A la quête du véritable amour

À la quête du véritable amour

Épisode 10

Trisia : Tu penses vraiment que c'est de l'amusement ? Non, mon chéri. Adieu, mon petit cœur.

Je continue d'appuyer sur le cousin,

mais soudainement la porte s'ouvre.

Oooh non, je suis dans la merde. Si c'est Reine qui est revenue, ça veut dire qu'elle a tout vu et va porter plainte contre moi.

Non, je refuse d'aller en prison.

Actuellement je tremble de peur quand je sens une main qui m'a tiré jusqu'au salon.

C'est là que j'ai compris qu'il ne s'agissait pas de Reine mais plutôt de Klever.

Non mais mon cœur a failli lâcher. C'est quoi cette manière même ? J'ai vraiment cru que Reine m'a surpris.

Il fallait voir comment mon cœur battait.

Klever : Tu es devenue folle ? Non mais tu réfléchis avec tes fesses?

plus trouver d'autres solutions que d'en finir avec lui .

Trisia : mais tu m'as fait peur. J'ai cru que c'était déjà la fin pour moi. Qu'est-ce que tu fous encore ici ?

Klever : je t'ai appelé sur ton téléphone, mais comme tu ne me réponds pas, j'ai décidé de venir moi-même te chercher.

Trisia : me chercher pourquoi ? Tu es malade ?

Klever : fermons cette page et parlons-en de ce que je viens de voir. Tu peux me dire ce qui t'a pris de vouloir mettre fin à la vie de cet homme dans la même maison où tu vis ? Tu ne vois pas encore la gravité des choses ?

Trisia : c'est que je n'avais plus trouvé d'autres solutions que d'en finir avec lui.

Klever : tu écoutes ce que tu dis ? N'est-ce pas toi-même qui m'a interdit de l'éliminer ? Tu m'as même dit que tu ne veux pas te salir les mains pour lui. Maintenant, dis ce qui s'est passé pour que tu changes d'avis aussi vite ?

Trisia : tout simplement parce que je le hais. Je le déteste, je ne le supporte plus.

Klever : Viens avec moi, sortons de cette maison.

Il m'a tiré dehors où il a garé sa voiture.

Jusqu'ici, mon cœur continue de battre.

Je n'aurais jamais dû penser à cette stupide idée, une idée satanique.

Trisia : On va où ?

Klever : Je ne sais pas, ton aveugle est là et il nous écoute. Quittons cette maison et prions Dieu qu'il n'ouvre pas la bouche pour dire quoi que ce soit, sinon c'est la fin pour toi.

Trisia : Arrête de me faire peur.

Klever : Vraiment, il s'agit d'une tentative de meurtre et c'est vraiment grave. Tu pourrais te retrouver derrière les barreaux si jamais il te dénonce pour tentative d'assassinat.

Trisia : Oooh non, je suis dans la merde. Je n'ai pas bien réfléchi avant d'agir. Tu penses que je dois quitter la maison avant que ce misérable n'ouvre la bouche pour me dénoncer?

Klever : Oui, le mieux, c'est que tu te caches pour un moment.

Trisia : Mais je n'ai nulle part où aller.

Klever : Ne t'inquiète pas, tu vivras chez moi le temps qu'on trouve une solution.

Trisia : Non, je refuse de vivre dans ta maison. Qu'est-ce que les gens vont penser de moi ? En plus, Reine connaît très bien chez toi et elle peut débarquer à tout moment. Imagine ce qui va se passer si jamais il me trouve dans ta maison.

Klever : Arrête de penser à ce que les gens pourraient dire de toi et pense à toi-même. Il s'agit de ta vie. Réfléchis bien, Trisia. Je te croyais intelligente mais apparemment, tu n'es qu'un tonneau vide.

Trisia : Eh monsieur, ne profite pas de la situation pour te moquer de moi. Je ne vais pas te le permettre.

Klever : Moi, je ne fais que te dire la vérité.

Trisia : Arrête ça s'il te plaît sinon je ne répondrai plus de moi.

Klever : C'est bon, quittons cet endroit avant que quelqu'un ne nous trouve ensemble. Monte dans la voiture s'il te plaît.

Je monte dans sa voiture, puis il démarre. Il roule jusqu'à ce qu'il s'arrête devant sa maison. Je me demande bien ce que je fais ici puisque j'ai été assez clair avec lui que je ne veux pas vivre dans sa maison.

Trisia: Tu peux me dire ce qu'on fait ici?

Klever: Ne me dis pas que tu ne reconnais plus cette maison.

Trisia: Tu n'as pas répondu à ma question. Je demande ce que je fais ici.

Klever: Ici c'est chez moi et tu le sais très bien. Tu as accompagné ta copine à plusieurs reprises et tu sais très bien que c'est ici que je vis.

Trisia : Pourquoi essaies-tu de fuir ma question ? Je te demande juste ce que je fais ici. Je sais que c'est ta maison et j'ai été bien clair avec toi. Je ne peux pas rester vivre dans ta maison, c'est impossible. J'ai déjà assez de problèmes comme ça. Je ne veux pas en rajouter.

Maintenant, pour tout le respect que j'ai pour toi, accompagne-moi d'où je sors.

Klever : Tu parles sérieusement ?

Trisia : J'ai l'air de quelqu'un qui blague ? Retourne-moi d'où je viens. Je préfère affronter ce Maxwell que de vivre dans ta maison.

Toi-même tu n'es pas en sécurité dans ta propre maison avec ta sorcière de fiancée et c'est moi que tu veux protéger. Pardon, je veux rentrer chez moi .

Klever : D'accord, mais d'abord qu'allons-nous faire de notre plan ?

Trisia : Tu es sérieux là ? À l'heure où nous sommes, tu parles encore de plan ? Tu n'as pas peur pour ta vie ?

Klever : Bien sûr que oui, je voulais juste me rassurer que tu es toujours de mon côté.

Trisia : Ne t'inquiète surtout pas pour ça. Tu peux toujours compter sur moi, mais s'il te plaît, pour le moment, laisse tomber tous tes plans si tu ne veux pas te retrouver derrière les barreaux.

Klever : D'accord, comme tu le dis. Je ne ferai rien pour le moment, mais il faut qu'il sache que ses jours sont comptés sur cette terre.

Trisia : Calme-toi, le passé est passé. Oublie tout maintenant.

Klever : C'est bon, je ne fais que dire ce que j'ai sur le cœur.

Trisia : D'accord, maintenant dépose-moi.

Klever : Et que comptes-tu faire maintenant ? Tu as une idée derrière la tête ?

Trisia : Oui.

Klever : Je peux savoir ?

Trisia : Oui, une fois que je serai chez moi, je demande pardon à Maxwell. Je vais lui faire croire que c'est le diable qui m'a poussée à faire une chose aussi horrible et que je regrette beaucoup.

Klever : Et tu penses vraiment qu'il va avaler tes histoires ?

Trisia : Cela ne te regarde pas, ce sont mes affaires.

Klever : Tant mieux, je te dépose chez toi alors.

Il redémarre la voiture, pendant que je réfléchis toujours à comment convaincre Maxwell de ne rien dire à ma copine. En tout cas, je trouverai sûrement un moyen.

Maxwell

Cette fille me hait à ce point ? Est-elle vraiment prête à me tuer ?

Je me pose actuellement de nombreuses interrogations.

Je sais qu'elle ne m'a jamais aimé, mais l'idée qu'elle envisage de me faire du mal à ce point me semble incroyable, pourtant c'est la réalité.

Quant à cet homme, il semble déterminé à me faire quitter la maison à tout prix et il est prêt à tout pour y parvenir. Je dois rester sur mes gardes. Je ne permettrai plus à qui que ce soit de me faire du mal.

Je saisis mon téléphone et appelle mon frère.

Au téléphone

Maxwell : Allô Igor, comment tu vas ?

Igor : Ça va bien et toi ?

Maxwell : Ça ne va pas du tout, je suis dans le pétrin.

Igor : Quoi ? Ta go s'est remise avec son ex ?

Maxwell : Non, non, loin de là, c'est Trisia mon gros problème. Elle me déteste tellement qu'elle a tenté de me tuer aujourd'hui.

Igor : Pardon ? Tu parles vraiment d'assassinat ? Et c'est ça, tu prends légèrement comme ça ?

Maxwell : Calme-toi, je maîtrise bien la situation. Je sais très bien comment régler cette situation.

Igor : Mon frère, je m'inquiète beaucoup pour toi. Je veux que tu abandonnes ton idée satanique. Je n'en peux plus. Maman s'inquiète jour et nuit pour toi. Si tu aimes vraiment cette Reine, dis-lui la vérité pour qu'on en finisse.

Maxwell : Ce n'est pas aussi facile comme tu le dis. Imagine, cette fille cotise de l'argent pour m'envoyer à l'hôpital.

Igor : Vraiment ?

Maxwell : Oui, selon elle, peut-être que je peux avoir une seconde chance de voir à nouveau.

Igor: Waooo, mon frère, c'est ta chance, ne rate pas.

Maxwell: Voilà, c'est ce que je suis en train de dire. Elle a tout ce que je recherche chez une femme. Elle est celle qui me faut.

Igor: Oui, tu as raison, mais est-ce qu'elle va t'accepter le jour où elle saura ce que tu es réellement ?

Maxwell: Ça reste une question, mais pour le moment, laissons les choses telles qu'elles sont.

Igor: D'accord, je vais prier pour toi.

Maxwell: Merci, mon frère, j'aimerais aussi te dire que je suis en train de construire ici et c'est presque terminé.

Igor: Vraiment ? Tu construis là-bas ?

Maxwell: Oui et c'est pour Reine. Même si elle ne veut pas de moi après que je lui dise qui je suis, au moins je vais la convaincre d'accepter la maison comme un cadeau venant de moi. Après tout ce qu'elle fait pour moi, elle le mérite vraiment.

Igor : Oui, elle mérite plus que ça. J'ai expliqué la situation à maman et elle a hâte de la rencontrer.

Maxwell : D'accord, ça ne sera plus tarder. D'ici là, je vais lui avouer mes sentiments.

Igor : D'accord, mon frère, prends soin de toi.

Maxwell : Merci et pareil à toi.

Fin de l'appel.

Je finis de parler avec mon frère et j'ai bien caché le téléphone avant de rejoindre ma place.

La porte s'ouvre plus tard sur Trisia. Cette fille de mauvais cœur. Je me demande bien ce qu'elle est venue faire cette fois-ci.

Trisia : Maxwell, tu as une minute ?

Maxwell : Tu es venue terminer ce que tu as commencé ?

À suivre ...

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