Chapitre 14

Je me suis mis aussi à sourire, avant que l’on continue à marcher pour se rendre dans la salle à manger. Je ne peux pas m'empêcher de penser à mesure que je le regarde avancer devant moi

Moi : Est-ce qu’on peut être plus parfait !

Nous arrivons dans la salle à manger, effectivement, la table était déjà mise comme l’avait dit Polita.

Ignacio : Ça a l’air délicieux tout ça !

Il dit cela après que nous ayons pris place pour nous asseoir. Sans plus tarder, nous commençons à manger. Je me rends compte qu'il avait vraiment très faim, car il mange avec apéritif.

Tout à coup, apparaissent mon père et Rebecca.

Roberto : Je ne savais pas que nous avions un invité. Qui est ce monsieur, Hugo ?

J’arrête tout de suite de manger et après avoir essuyé ma bouche avec la serviette, je décide de faire les présentations

Moi : Je vous présente Ignacio Benitez, mon nouveau garde du corps.

Rebecca : Ton nouveau garde du corps ? Je ne savais pas que tu avais l’intention d’en prendre un

Elle dit cela comme si nous deux, nous avions pour habitude de nous faire des confessions. Et tout de suite après, mon père vient y ajouter sa couche

Roberto : Depuis quand les simples employés mangent sur la même table que nous ?

Je suis choqué par son attitude, d’autant plus que j’ai l’impression que Ignacio commence à se sentir gêné. Pourtant, il se lève tout de même pour donner la main à mon père en disant

Ignacio : Je suis enchanté de faire votre connaissance, monsieur.

Évidemment, mon père ne lui prend pas la main en retour. Je ne sais ce que mon père a avec les gens qui viennent d’un milieu modeste, mais il a toujours tenu à mettre une distance entre nous et eux.

Moi dans ma tête : Je me sens gêné, j’ai envie de lui demander

Avant même que je puisse dire quoique ce soit, Rebecca vient ajouter de l’huile sur le feu

Rebecca : Pour une fois, je suis d’accord avec Don Roberto. Les employés n’ont pas leur place Ici

Ignacio se lève immédiatement de la chaise et prend son assiette dans la main et dit sur un ton plutôt calme

Ignacio : Vous avez raison. Veuillez m'excuser. Je vais terminer mon repas dans la cuisine. D’ailleurs, où se trouve la cuisine dans cette baraque ?

Je n’ai pas pu m’empêcher de rire, je me rends compte que mon père et Rebecca me regardent choqués. Je les ignore complètement. Polita arrive à ce moment-là là et je lui dis

Moi : Polita, conduit Ignacio dans la cuisine, s’il te plaît.

Tout de suite après que j’ai dit cela, Ignacio s'est mis à suivre Polita, après m’avoir fait sourire.

Roberto : Je te comprends de moins en moins, Hugo. Qu’est ce qu'il t'a pris de faire venir s’asseoir cet homme ici ? Maintenant tous les employés vont penser qu’ils peuvent venir s’asseoir ici pour manger quand ils veulent

Rebecca : Après, c’est moi qui ai des mauvaises habitudes ici…

Je préfère ne pas prêter attention à ce qu’il dit, je n’avais tout à coup plus d’appétit. Je me lève immédiatement de ma chaise et leur dit juste

Moi : Je suis fatigué. Je vais prendre une douche…

Je me retire avant même qu’ils puissent dire quoi que ce soit. J’avais l’intention de me rendre dans la cuisine pour m’excuser auprès d' Ignacio. Mais à la dernière minute, j’ai changé d’avis.

Moi dans ma tête : Il vaut mieux éviter encore un autre moment gênant

Je me dirige finalement dans ma chambre comme je l’avais dit, pour prendre une douche et me changer.

Après avoir terminé, je quitte la chambre pour me rendre dans la cuisine, dans l’espoir d'y trouver Ignacio. Mais je ne le trouve pas. Je trouve Polita, qui me dit que celui-ci s’est rendu dans la chambre où il va passer la nuit, pour prendre une douche

Polita: Il avait appelé sa femme pour lui informer qu’il allait rester. J’ai l'impression qu’ils se sont disputés au téléphone. Après, je l’ai conduit dans la chambre. Je comprends pourquoi tu es aussi obsédé par ce mec. Il est non seulement beau, mais c’est aussi un ange le gars. Je n’ai jamais rencontré une personne aussi décontractée. Il te met tout de suite à l’aise…

Elle me dit sa dernière phrase avec un large sourire, ce qui me fait rire aussi. Je commence à marcher pour me rendre dans mon atelier, elle me suit au pas.

Moi : Je ne suis pas obsédé par lui. Je le trouve juste, intéressant…La preuve, toi aussi tu le trouve intéressant.

Polita : Ouais ! Juste intéressant, hein .

Moi : Je ne sais pas ce que tu veux insinuer, Polita, mais arrête ça tout de suite. Tu imagines si quelqu'un d'autre t’écoute, qu'est qu’il va penser…

Polita : On s’en fout de ce qu’il pense…Bref. Je vais arrêter de t’embêter, j’ai des choses à faire…

Aussitôt qu’elle a dit cela, elle quitte la pièce. Je secoue la tête, comme pour faire évaporer ses bêtises de mes pensées..

Je me dirige vers mon enceinte bluetooth, que j’allume, avant de mettre un peu de musique. Je ne sais pas pourquoi, je me sens de très bonne humeur et j’ai l’impression que la présence de Ignacio en est pour beaucoup.

Je lance une musique avec mon téléphone et naturellement, je commence à bouger un peu ma tête et mon corps, car j’adore la chanson qui est en train de jouer. Je ne fais pas attention à rien, je me laisse juste aller par le son et je chante en plus en même temps.

Jusqu'à ce que je me retourne pour voir Ignacio qui me regarde, debout derrière la porte de l’atelier.

Moi : Vous ? Ça fait longtemps que vous êtes là ?

Ignacio : Non, juste quelques minutes. J’ai trouvé la porte entre ouverte alors…

Moi : Encore Polita ! Elle oublie à chaque fois de fermer la porte. Rentrez, je vous prie.. c'est mon atelier.

Je lui dis cela avec un large sourire, il referme la porte avant de s’avancer vers moi. Et là, il me dit avec un large sourire

Ignacio : Vous aurez du continuer à danser. C’était très bien ce que vous faisiez…

Je me suis mis à rire, je me sens tout à coup très timide, avant de lui répondre

Moi : Oh non ! J’aime juste la chanson alors..

Il ne me laisse pas terminer ma phrase, il me dit toujours en souriant

Ignacio : Non, mais c’était vraiment bien. Continuez, je vous prie

Moi : D’accord. Je le fais uniquement si vous m'accompagnez.

Je m’attendais à un refus, mais je suis surpris quand il me dit

Ignacio : C’est d’accord. Mais je vous préviens. Je risque de vous marcher sur les pieds.

Moi : Ce n’est pas grave. On se marchera mutuellement sur les pieds.

On s’est mis à rire de plus belle, alors qu’il s'approchait de moi. Je lui tiens une main et dépose l’autre sur sa hanche et nous avons commencé à danser. Je me suis amusé à le faire reculer, avancer, tourner, on n’est morts de rire. Ce moment est magique, c’est comme s’il était suspendu dans le temps. J’aurais aimé que cela ne se termine jamais

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