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Corps à corps

Bien qu'elle l'ait insulté de tous les mots en ne cessant de gigoter, Jagger avait fini par retirer les sous-vêtements de Livi, qui se trouva pour la première fois nue devant lui. L'humaine serrait les points cherchant à se retenir d'envoyer son poing dans la figure du suceur de sang. De toute les façons elle ne pouvait pas, sa poigne était bien trop forte sur ces poignets retenus au-dessus de sa tête par une seule de ces mains. Elle fut davantage compressée contre le mur et le roi se serra tellement contre lui qu'elle senti, malgré le pantalon du brun, que celui-ci bandait.

Elle se tendit immédiatement. Jamais elle ne s'était encore retrouvée dans une telle situation. En fait elle ne se souvenait même plus de ces nuits passées avec un quelconque homme ? Avait-elle déjà couché avec quelqu'un ou était-elle vierge ? Avait-elle seulement déjà eu un copain ?

— Je vais dresser ton corps à répondre au moindre de mes désirs. Je vais te rendre tellement docile et dépendante de moi, que tu n'arriveras plus à vivre sans mon pénis en toi. Cela va te dégouter de toi même mais tu ne pourras rien y faire.

Le murmure du roi au creux de son oreille la frit frissonner, comme la caresse de sa bosse contre la raie de ces fesses.

— Plutôt crever que de réclamer ta pauvre saucisse fripée qui te sert d'engin, grogna Livi qui aurait sans doute mieux fait de se taire.

Comme il le lui avait demandé, Livi le tutoyait maintenant, mais ça ne donnait que plus d'impact à ces mots.

— Tu vas vivre tellement de désillusions chaton, ajouta-t-il d'une voix langoureuse en lui caressant les fesses.

Livi, dont les joues avaient rapidement rougi, était sur le point de le repousser lorsqu'elle sentit un doigt chercher son entrée. Elle se contracta immédiatement, hors de question qu'il fourre son doigt dans un endroit pareille.

— Chut mon chaton, détend toi, murmura-t-il en venant poser un baiser presque tendre sur sa jugulaire.

Elle frissonna de nouveau en sentant ces canines lui frôler la peau.

— Ce n'est pas toi qui a un doigt dans le cul connard, lâcha-t-elle d'une voix crispée.

— Non en effet et je ne compte pas l'enlever, tu viens même de gagner le droit de le garder un peu plus longtemps.

Livi chercha à enlever l'intrusion en se débattant, ce qui réussit puis qu'il retira son doigt.

— Très mauvaise idée, dit le vampire. Tu ne fais qu'empirer ton cas.

Il la jeta alors au sol et la blonde ayant encore son pantalon et sa culotte au niveau des chevilles ne sut reprendre son équilibre et tomba lourdement sur le parquet en s'éraflant moyennement les avant-bras. Le brun vint s'assit alors sur elle, lui retira complètement son pantalon puis d'une faible résistance, la blonde finie par lui écarter les jambes. Jamais l'humaine ne s'était retrouvée dans une position aussi déshonorante. Elle chercha alors à se retourner et Jagger l'y aida en souriant avant de s'allonger complètement sur elle. Il était bien plus lourd que Livi qui se retrouva immobilisé, la poitrine compressée par son torse.

— Je ne pensais pas que tu préférais faire ça allonger mon chaton, souffla le suceur de sang, un sourire vicieux aux lèvres.

La blonde regretta de s'être retourner. Il avait maintenant un vu imprenable sur sa poitrine, qu'il se permis de lécher en insérant son doigt en elle. Elle serra les dents, il commençait à la fouiller, et cette sensation lui était plus que désagréable. Après tout c'était par là qu'elle évacuait son trop plein de nourriture.

— Si tu fourres ton doigt là-dedans, je te pisse au visage, menaça-t-elle.

— Essaye juste pour voir, taquina-t-il en appuyant son doigt contre son entrer.

Livi senti son indexe élargir son trou et se paniqua.

— A-Attend ! Ne fourre pas ton doigt là-dedans, c'est dégueulasse.

Le bruit du suçon, qu'il était alors entrain de lui faire, raisonna dans la pièce alors que cette situation semblait durer une éternité à la blonde. Le vampire semblait prendre un plaisir fou à la marquer, il laissait des suçons partout sur son cou, sa poitrine, son ventre et même ces cuisses en même temps que le doigt du souverain jouait avec son anneau de chair. Il s'amusait à la caresser durement, appuyer dessus sans que son doigt n'y entre pour autant.

Finalement satisfait de la docilité dont avait fini par faire preuve Livi, Jagger considéra que cela était assez pour aujourd'hui. Il retira alors son doigt et posa un baiser chaste sur ses lèvres mais la blonde faillit bien le mordre. Cela fit seulement sourire le brun.

— Tu peux te rhabiller, lui dit-il en se relevant et en s'époussetant. Demain 13h30 et ne soit pas en retard cette fois chaton ...

C'est officiel, elle détestait ce surnom. Livi serra les dents pour ne pas répliquer et passa de nouveau ces sous-vêtements puis ces habits. Elle avait des marques rouges visible partout, sans compter que son état ne cachait rien de ce qu'il venait de se passer. À force d'y passer sa main, elle avait les cheveux en désordre, les joues rouges et les yeux brillants. Elle ne comprenait pas comment elle avait pu ne serait-ce que commencer à réagir aux attouchements pervers de ce demeuré.

Elle le haïssait, il venait partiellement de forcer son intimité et avait ravager son corps de suçons et à présent il était confortablement assis à son bureau comme si elle n'était pas là. Livi se retint de lui balancer sa chaussure en pleine face, de toute façon il l'aurait arrêté bien avant, puis quitta cette maudite pièce en prenant soin de claquer la porte.

Lucan remarqua l'état de la blonde et se mis à sourire.

— Je vous l'avais dit, lui fit-il remarquer.

— Oh ça va hein ! Beugla la blonde.

Ce fut la première fois qu'elle le vit sourire. Habituellement il ne lui accordait qu'un vague regard neutre, mais pas cette fois.

— La prochaine fois vous viendrez à l'heure, ajouta-t-il en la laissant entrer dans la bulle.

— Gnagnagna, lui répondit Livi en s'éloignant déjà en direction de sa chambre.

Elle prit la peine de fermer la porte de sa chambre, bien que ça n'avait aucune utilité vu qu'il n'y avait plus de verrou, puis s'en roula dans les draps. L'humaine n'en sortit même pas pour dîner, puis qu'elle avait fini par s'endormir, en ronchonnant.

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