La petite servante se mit à trembler réalisant l'erreur grave qu'elle venait de commettre. Katherina alla pour giflée la fille, quand une main reteint son poignet, l'arretant dans son action.
- Conduit moi à l'étage
Sans même un regard pour sa maîtresse, encore plus effrayé par son maître, elle ouvre la marche conduisant à l'étage. Chaque pas de son mari était comme l'alourdissement d'un poid sur sa poitrine auquel on ne cessait d'ajouter. Son cœur battait à mille à l'heure et ses mains étaient moites, comment une telle chose avait pu arriver ? Comment son secret avait il être pu dévoiler ainsi, au grand jour, sans qu'elle n'est eu la chance de s'imaginer une autre issue. Elle aurait dû avoir le temps de trouver un autre parcours autre que celui-ci aux événements et il le faut, même dans le désespoir.
- Mon mari...
Elle se tut ravalant ses prochains mots, le regard sévère adressé suffisait pour lui faire comprendre que le moindre geste lui coûterait bien plus que ce simple avertissement. Le duc Wesley n'avait jamais porté la main sur sa femme, mais face à la trahison un homme pouvait passé de la douceur aux pires sévices. À l'étage où résonnait les cris aigus de l'enfant, les domestiques s'agitaient comme des fourmis dans une fourmilière. La présence du maître de maison remarqué, tout activités cessèrent et échines se courbèrent. Et la porte d'une chambre tout au fond du couloir fut poussé délicatement, et là dedans, sur un lit, un enfant était posé une jambe enroulé dans un tissus par ce qui semble la domestique près du jeune marmot à en juger sa posture près du lit.
- Qu'en est-il ?
- Maître !
La boniche se jetta à ses pieds, elle seule savait ce que lady Catherina faisait subir aux bonnes qui la mettait en mauvaise posture, et elle était celle qui jouait ce rôle en ce moment, car responsable de gardé l'enfant illégitime de sa maîtresse, elle venait de commettre l'erreur à ne pas commettre.
- Cette servante vous prie de l'épargner !
- Je ne suis pas celui qui doit faire preuve de clémence, va plutôt gémir au pied de ta maîtresse.
Le cœur de la dite maîtresse venait de s'effondrer, car jamais son mari ne lui avait parlé ainsi et jamais il ne l'avait regardé sans cette lueur de douceur dans les yeux. Mais aujourd'hui il n'en était plus que dédain et mépris à croire que rien de tout ça n'ait toujours été qu'un mirage. Elle a toujours vécu entouré de gens qui l'admirait et qui la respectait, la seule fois où elle était sur le point de tomber en disgrâce, sa bonne étoile a continué à briller. Aujourd'hui rien de tout ça n'était, finalement on dirait que sa bonne étoile s'était éteinte.
- Qu'est-ce ?
- L'enfant de madame.
La petite bonne répondit la tête baissée, elle ne voulait pas croisé le regard de madame, sachant déjà qu'elle ne pourrait plus revoir sa famille et ses sœurs.
Le duc pivota la tête en direction de sa femme et lui dit.
- J'aurais pensé que vous aviez un minimum de considération pour moi en votre cœur. Ce que j'ai cru voir en vous n'était qu'une illusion lointaine et je me rend maintenant compte que vous n'aviez pas plus de principe qu'une simple courtisane dans un bordel.
- Sort
La bonne ne comprenant pas leva la tête vers sa maîtresse.
- Je t'ai dit de sortir !
La fille fut traîné par les cheveux jusqu'à la porte où elle se fit assaillir de coup de pied.
- Cessez ! cela ne vous servira à rien de vous acharné, vous avez été la seule fautive, cessez donc de vous salir encore plus, vous patogez déjà dans la boue.
- Mais...
À présent seule son mari lui faisait directement face, son visage souriant était maintenant froid et sévère. Comment ils étaient arrivés à cette situation ? Aucune justification ne lui venait, car très flagrant les preuves de son infidélité étaient bien présentes.
Dans un élan inattendu, le duc s'approcha d'elle en deux enjambées et la plaqua sur la commode près de la porte et lui coinça le bras derrière le dos.
- Ne faite pas quelque chose que vous regretterez !
Elle cria la panique trahissant sa voix.
Son mari n'était plus dans son état normal et elle devait l'empêcher de commettre quelque chose d' irréparable. Le pire s'était devant son fils, elle ne le supporterait pas laisser son fils la voir dans cette position.
Mais peut importe ce qu'elle pouvait dire rien n'y ferait, sa robe fut déchiré violemment....
Pour la première fois elle connue cette forme de violence dont sa mère la prévenait, cette violence que beaucoup de gens de la cours faisait preuve.
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