À la quête du véritable amour
Épisode 6
Elle continue de me frapper, et quand j'aperçois son amie qui arrive de loin, je prends une grande inspiration dans l'espoir qu'elle vienne me secourir. Mais non, cette fille sauvage se joint à son amie dans la bagarre.
Oh non, je crains que ce soit la fin pour moi aujourd'hui.
Tania : lâchez-moi, espèces de folles. Vous n'allez pas vous en sortir aussi facilement.
Reine : Ah bon, au lieu de me demander pardon pour que je te laisse, tu ouvres encore la bouche hein.
Tania : Je ne vais jamais demander pardon à une pauvre fille sans classe comme toi.
Reine : D'accord, on verra bien.
Elles persistent à me frapper, et je suis à bout. Je dois demander pardon pour qu'elles arrêtent.
Tania : Je vous demande pardon s'il vous plaît, lâchez-moi maintenant sinon je risque de laisser ma peau.
Trisia : Enfin, tu es revenu à la réalité maintenant. Reine, s'il te plaît, laisse-la.
Reine : Écoute-moi bien, je ne veux plus jamais te revoir ici sinon, tu auras affaire à moi.
Tania : Je te promets que je resterai très loin de toi.
Reine : Bien, maintenant dégage de chez moi.
Je me sens très mal. Je prends mon sac et je pars tout triste. Je ne sais même pas ce qui m'a poussé à venir chez cette fille qui n'a pas toute sa tête. C'est une personne souffrant de troubles mentaux, je regrette vraiment cette décision.
Je reviens chez moi et je tombe sur mes parents.
Mes sœurs se mettent à crier quand elles ont posé les yeux sur moi.
Rose : Hehehe grande sœur, tu as le visage défiguré.
Tania : quoi, moi ?
Rose : oui mais regarde-toi, tu as aussi des bleus partout sur le corps. Tu t'es battue avec quelqu'un, c'est bien ça ?
Tania : tu dis n'importe quoi, j'ai juste eu un accident de route aujourd'hui mais ce n'est pas si grave. C'est toi qui exagères.
Ma mère me fixe intensément sans prononcer un mot. Je sens qu'elle n'a pas cru à l'histoire que j'ai inventée. En résumé, je décide de m'enfermer dans ma chambre .
Une fois arrivé sur place, je me place devant mon miroir et ce que je constate ne me satisfait pas du tout. Ces filles ne m'ont pas épargné. Je ne me reconnais même plus, mon visage est marqué. Quoi qu'il en soit, lorsque je prendrai ma revanche, elles verront de quoi je suis capable.
Reine
Cette jeune fille a fait preuve d'un grand courage en venant chez moi malgré ce qui s'est passé. Quoi qu'il en soit, elle a obtenu ce qu'elle méritait. J'espère sincèrement qu'elle ne reviendra plus.
Trisia : J'aime bien comment tu as corrigé cela, Tania. Elle ne reviendra plus jamais.
Reine : C'est mieux pour elle, sinon, elle ne va pas aimer ce que je vais lui faire.
Trisia : Mais elle t'a dit pourquoi elle est venue ?
Reine : Tu ne peux jamais imaginer ce qu'elle m'a dit.
Trisia : Quoi, je veux aussi savoir.
Reine : Euh, elle me demande de rester loin de son fiancé.
Trisia : Quoi, vous n'avez pas rompu ? Ou bien tu le vois toujours, cet imbécile ?
Reine : Comment tu peux penser ça de moi ? Bien sûr que nous avons rompu et ce n'est pas nouveau pour toi. Tu le sais très bien et depuis le jour où il a eu l'audace de venir chez moi, je l'ai remis à sa place. Il n'est plus revenu depuis lors.
Trisia : Oui, je comprends, mais pourquoi Tania t'accuse alors ?
Reine : Il paraît que Klever regrette ce qu'il m'a fait et il a même dit à sa fiancée qu'il va reconquérir mon cœur.
Trisia : Quoi, tu es sérieuse là ?
Reine : Oui oui, et imagine-toi, elle l'a poignardé en plein cœur à cause de ça. À l'heure où nous sommes, Klever est à l'hôpital.
Trisia : Seigneur, cette fille va bien ? Donc tu veux dire que Klever a été poignardé par sa propre fiancée ?
Reine : Oui, c'est ce qu'elle m'a dit.
Trisia : De toute façon, ce type mérite tout ce qui lui arrive maintenant. Il l'a bien cherché.
Reine : Oui, mais j'ai eu de la peine pour lui.
Trisia : Ne me dis surtout pas que tu l'aimes toujours.
Reine : Non, et ça n'arrivera jamais. J'ai tourné la page.
Trisia : Comme tu le dis, cet homme ne mérite pas ton pardon. Qu'il reste avec sa folle fiancée.
Reine : Oui, c'est le mieux à faire. Bon, je dois te laisser à présent.
Trisia : Tu vas où ?
Reine : Chez Maxwell.
Trisia : Ton aveugle là ?
Reine : Pardon, arrête-moi ça, il a un nom et c'est Maxwell.
Trisia : Pourquoi donner un si joli prénom à un aveugle comme lui ?
Reine : Tu es normal dans ta tête ? Il n'est pas un être humain tout comme toi ?
Trisia : Eeeh pardon, ne compare plus jamais ce misérable à moi, je vaux plus que l'or.
Reine : Tu sais quoi, je m'en vais, je ne veux pas me disputer avec toi. Ça suffit comme ça.
Trisia: Vas t'en alors et salue-moi, ton pauvre mendiant.
Reine: Que Dieu te pardonne.
Trisia: Amen.
Je quitte la maison et je me rends au lieu habituel de Maxwell mais je ne le vois pas.
Où est cet homme ?
Il a l'habitude de rester ici du matin au soir, c'est bizarre qu'il ne soit pas venu aujourd'hui.
Je regarde partout mais il est introuvable.
Je décide alors de partir et c'est là que je découvre une scène assez dégoûtante.
Je remarque deux individus qui projettent de dévaliser Maxwell. Je m'approche d'eux, saisis promptement un bâton à proximité et assène un coup violent à l'un des agresseurs qui essaie de lui voler son argent. L'individu s'écroule après le coup. Le second homme s'avance vers moi mais je suis plus rapide. Je lui assène un coup de pied direct dans le ventre et il chute à son tour.
Oufff
Je cours vers Maxwell qui tremble déjà de peur.
Reine : Tu vas bien ?
Maxwell : Oui, grâce à toi, j'ai évité le pire. Je ne sais même pas comment te remercier. Merci infiniment, ti viens de me sauver la vie. Je te dois ma vie entière.
Reine : Ça va, c'est bon. Allons-nous-en d'ici. Je t'accompagne chez toi.
Reine: Oui oui, chez toi, cette rue est très dangereuse.
Maxwell: Désolé, mais je n'ai pas de maison. Je passe mes nuits devant les magasins.
Reine: Tu es sérieux là? Tu veux me dire que tu n'as pas un endroit où dormir?
Maxwell raconte son histoire et mes larmes coulent. Cet homme a vraiment enduré de grandes souffrances.
Reine : Maxwell, c'est bon, je t'accompagne chez moi. Je ne peux pas te laisser dormir dans la rue après ce que je viens de voir.
Maxwell : Non, je préfère vivre dans la rue, tu ne m'avais pas dit que tu vivais avec ta copine ?
Reine : Oui, ne t'inquiète pas pour ça. Je vais parler avec elle. C'est sûr qu'elle va t'accepter.
Maxwell : Et si elle ne veut pas de moi chez vous ?
Reine : Laisse-moi gérer ça avec elle. Je ne me pardonnerai jamais si quelque chose de grave t'arrive. Ma conscience va me juger pour toujours. S'il te plaît, viens avec moi.
Maxwell : D'accord, merci beaucoup pour ton soutien.Tu ne me connais pas assez mais tu me fais tellement confiance.
Tu m'apportes ton aide à chaque fois que j'en ai besoin.
Je ne te remercierai jamais assez. Que le Seigneur te bénisse abondamment.
Reine : Amen, allons-y maintenant.
J'ai trouvé un taxi et plus tard, nous sommes arrivés chez nous.
Je demande à Maxwell de s'asseoir.
Je l'ai aidé à prendre place dans le canapé.
Le visage de Trisia en ce moment semble exprimer beaucoup de choses. Il est évident qu'elle n'est pas contente de la présence de Maxwell. Je reconnais avoir eu tort de ramener Maxwell chez nous sans avertir ma copine, mais je me sentais sans autre option. J'espère sincèrement qu'elle va me comprendre lorsque je lui expliquerai la situation. Elle pourrait peut-être ressentir de la compassion pour lui.
Trisia : Peux-tu me dire ce que fait ce misérable mendiant aveugle chez moi ?
À suivre ....
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