Chapitre 15

11 juin 1837

Après trois années consécutifs passé en dehors de la capitale, le maître rentrait enfin chez lui. Envoyé en mission diplomatique à Althia, pour négocier la paix et les territoires saisies par l'armée Altienne, c'est dans une joie immense de revoir sa famille laissé pendant plusieurs années qu'il revint au domaine.

Il n'y avait pas plus grand bonheur pour un homme, que rentré chez lui retrouvé sa famille après des jours voir des années, même s'il ne souriait pas, rien qu'à son regard et ses yeux brillants, il y avait assez de témoignage pour prouver ses réels sentiments. Ses yeux brillèrent encore plus lorsqu'il aperçut sa bien aimée sur le seuil de la porte l'attendant dignement comme l'épouse vertueuse qu'elle était. Il descendit ou plutôt sauta de son destrier pour venir serré sa femme et la faire tournoyer dans ses bras, lui arrachant un sourire.

- Tu m'as manqué.

Il lui murmure

- Vous aussi.

Elle dit un sentiment indescriptible transparent sur son beau visage.

Katerina était une très belle femme personne n'en pouvait dire le contraire. Fille d'un duc, elle épousa Jack Wesley alors que la fortune de son père était sur le point de s'écrouler, bénéficiant ainsi du titre de duchesse par son mari dont le père à l'époque venait de mourir. Ce mariage entre les deux duché fut applaudis par la cour et par tout le royaume, suscitant la jalousie chez certains qui voyait en Wesley un bon parti pour leur fille. Les deux jeunes gens s'étaient rencontrés bien des fois, mais pour lui elle n'a jamais eu de yeux. Tout contraire de l'homme qui eu un coup de foudre la première fois qu'il l'aperçu à un banquet.

Malgré les années passées en sa présence Mr.Wesley ne pouvait toujours pas lire en sa femme, celle ci avait toujours une certaine douceur et un calme apparent qui n'était qu'une façade qui servait à tromper les gens, son mari n'en faisait pas exception.

- Vous avez pris quelques rides mon cher mari.

- Vous vous embellissez chaque jour ma chère femme.

Il continua de bavarder racontant à sa femme les aventures qu'il eu et à quel point Althia était beau, son interlocutrice l'écoutait d'une oreille. Un domestique vint décharger son maître de son lourd manteau pour ensuite se retirer rapidement.

- ... Il y a tellement de paon là bas...

Le cadet de mes soucis elle pensa.

Elle n'avait pas le temps de penser aux paons qu'avait Althia, sa seule préoccupation pour le moment était les cris de l'enfant qui résonnait dans toutes la maison. Les battements de son cœur s'accélèrent et un long filet de sueur froide coula la racine de ses cheveux blonds jusqu'au bas de son dos, lorsque ses yeux d'un bleu gris rencontrèrent le regard interrogateur que lui lançait son mari.

À l'instant, une domestique accourue auprès d'elle, lui signalant un accident survenu. Sans se contrôlé cette dernière dit dans la panique réalisant son erreur bien trop tard.

- Madame le jeune maître est tombé du lit !.

- Toi !

Elle cria la panique mêlé à l'énervement, cette petite misérable venait de commettre l'erreur la plus grave de sa vie en ne faisant pas attention à son clapet, et elle allait la lui payé.

NDA : Salut les gens, et oui ça fait longtemps, le chapitre est court. Je le sais, mais il est important.

NB: Les chapitres qui suivront se dérouleront dans le passé et seront de 500 mots ou peut être plus, certains auront peut-être le même nombre que les autres chapitres ( entre 900 et 1000).

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