Chapitre 9

Après les quelques formalités à l'accueil, nous sommes à présent dans la chambre à notre disposition pour une semaine. Les quelques personnes rencontrées sont soit repartis avec une hétaïre ou préfère profiter de la nourriture assis à une table, parfois seul ou accompagné.

- M... maître, bégayais-je

- Que t'ais-je donc dit à propos de l'appellation, il me reprend d'un ton dur.

- A...Avery.

- Que veux-tu ?

- Désirez vous prendre la salle de bain avant ?

- Vas-y je passerais après toi.

Ça me fait bizarre d'appeler mon maître par son prénom, et j'ai peur trop par habitude, de faire l'erreur d'oublier ce qu'il est dû et que je nous mettent en danger. La ville est bien connue pour ne pas être apprécié des gens de la cour du roi, si ce n'est du roi lui même et réciproquement. Un quelconque indice d'une relation serviteur et maître nous causeraient bien plus de problème qu'on l'aurait souhaité.

Doucher et propre je me glisse sous les draps frais sentant bon la lessive de l'auberge, ferme les yeux doucement et sombre dans un sommeil sans rêve. Je me fais réveiller des heures plus tard, car le soleil commence déjà à se couché, par les mouvements du côté gauche du lit. Mon maître est assis sur le rebord du matelas à moitié nu, je devine qu'il vient de se doucher, je referme les yeux directement quand il se retourne, gêné qu'il ait pu sentir mon regard lui brûler le dos.

- J'ai fait monté le dîné, sert toi.

Je rougis de honte, de m'être fait pris en flagrant délit entrain de reluquer la musculature d'un homme. Je tangue un moment avant de me stabiliser sur le sol et m'avance jusqu'à la table basse les jambes encore un peu flageolantes, où est posé un copieux repas. Mon estomac gronde à la senteur alléchante de la viande et des pommes de terres sauté accompagné d'une boisson inconnue dans un gobelet. L'estomac régalé et les papilles gustatives satisfaites j'attrape la carafe posé près des couverts maintenant vide, et me verse un verre d'eau avant de me glisser une deuxième fois sous la couette chaude. J'éteins la bougie et ferme les yeux dans l'attente des bras de Morphée.

Une heure, et je n'arrive toujours pas à m'endormir mon corps se crispe à chaque effleurement avec mon maître, de peur de le réveiller. Au bout de quelques heures encore je finis par sombrer, enfin qu'est-ce qui t'as pris autant de temps Morphée ?.

Je me réveille le lendemain grelottant de froid, Dieu que je déteste ma mauvaise constitution corporelle !. Mes lèvres bleuits témoigne de l'état dans laquelle le froid me ronge, pourtant nous ne sommes qu'en début du troisième mois de l'automne, mais quel misère d'être si faible !. Une paire de bras robuste - loin des miens qui sont comparables à des brindilles - vient m'entourer dans un cocon de chaleur humaine.

...****************...

Une fois tout les deux habiller, nous quittons l'auberge pour partir “explorer la ville”. Comme d'habitude les gens me bousculent et s'en vont, ils font comme si je ne n'étais qu'un simple mirage, toujours j'ai l'impression d'être invisible, on passe à travers moi, me piétine et me bouscule vulgairement.

- Attention ! crie mon maître

Il me tire par le poignet pour éviter que la charette chargée de melon ne me heurte de plein fouet. Je le regarde un instant avant de détourner le regard et qu'on reprenne la route comme si de rien n'était. Nous pénétrons dans une taverne pas trop bondé, comme il fait jour, nous nous asseyons à une table comme tous les gens ici, cependant mon maître ne commande que de l'eau et quelques fruits rouges.

J'en profite pour promener mon regard dans toutes la pièce, en passant par la table près de la fenêtre où un groupe d'hommes barbu - je devine des mercenaires - ris à gorge déployée tout en buvant ce que je devine être de l'alcool - à en voir leur yeux dilatés - je doute bien qu'ils soient sobres. Mais dans tous ce beau décor, ce qui attire mon attention est l'homme assis à trois table de nous, non loin de la porte d"entré. Celui-ci est vêtu totalement de noir et porte un chapeau, cliché peut être, mais la chevalière à son doigts me dit vaguement quelques choses. Je fus obligé de détourner le regard lorsque la barmaid nous amène notre commande.

- Il faut qu'on interroge le proprios.

- Pourquoi m... un regard noir me coupe dans ma lancé et je me rends compte par la même occasion que j'ai failli commettre une bourde. Pourquoi ?, je reprends plus doucement.

- C'est là qu'il s'est rendu en quittant Avinia

- Qui quitterait Avinia pour Kefors ? je pose la question complètement abasourdi.

- Quelqu'un qui voulait jouir des plaisirs de la chair.

- Comment... je m'étouffe avec un fruit, comprenant à quoi il fait allusion mes joues ne se font pas prié pour s'empourprées jusqu'à la pointe de mes oreilles.

La journée se passe lentement les gens vont et viennent, se saoulent et repartent. Nous rentrons à l'auberge après un bref entrevu avec la bermaid qui gère la taverne en absence du propriétaire, qui selon ses dire c'est rendu Altia. Le royaume voisin. Pour se réapprovisionné en vin et quelques - spécialité Altienne - . Enfin de compte nous y reviendrons au premier jour de la semaine, puisque nous sommes le sixième jours de celui-ci. Nous repartirons le sixième jours de la deuxième semaine du dernier mois de l'automne.

Au contact de l'eau sur ma peau je me décrispe pour apprécier les caresses que me procure la fraîcheur de la fin de la journée en me prélassant dans mon bain chaud. Cette journée à été des plus éprouvantes pour moi, jamais je n'aurais cru que recueillir des informations étaient si pénible, alors qu'enfin de compte, que ceux qu'on a réussit à avoir sont presqu' inutile.

Je pénètre dans la chambre emmitouflé dans la longue serviette, mon maître me regarde un instant avant d'à son tour gagné la salle d'eau, pour revenir quelque minute plus tard frais et propre.

- D'après ce qu'on a pu observer aujourd'hui, les gens qu'on a interrogé sont assez réticent à parler, comme si ils avaient peur de quelque chose .

- Ou de quelqu'un, le coupais-je.

- Il faut qu'on creuse plus loin que ce qu'on a trouvé jusqu'à présent.

Je le regarde un instant avant de hocher la tête en accord avec lui, cette hypothèse tient la route je pense.Sur ses derniers mots je souffle la bougie et me couche près du maître, en espérant que la nuit nous porte conseil sur la suite de cette affaire qui semble bien plus compliquée que ce qu'elle montre.

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