employés de maison. Polita et moi, Nous avons grandit ensemble depuis la mort de ses parents et on peut dire que c’est elle qui gère la maison

Justement, elle est celle qui vient toujours m'accueillir à chaque fois que je rentre.

Polita : Je me suis fait un sang d'encre quand j’ai su par la presse que tu avais été attaqué dans le ranch. Pourquoi tu ne m’a pas appelé, Hugo ?

Elle me tape sur l’épaule après avoir dit cela, je fais semblant d’avoir eu mal au bras.

Moi : Je suis désolé, Polita. Tu me pardonnes?

Nous nous dirigeons en même temps que l’on parle vers ma pièce préférée de toute la maison, mon atelier de peinture et il n’y a qu’elle, mise à part moi, qui à le droit de mettre les pieds dans cet endroit .

Polita : En plus hier, c’était ton anniversaire. Je t’avais préparé un beau gâteau pour que tu puisses souffler tes bougies, mais monsieur ne m’a même pas prévenu qu’il n’avait pas l’intention de rentrer.

Dès fois, j’ai l’impression que Polita se prend pour ma mère, tellement elle prend soin de moi. C’est la seule d'ailleurs à toujours se préoccuper vraiment de ce que je ressens, de ce que je veux..

Moi : Après la réunion que j’ai eu la-bà, qui à été assez éprouvante je dirais, j’ai préféré rester dormir sur place

Polita : Oui, mais tu aurais dû me prévenir. Et quelle idée aussi de programmer une réunion le jour de ton anniversaire ! Je suis sur que ta fille aussi aurait préféré que tu sois à la maison

Moi : Pour moi, c’est un jour comme les autres. D’ailleurs, en parlant de Huyana, comment se porte-t-elle?

Polita : Elle se porte bien, je pense. Ta femme par contre, elle n’est rentrer que pour dormir hier soir. Elle n’a même pas été voir sa fille

Cela ne m’étonne pas vraiment, car Rebeca n'aime pas notre fille. Ce n’est un secret pour personne. Mais ce qui me fait le plus peur, c’est le fait de savoir que tôt ou tard, Huyana en souffrira.

Nous sommes déjà arrivés dans mon atelier, j’ai pris place sur un fauteuil et Polita sur un tabouret.

Polita : D’après ce qui se disait à la télévision, un homme t’a sauvé la vie. C’est qui cet homme?

Moi : Tu ne vas pas le croire, Polita.

Je commence à raconter à Polita comment les choses se sont passées, ce que j’ai découvert ensuite sur Ignacio par le baie de Batolo et mon souhait que cet homme deviennent mon garde du corps.

Polita : Eh bien ! Il est impressionnant ce monsieur. Vu la façon dont tu parle de lui, c’était comme si tu l'avais connu toute ta vie. D’ailleurs, je ne t'ai jamais vu parler d’une personne avec autant d'enthousiasme

Polita me regarde avec un air suspicieux, elle me connait bien, elle s’est rendu compte que cet homme me fascine.

Moi : Tu ne serais pas impressionnée, toi, si tu avais vu tout ce que je viens de te raconter?

Polita : Dommage qu’il soit déjà marié, sinon, il serait le mari idéale pour moi.

Polita à toujours le don de me faire rire, quelle que soit la situation. J’ai toujours pensé qu’elle était mon anti-stresse

Moi : Je veux juste qu’il soit mon garde du corps. Je sens que je me sentirais plus tranquille ainsi.

Polita : Tu sais que si je ne te connaissait pas et que je ne savait pas que tu étais un homme marié, hétéro de surcroît, j’aurais juré qu’il te plait, cet homme…

Je suis choqué par ce que Polita vient de dire, car pour moi, il était impossible d’imaginer qu’une telle chose puisse passer , ne serait-ce que dans mon esprit. C’est même carrément impossible. Comment peut-elle même penser à une chose pareille?

Moi : Tu as perdu la tête, Polita? Je te rappelle que je ne suis pas seulement hétero, je suis aussi un homme marié. Tout comme lui, d’ailleurs. Tu ne devrais même pas penser ce genre de chose, encore moins les dires à haute voix.

Je réprimande Polita, mais au fond de moi, je me rends compte que je suis loin d’être convaincu par ce que je dis.

Polita : Hum. Tu peux dire ce que tu veux. Mais n'oublie pas que je te connais comme si je t’avais mis au monde. A moi, tu ne me trompes pas, Hugo Lombardie…

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