CHAPITRE 15

     Depuis leur échange, la relation employé-patron s'atténua. En effet, Monsieur Rockbell prit de ce pas l'habitude de la complimenter sans raison apparente. Des compliments à fortes connotations sexuelles du style << vous avez un royal postérieur >> ou encore << avec ce volume mammaire, vous pouvez nourrir tout un pays >> le plus surprenant, ce qu'il le disait avec une facilité déconcertante et un humour vache.

Les jours s’enchaînaient au restaurant sous la supervision stricte d’Andrew Rockbell. Chacun donnait le meilleur de soi, mais l’ambiance restait tendue, marquée par ses critiques acerbes et ses attentes élevées.

Se rapprochant d'Emmanuella :

-Mademoiselle Santos, je souhaite vous voir dans mon bureau à la fin de la journée, ordonna le sexagénaire, sans qu'un simple regard n'y suffise.

À la fin de la journée, comme convenue, la mère de Kana se dirigea vers le bureau de son supérieur, son cœur lourd de pressentiments.

Arrivée devant la porte, elle marqua un bref moment d’hésitation avant de frapper doucement. Après un moment qui lui parut une éternité, la voix calme et autoritaire de l’intérieur lui accorda l’autorisation de pénétrer.

- Entrez, déclara la voix avec une froide neutralité.

Emmanuella prit une profonde inspiration avant de franchir la porte, ses mains tremblantes trahissant une nervosité qu’elle avait peine à dissimuler.

- Bonsoir, Monsieur, salua-t-elle d’une voix douce, cherchant à dissimuler toute trace de peur ou de tension.

- Bonsoir, répliqua-t-il, d’un ton posé. Prenez place.

Elle s’exécuta sans attendre, prenant place sur la chaise en face de lui. Son regard croisa brièvement celui d’Andrew Rockbell, dont l’apparence imposante et le regard perçant avaient le don de semer un malaise presque immédiat. Elle attendait, sans savoir à quoi s’attendre, mais un étrange sentiment de malaise s’insinuait en elle.

- alors ma proposition, avez-vous réfléchi ?

- non, déclara t-elle, de façon directe, Je préfère ne pas y réfléchir car je n'accepterai pas, avoua t-elle

- Emmanuella...pourquoi me refusez-vous ? Je promet de faire de votre vie un paradis

- ma vie est déjà paradisiaque, monsieur. Merci. 

- donc pour que vous veniez à moi, votre vie doit être cauchemardesque ?...j'en prend note. Vous pouvez disposer.

- comment ça, cauchemardesque ? Demanda t-elle l'inquiétude lui étant monté à l'encéphale.

- vous pouvez disposer maintenant, lança t-il sèchement.

Elle disposa comme ordonné après avoir bredouillé un << veuillez m'excuser >>.

Sortie du bureau de son supérieur hiérarchique, Emmanuella était à présent craintive pour sa position au sein de son travail. la peur s'instaurait. Qu'entendait-il par << votre vie doit être cauchemardesque >> ? Si elle se confrontait, elle risquait de compromettre son emploi alors que l'avenir de sa fille nécessitait des fonds financiers, et elle savait que tout risque pouvait lui être fatal.

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Bon je sais pas quoi dire hein...en fait ne lisez pas ce message. je l'ai écrit comme ça je déconne ! juste pour vous rappelez encore une fois combien cette histoire est importante pour moi 🫶🫶 c'est un rêve de gamine en vrai.

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