Coucou me revoila !
(づ。◕‿‿◕。)づ Bonne lecture
Livre olibrius & Migraine soutenue
« Fin »
Perdu dans la pièce illuminée par le soleil, ce mot fut lu pour la troisième fois par Livi ; Oui la jeune femme avait repris rois fois la lecture de l'histoire décrite par le livre coloré de Ginger, pourtant à chaque fois elle n'était pas satisfaite. Cette bête histoire qui contait le voyage d'une grenouille lui avait laissé un goût amer d'inachevée. Un franc « à suivre » aurait été clairement plus adapter que « fin ».
« Ils étudiaient les contes à l'école, en rentrant Ginger a écrit ça il y a quelque mois. Elle m'a dit de te le donner », lui avait dit Aramis peu de temps après son réveil à l'infirmerie. Elle ne l'avait pas ouvert jusqu'à maintenant, et l'histoire de la petite sorcière l'avait rendu perplexe. Les nombreuses paillettes dispersaient à l'intérieur démontrait bien que ce livre appartenait à la fille d'Aramis, d'ailleurs la forme calligraphique des lettres en attestaient. Seulement elle se demandait sincèrement si un adulte l'avait aidé dans ce projet littéraire, vu a quantité cataclysmique de fautes de grammaires.
« Aujourd'huit, alors qu'elle descendait l'escaliers, elle vit qu'il fésé beau. Les oiseaux s'étranglaient en chantant et apparemment Dame Nouille la grenouille n'avait pas encore aperçu sept lettre glissée dans sa boîte par l'homme au sac d'enveloppe. »
Rien qu'à lire ce début, elle en avait déjà mal aux yeux.
De nombreux chiffres s'intercalaient entre les mots, les temps étaient bien conjugués pourtant le premier « faisait » avait été royalement massacré. Livi était sûre que quelqu'un avait aidé Ginger, la petite ne savait pas écrire « apparemment » sans faire de faute et encore moins « incommensurable ».
C'était quoi ce livre ?
Non seulement il était bizarre, mais en plus un bon mal de crâne c'était installé.
Au début il était simplement il était doux et diffus, rien de bien alertant, mais il finit par devenir plus brusque et localisé. C'était vraiment pénible, si bien qu'elle finit par pester en se levant. Evidemment lorsqu'elle franchit le pas de la porte, un coup de vent se fit sentie et Alexane apparu en claquant la porte de sa chambre. La vampire au rouge à lèvre bordeaux interrogea Livi du regard, comme l'intendante lorsqu'elle passa devant elle, et lui apprit qu'elle se rendait juste chez Guiseppe.
Silencieusement et suivit par un garde, les deux femmes descendirent d'un étage et ne tardèrent pas à ouvrir la porte de l'infirmerie après y avoir poliment frappé. Personne ne leur avait répondu, ainsi elles ne furent pas réellement surprises de voir la pièce vide. Les bips sonores des machines, les soufflements des pompes enclenchées donnaient une atmosphère pas très chaleureuse à la salle.
- Guiseppe ? Emit fortement Livi en s'orientant dans différent endroit.
Le médecin ne se trouvait dans aucune des pièces où elle c'était rendue pourtant lorsqu'elle commença à ouvrir la porte du fond, une main froide claqua la porte, la maintenant ainsi fermer. Livi sursauta contre la porte et aperçu la figure du vampire en se retournant. Guiseppe se tenait là debout avec une blouse blanche tâchée de sang et de d'autres substances colorées.
- Je déteste qu'on fouille dans mes affaires.
Le ton de la voix du vampire fut assez explicite pour que Livi lâche la poignée de la porte. Elle releva la tête pour lui faire face.
- Je te cherchais juste, répliqua la blonde aux mèches bleues.
- Et me voilà, fit-il en claquant sa langue contre son palais.
Livi approuva de la tête.
Elle s'appuya davantage contre la porte, une nouvelle fois mal à l'aise. Elle trouvait le médecin bien trop proche d'elle. Elle pouvait sentir le souffle de sa discrète respiration sur sa peau. Le vampire souria discrètement en entendant les battements de cœurs de la blonde s'accélérer.
- Te ferais-je peur ?
- Pas le moins du monde, mon nez essaye juste de faire abstraction de ta mauvaise haleine, très cher.
Guiseppe se refrogna en reculant.
- Ne te vexes pas, je rigole, ne put s'empêcher de dire Livi en gloussant quelque peu.
- C'est pourquoi ? Fit-il.
- Tu n'aurais pas un truc pour les maux de crâne ?
- Tu n'as pas besoin de me poser la question tu sais bien que oui j'ai des « trucs ». Suis-moi.
Guiseppe l'invita d'un signe de tête à le suivre dans la salle voisine qui ne contenait pas grand-chose si ce n'est que de nombreuses armoires, toutes fermées. Retirant ses gants, qu'il balança à la poubelle, le vampire s'empara du trousseau de clef reposant dans sa poche droite. Il s'arma d'une de ces clefs et ouvrir l'armoire métallique de droite, à l'angle. Il jeta un rapide coup d'œil avant de commencer à pousser quelques fioles et boîtes, pour accéder à celles du fond.
- As-tu bu de l'eau aujourd'hui ? Interrogea-t-il tout en continuant à fouiller.
Livi se rapprocha et se hissa sur la pointe des pieds afin de regarder elle aussi les fioles. Parmi les vampires qu'elle avait rencontrés, Guiseppe devait être celui qui se rapprochait le plus de sa taille. De ce fait elle avait eu beaucoup de mal à ne pas sourire en le voyant prendre un tabouret pour accéder aux étagères les plus hautes.
- Le jus c'est comme de l'eau non ? Répondit-elle d'une voix songeuse.
Le médecin vampirique lui lança un regard las.
- Oui j'en a bu, fit plus sérieusement la concubine.
- Mal au cou ?
- Hum non ça va. Pourquoi ?
- Quelque fois le mal de crâne peut être dû aux muscles tendus de la nuque. Dans ce cas il suffit juste d'avoir une compresse chaude, mais puisque ce n'est pas le cas... Tu n'aimes toujours pas les médicaments n'est-ce pas ?
- Tu devines bien, répondit Livi en observant elle aussi les fioles.
De toute formes, de toutes, tailles et toutes colorées par des fluides étranges, Livi frissonna d'effroi en voyant une oreille flottée dans l'une d'entre elle. La jeune femme se demanda subitement si elle avait bien fiat de venir le voir. Qui sait, peut-être lui ferait-il avalé une infusion à base de langue de chèvre, où une gélule de foi d'un Aye-aye. Le pire dans tout cela c'est qu'il serait bien capable de le lui faire avaler sans même qu'elle ne le sache. Mais bon, Guiseppe était médecin après tout... Il savait ce qu'il faisait. Livi essayait de s'y persuader véritablement même si au plus profond d'elle elle ne pouvait s'empêcher d'être sur ces gardes.
- Je peux te proposer de l'huile essentielle pour masser tes tempes, ou bien un cataplasme de glace.
- Une poche de glace ?
- Oui ça fonctionne plutôt bien avec les maux de crâne localisés. Le froid de la compresse a une action vasoconstrictrice.
- Et en français pour les non initié ça donne quoi ?
- En somme elle agit sur les vaisseaux sanguins, fit Alexane comme si c'était évident. Tu n'auras plus mal au crâne après ça, c'est tout ce dont tu as besoin de savoir, le reste on s'en fiche.
- Tu t'en fiches, corrigea Livi.
- Prend un médicament, qu'on en finisse !
- Du calme mamie, tu fais monter ta tension là, souffla Livi d'agacement en s'orientant vers le vampire. C'est tout ce que tu as ? Demanda-t-elle.
- Il y a aussi les infusions de Gingembre, mais pour ça ce n'est pas moi qu'il faut consulter. Je ne fais pas de thé.
Elle opina de la tête.
- Pour les médicaments le seul que j'ai en poudre c'est celui-là, fit le vampire en lui montrant la boite bleue.
Livi grimaça. En poudre ou en gélule un médicament reste un médicament, et ils ont un sal gout.
- Ne t'inquiète pas celui-là est aromatisé à la fraise, ironisa Guiseppe.
- Tu es trop gentil, fit-elle en attrapant la boite. Je vais prendre ça avec un thé, fit-elle en ne prenant qu'un sachet avant de rendre la boîte.
- Si cela persiste, revient me voir, je t'en donnerais un plus corsé.
- Ca marche, merci.
- C'est mon travail, répondit simplement le châtain.
Livi avait trouvé cette vision des choses quelque peu cocasse. « Est-ce que tu dis merci aux huissiers lorsqu'ils viennent te saisir ? » La réponse était non bien évidemment, alors lui non plus n'en attendait pas autant. Elle c'était accommodée de cela, amis ne pouvait s'empêcher de dire merci à chaque fois.
Le vampire châtain attendit qu'elles referment la porte et qu'elles s'éloignent avant de retourner besogner sur les cadavres qu'on lui avait apportés.
Le duo féminin, lui ne mit pas longtemps à atteindre l'accès de la bulle sous la vigilance du garde et de l'intendante. Livi bifurqua en direction des cuisines qu'elle trouva peu rassurante.
Noyé dans le silence, les chaises mises à l'envers sur les tables à manger et recouvertes d'un drap fin ressemblaient à des fantômes statiques. Les vitres propres laissaient rayonner les rayons solaires qui se reflétaient sur les ustensiles et les mobiliers en métal. Elle comprenait mieux maintenant l'utilité du chandelier accroché au plafond, sans lui et malgré la présence des fenêtres, elle ne voyait rien à plus de deux mètres. L'obscurité de la salle qui donnait au lieu l'impression d'être inhabité, ne concordait pas aux sifflements des bouilloires et aux ronronnements d'étranges machines dont Livi ne connaissait même pas le nom. Les tuyaux qui couraient le long du plafond et des murs crachaient de bien mystérieux bruits d'eau, comme s'ils toussaient enrhumés par le froid. L'odeur de javel mélangé à celle du vinaigre lui arracha une grimace.
La tonalité de ces pas contre le sol en marbre, permis facilement à Alexane de localiser la blondinette, même sans cela, elle aurait facilement retrouvé sa position, tel un jeu d'enfant. Pour la simple raison que cette dernière respirait trop fort. Elle identifiait facilement sa respiration pressée, aussi elle ne répondit pas lorsque Livi l'interpella. Son prénom fut hélé une fois, deux sans qu'elle n'y réponde, faisant augmenter par la même occasion le niveau de stress de la blondinette. Livi cessa son avancé pour mieux identifier son entourage, persuadé qu'Alexane était toujours dans le voisinage. Malgré la faible luminosité que procurait la lune, Livi n'arrivait pas à décerner la silhouette de la vampiresse du reste de la salle. Elle détailla scrupuleusement les murs ornés de quelques gravures. Au centre du mur face à elle se trouvait la petite commode d'argenterie entouré par deux grandes figures, dont le bras était posé dessus, tel des gardiennes de trésor. Figures qui l'intriguèrent horriblement.
Depuis quand avaient été-t-elles mises ici ? Il y a deux jours ? Ou peut-être la semaine dernière ? Livi se demanda même si elles avaient toujours été ici. Se maudissant de ne pas avoir pris de lampe elle toucha le tissu qui habillait la figurine. Ces yeux remontèrent jusqu'à son visage et elle tressaillit violement en voyant apparait subitement des orbites blanches.
Des yeux.
- Froussarde, gloussa Alexane en se dégageant de la commode, fière de la frayeur qu'elle avait provoquée.
Livi expira longuement de soulagement et repris son ascension en direction de la salle de gastronomie en secouant la tête, désabusé par la peur que lui avait causé la surnaturelle.
A tire-d'aile Livi atteignit la pièce et ouvrit la porte. Elle y retrouva Abigaël, dos à elle, plongeant de la cannelle et du gingembre dans une eau bouillante.
- C'est presque prêt, prononça en premier la cuisinière.
Comme Livi l'imaginait, Guiseppe avait mis au courant Abigaël.
Une cuillère en main, cette dernière agitait doucement le contenue de la casserole, qui se trouvait sur le feu voisin à celui de la bouilloire sifflante, tout en chantonnant. Elle mouvait ses hanches et faisait virevolter son tablier en madras, arrachant un petit sourire à Livi. Cette surnaturelle antillaise avait toujours la pêche d'une certaine façon. Bien qu'elle ne soit ici depuis peu, elle s'emblait s'être bien adapté, en s'entendait plutôt bien avec le reste de son équipe ainsi que les autres vampires environnants. Il faut dire qu'elle n'était pas compliquée mais s'emportait facilement.
- Et voilà, finit-elle par articuler en tendant la première tasse à Livi.
La deuxième atterrie dans les mains pâles d'une personne restée muette jusqu'à maintenant. Ce ne fut qu'à cet instant que Livi remarqua Héliette.
La vampire à la robe verte souria doucement alors que Livi prit place à ces côté en soufflant sur sa tasse. Toujours sans un son, elles restèrent là à observer la cuisinière se mouver dans sa cuisine. Rien de très intéressent ne se passa, pour tout dire c'était même plutôt assommant ; si bien qu'à Alexane fini par s'en aller. Abigaël attendit d'entendre ces pas dans les escaliers pour fermer la porte de la cuisine et souffler.
- J'ai cru qu'elle ne partirait jamais, se permis Livi.
- On est deux, exprima la vampire à la peau caramel.
Plus librement, comme si -en faite c'était littéralement le cas- un poids s'en était allé, une discussion légère se développa entre les trois femmes. Enfin plutôt entre Livi et Abigaël, Héliette elle resta silencieuse comme toujours, articulant de temps à autres quelques oui. Lorsqu'il n'y eu plus de boisson dans leur tasse les amantes discutèrent encore un peu avant de s'orienter vers le salon pour laisser la cuisinière travailler tranquillement en chantonnant.
Prenant place sur la grande banquette située à l'angle du mur, les eux femmes furent bientôt rejoint par Klaus et Kaezer. Identiquement aux autres fois, ce dernier s'asseya le plus loin possible de la blonde. Malheureusement pour lui, Kaezer faisait partie de cette classe de vampire à l'odorat particulièrement sensible. Ce n'était pas le cas de Klaus qui prit possession sur le siège situé à sa droite. Même si le dialogue était plaisant et malgré l'écoulement de nombreuses minutes, la migraine incroyablement persistante était toujours là. Livi en toucha un rapide mot à Klaus tout en se massant la tempe.
C'est dans un état quelque peu zombifié que Livi remonta à sa couche. Une journée entière et un bri ennuyante passa avant que le même schéma diurne ne se reproduise. Livi rendit une nouvelle visite à Guiseppe, puis à Abigaël avant de prendre un bain et de retrouvé Héliette, Klaus et Kaezer dans le salon principal. Suivant les conseils de l'ex-soldat, Livi s'en alla attraper une culote propre ainsi que son pyjama puis gagna les douches dans lesquelles elle resta un bon moment. Elle finit tout de même par revenir dans le salon. Reprenant la même place, elle posa intentionnellement sa tête sur la cuisse d'Héliette.
- Alors ? Interrogea Klaus.
- Alors tu ferais un très mauvais médecin, répondit Livi avec un peu agressivité. C'est pire qu'avant.
Klaus rigola doucement en attrapant un de ces pieds. La dhampire replia instinctivement ces jambes vers elle mais le vampire tira de nouveau son pied droit vers lu.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Médecine chinoise. Tu sens-là ?
Son doigt appuya fortement au sommet, à la base et sur les parties latérales des gros orteils. Livi hocha la tête.
- C'est ce qu'il appelle le point de réflexologie, soit la stimulation de 7200 terminaisons nerveuses fit-il en commençant à masser doucement. C'est la zone reflexe de la tête, ici on peut stimuler la circulation du sang dans le cerveau et dissiper certain mot de tête.
- Si tu le dis, souffla Livi pas très convaincu par ces dires. Tant que ça fonctionne...
Klaus rigola accompagné de Kaezer devant le pessimisme dont faisait preuve la jeune femme, qui s'endormi qu'elle minutes plus tard sans s'en apercevoir.
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Comments
Melanie Duprez
Jaimerais trop que livi tombe enceinte du roi cela serait tellement bien même si j'aime bien swam
2021-05-11
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