Chapitre 19

Décembre 1854

Cela faisait maintenant plusieurs années que le petit garçon qu'on avait décidé de nommé Keith vivait au duché. Les premiers mois de son emménagement se passaient très bien jusqu'à ce que le jeune maître fasse une soudaine crise de colère, mettant les domestiques et le garçon en mauvaise posture face à la maîtresse. Le garçon à qui dame Katherina avait demandé d'un ton doux d'accompagner son fils partout où il irait pour le reste de sa vie, voyait sa tâche se rendre difficile à cause du mauvais caractère du jeune maître. Celui-ci étant grincheux à longueur de journée, encore plus quand il devait partager la même table que son petit frère âgé de dix ans. Les deux frères ne s'appréciaient pas trop, du moins l'aîné n'appréciait pas le cadet de ce ce que l'on pouvait constaté ce qui jetait souvent un froid.

Certe nuit de décembre, dans le froid de l'hiver un corps emmitouflé dans un plaid était porté par un jeune homme dans la vingtaine. Le jeune garçon semblait inconscient, son visage et ses lèvres étaient si pâle qu'ils le ferait passer pour un mort. Le jeune frère Wesley était agenouillé depuis des heures devant la chambre du maître qui était rentré de la frontière il y a deux jours, celui-ci refusait de voir son jeune fils ne serait-ce qu'une seconde et sa mère depuis longtemps l'avait congédié dans une autre résidence encore plus éloigné du duché que celui de son frère. Laissant dans son cœur un sentiment d'amertume et de colère envers ses parents et son frère qu'il admirait secrètement depuis enfant. Mais lui aussi le méprisait et détestait, il avait bien vu les regards froids et dégoûtée qu'il lui jetait à chaque fois qu'il devait partager la même table lors des dîners.

Le corps enveloppé fut déposé sur un lit et une paire de lèvre se pressa durement sur les siennes sèche. Papillonnant une paire de yeux orageux s'ouvrir un soupir tremblant échappa au propriétaire. Soupir qui fut happé par une paire de lèvre chaude et charnue. Le corps gisant lascivement sur les draps, le corps fut pressé avec fermeté faisant halèté le corps en dessous, à cause du frottement de sa partie inférieure. Ils ne se parlaient pas, car il n'y avait rien à dire et aucun mot ne serait assez puissant pour décrire l'atmosphère dans la pièce et ce qui grandissait entre eux. Leurs corps se frottaient plus durement et la chaleur devint plus étouffante. Une langue chaude vint caresser ses lèvres dans une permission silencieuse de pénétrer ce palais chaud et humide rejoindre sa jumelle, en parfait accord les deux muscles se rejoignirent et entreprirent un balais langoureux. Toujours habillé leur partie inférieure s'entrechoquèrent désireux de se libérer d'un désir poignant, au porte de l'extase tous les deux dans un accord tacite leurs yeux se croisèrent et leur âme se connectèrent. Les deux explosèrent ensemble dans la chaleur et le secret de cette chambre qui avait été comme une prison il y a quelques temps.

Le corps pâle autrefois emmitouflé dans le plaide était maintenant teinté de rose et de rouge.

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