Chapitre 9

Je flânait seule dans les rues occupées de la cité. J'avais froid, j'avais faim. Nous avions convenu, Suan et moi, qu'il était plus prudent pour nous deux de ne pas se tenir ensemble. Il avait été reconnu la veille et si quiconque parvenait à nous trouver et à nous dénnoncer, surtout maintenant que des avis de recherche avaient été placés dans toutes les cités et leurs villages aux alentours. Ils étaient après moi, toujours et à jamais après moi. Mais pourquoi moi?

Avais-je choisit de vivre avec cette laédiction? Non. Avais-je souhaité cette guerre potentielle? Non. Alors pourquoi moi? J'avançais doucement dans les rues de la fabuleuse cité. Les battiments étaient tous d'architecture semblable, de pierre blanche et aux toitures très inclinées pour ne pas que la neige constante fasse s'affaisser la structure. Les rues étaient propres et sentaient bons, comparemment à celles d'Indalia.

Plusieurs petits commerçants essayaient de me vendre bijoux magiques aux milles et un mystèrez et d'autres essayaient de vendre le tissus le plus précieux qu'ils avaient dans leurs chariots. J'avais l'air définitivement aisé à voir comment on me traitait dans cette ville. Les marchands du Sud vendaient de bons fruits et légumes pour un prix trop élevé en comparaison à leurs vrai valeur. J'ai pris plusieurs ruelles, routes, boulevards...

J'ai vagabondé au débarcadaire aquatique de la cité brillante et je suis passée devant nombre de bordelles, de bars, de restaurants bon-marché, d'auberges... J'y ai croisé des hommes souls, des hommes en manque de compagnie, des hommes affamés, de pirates et des marchands, des hommes ayant dépensé leur gains dans la drogue, d'autre l'ayant perdu aux hnombreux jeux truqués des pirates anonymes faces aux matelots des navires marchands...

Je suis partie vagabonder un peu plus loin, près du château de glace, là ou plusieurs modistes habillaient la haute pour le théâtre ou pour le thé, ou des cafés prestigieux avaient vu le jour, oj des restaurants bondés de richesses, autant par la décoration intérieurs que par les personalités de la hautes qui y allaient et en ressortaient.

Je n'avais jamais remarqué la différence de quartier dans les cités. Étais-ce comme ça aussi à la maison?

Alors je flânait dans les rues, mes cheveux coupés court et mes ailes dissimulées sous ma cape. Il a commencé à neiger vers midi et je suis entrée dans un petit café pour me réchauffer. J'y ai commandé un bout de pain avec du sirop de baies nordiques et un thé. Et c'est là que je l'ai vue, elle. Elle qui m'a servi, mais aussi celle qui ne venait pas du pays. Elle ne venait pas des Îles du Phoenix. 

Elle s'était présentée sous le nom de Sayaka, mais elle insistait pour que je la nommes Sakie. 

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