Aux aurores je me réveille la partie inférieure de mon corps douloureux, la blessure à ma jambe s'y ajoutant. Je quitte la tente sans faire de bruit de peur de réveiller mon maître, je me laisse glisser sur le bord de la rivière dans un gémissement de douleur. J'ai toujours détesté les moments suivants chaque punition, le bas du corps douloureux n'est pas vraiment quelque chose dont on serait heureux, je pense. Dans mes pensées je ne remarque pas le serpent, rampant à quelques mètres de moi. Ce n'est que lorsque je reçois la morsure, je bondis sur mes deux jambes et pousse un cri de terreur. Je venais de me faire piquer par une vipère.
- Keith !
Mon maître tue le serpent d'une balle, qui lui explose la tête. D'une douceur insoupçonnée il me saisit la main serré que je tenais serré contre ma poitrine.
- Je vais te faire un garrot au niveau de l'avant bras, ensuite je vais aspiré le venin.
C'est dans un état second, le corps frissonnant et une fièvre coulant dans mes veines comme de la lave que je hoche la tête.
Le garrot fait comme dit plus tôt, il dépose ses lèvres sur le dos de ma main et commence par aspiré le venin. Dans une autre situation j'en serais gêné, mais là maintenant c'est autre chose.
- Te sens- tu capable de marcher
Je secoue la tête de haut en bas. Il empoigne mon avant bras et m'aide à regagner notre tente. Je sais que ma fièvre n'est pas principalement dû au venin, celui-ci à dû seulement être le coup fatal à mon organisme déjà affaibli par ma blessure à la cuisse.
Très rapidement les chevaux qui broutaient l'herbe plus loin, sont chargés. Mon maître grimpe sur son cheval et m'aide à mon tour pour grimper sur le destrier. En cours de route la fatigue se fait de plus en plus forte et le sommeil plus assommant, j'ai juste envi de fermé les yeux pour me reposer.
- Keith ne ferme pas les yeux.
- hum.
Mes oreilles sont comme rempli de coton, et le monde m'entourent se transforme en un amat de couleur, trop fatiguée pour lutter je laisse mon dos s'appuyer sur la poitrine de mon maître et laisse et plonge dans les ténèbres.
- Keith !
***
- Tu es réveillé ?
Demande une voix près de mon lit.
J'ouvre enfin les yeux qui jusque-là restait fermé, à cause des rayons du soleil. Je vais pour me redresser, quand une douleur sourde me fait abandonner l'action. Mon maître vient lui-même m'aider, celui-ci me fait assoir le dos appuyer à la tête du lit, supporter par un oreiller.
- Comment te sens-tu ?
J'ouvre la bouche pour parler, mais aucun son n'en sort. Un verre d'eau m'est immédiatement remis, et celui-ci vidé complètement, je retrouve l'usage de ma voix.
- Mieux maître.
- Je suis fâché contre-toi.
Me répond celui-ci.
- Maître voulez-vous bien dire à ce serviteur le tort qu'il a causé ?.
- Une blessure à la jambe, sérieusement Keith ?.
- Mais...
- Silence !
Je sursaute et baisse la tête me sentant coupable, d'être à l'origine de la soudaine colère de mon maître.
- Tu pensais à quoi ! Hein !, tu comptais laisser ta jambe s'infecter ?.
Je ferme les yeux en sentant les larmes me monté aux yeux, je n'ai jamais voulu mettre mon maître en colère, serviteur inutile qui es-tu pour commettre un tel affront ?.
- La laisser s'infecter jusqu'à ce qu'elle tombe en putréfaction ou peut-être tu aurais souhaité être amputé !.
- Je suis désolé.
Pleurais-je sous la pression de ses cris.
- Regarde-moi Keith !
Il me saisit le visage entre ses longs doigts.
- Pleuré ne te servira à rien d'ailleurs je ne t'en donne pas le droit, la prochaine fois, il s'agirait de parlé ceci t'ai accordé.
Je ravale mes larmes et répond à l'affirmatif, apaisant un peu le feu bouillant sous son épiderme.
- Maintenant il faut que tu prennes un bain.
Je rougis embarrassé qu'il ait senti l'odeur se dégageant de moi. mes mains se rejoignent dans son cou et les siennes sous mes fesses, faisant attention à ne pas toucher ma cuisse blessé.
Dans mon bain j'essaie d'oublier l'expression du visage de mon maître il ya quelques instants dans la chambre. Je m'en veux de l'avoir contrarié et de m'être montrer aussi faible en lui exposant mes larmes.
Mon bain terminé, je suis encore une fois aidé par mon maître, qui me porte jusqu'au lit. Une fois propre et habillé nous quittons la pièce et gagne le rez-de-chaussée de la demeure.
- Alors la belle au bois dormant, on a changé l'histoire en se faisant piquer par un serpent au lieu d'un fuseau !.
Sapristi ! Pas lui encore.
- Éric arrête.
Le gronde mon maître.
Je vais prendre place sur la chaise près de la fenêtre, laissant les deux "adultes" parlé entre eux. Je souffle, lassé par les derniers événements, le domaine me manque ainsi que mes journées là-bas. Même si personne ne m'adressait vraiment la parole, mais la nostalgie reste bien présente dans mon cœur.
Je soupire en m'affalant sur le bord de la fenêtre. Que c'est paisible ici !, un sourire prend place sur mes lèvres quand je repense au sourire de l'homme charment que j'ai rencontré au palais d'Avinia, l'homme en lui-même était agréable au regard, et il l'était encore plus quand un beau sourire s'était peint sur son beau visage. Rendant le rayon de soleil dans ses yeux encore plus brillant.
- La belle au bois dormant pense à son prince charmant.
J'entends dire une voix caverneuse, m'arrachant de ma douce rêverie.
J'ignore ce que cet homme trouve à faire ce genre de blague pas drôle, mais je n'en ai cure de lui et de ses plaisanteries.
- Éric quand vas-tu d'arrêter de nuire autrui ?!.
- Oh ! puis, il est mignon, ce n'est pas de ma faute !.
Je rougis d'embarras à sa remarque. Comment ça ? Moi, mignon je n'arrive pas à y croire.
Et pour la première fois je souris sincèrement à l'ogre, aussi dit le seul ami de mon maître.
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