A la quête du véritable amour

À la quête du véritable amour

Épisode 18

_ Vous êtes en état d'arrestation pour tentative de meurtre de Monsieur Maxwell Santos.

Klever : Pardon ?

_ Embarquez-le.

Je suis toujours sous le choc. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment il accuse Klever d'une chose aussi grave. Je sais que Klever peut commettre assez de délits, sauf le meurtre. Il ne peut pas aller aussi loin dans sa folie. Je ne crois toujours pas à ce mensonge.

Klever : Monsieur, vous vous trompez de personne car je ne sais pas de quoi vous parlez. Je ne peux même pas faire du mal à une mouche. Je ne suis pas comme ça.

Nous avons un mandat d'arrêt contre vous, donc vous feriez mieux de garder votre calme et de nous suivre au poste de police, sinon tout ce que vous direz pourrait se retourner contre vous.

Klever : Laissez-moi au moins appeler mon avocat. Je ne peux pas aller en prison pour un crime que je n'ai pas commis.

Vous avez droit à un avocat, mais pour le moment, nous devons vous amener.

Devant moi, ils ont menotté Klever et l'ont jeté dans cette voiture. Moi, j'ai eu tellement de la peine pour lui. Je sais qu'il n'a jamais fait ce pour quoi on l'accuse. C'est sûrement un malentendu et je vais connaître la vérité avant de rentrer chez moi.

Je prends également un taxi et je suis leurs voitures jusqu'au poste de police.

Klever

Ils m'ont jeté en prison en attendant que mon avocat ne vienne.Je sais qu'ils n'auront aucune preuve pour m'accuser.

D'ailleurs, ce misérable est sans défense. Je ne sais pas pourquoi ils me retiennent ici.

Quelques heures plus tard, mon avocat est venu.

Klever : Dieu merci tu es là, fais-moi sortir de ce trou à rat. Je n'en peux plus. Je ne supporte pas cet endroit horrible.

Avocat : Je suis désolé mais ton cas est vraiment délicat.

Klever : De quoi est-ce que tu parles ?

Avocat : L'homme que tu as tenté de tuer est un homme riche et puissant. Il ne lâchera pas l'affaire.

Klever : As-tu bu peut-être ? De quoi est-ce que tu parles ?

Avocat : Je parle de Monsieur Maxwell.

Klever : Ce misérable n'est pas un monsieur, il n'est rien d'autre qu'un mendiant aveugle.

Avocat : C'est là où tu te trompes. Il n'a jamais été aveugle. D'ailleurs, c'est un homme très riche reconnu.

Klever : Arrête ça, on ne plaisante pas avec ce genre de choses.

Avocat : Mais je te dis la vérité, c'est un homme vraiment puissant. Tu as attaqué la mauvaise personne et je doute très fort que tu puisses sortir de cet endroit. Désolé, mais je ne peux pas te défendre. Cette situation me dépasse. Je ne veux pas risquer ma carrière pour te faire sortir d'ici. J'ai des enfants à nourrir.

Klever : non mais tu parles de ?

Avocat : oui Klever, d'ailleurs il ne lâchera pas l'affaire. Il n'y a pas de solution pour te faire sortir d'ici.

Klever : donc il est toujours vivant ?

Avocat : oui, il est vivant, ton ami aussi vient d'être amené. Il a même témoigné contre toi. La situation est beaucoup plus délicate que je le pensais. Je suis vraiment désolé pour toi. Que tu le veuilles ou non, tu seras condamné.

Klever : s'il te plaît, fais quelque chose pour moi. Je ne savais pas que cet homme était riche et puissant. Il a fait semblant de nous faire croire qu'il était aveugle. Je n'aurais jamais imaginé qu'il était bien reconnu. Je suis vraiment désolé, aide-moi s'il te plaît.

Avocat : Vraiment désolé, mais je ne peux rien faire. Je te souhaite bonne chance dans ta nouvelle vie.

Klever : Tu me laisses vraiment ? Tu veux vraiment me tourner le dos au moment où j'ai le plus besoin de toi ?

Avocat : Je te présente mes excuses, c'est au-dessus de moi.

Il m'a laissée et est parti. Je regarde autour de moi et j'ai envie de vomir. Je ne peux pas supporter cet endroit. Je risque de mourir avant même mon jour.

Qu'est-ce qui m'a même pris ?

J'ai fait tout ça par amour et maintenant, regarde où nous en sommes.

J'ai fait tout ça pour pouvoir récupérer ma femme, mais aujourd'hui, elle ne veut rien savoir de moi. Après tout, c'est moi le perdant. Me voici dans cette cellule. Je n'ai même plus de force.

Si seulement je savais qui il était vraiment, je n'aurais jamais fait ce que j'ai fait.

Ce que je ne comprends toujours pas, c'est pourquoi mon ami m'a envoyé les preuves qu'il est vraiment mort et aujourd'hui on me dit qu'il est toujours vivant ?

Seigneur, dans quoi je me suis retrouvé ?

Quelques jours se sont passés. J'ai été condamné à 5 ans de prison, y compris mon ami Fabrice qui a été mon complice.

Je suis dans le regret total. Rien ne sera plus comme avant. J'ai moi-même gâché ma vie.

Je n'aurais jamais dû m'en prendre à lui.

Je suis dans ma cellule quand l'agent de sécurité me dit que j'ai de la visite.

Je sors de ma cellule pour voir qui est venu.

Je tombe sur ma mère et Tania.Ma mère a les larmes aux yeux. Ça me fait tellement mal de voir ma mère en train de souffrir à cause de moi.

Elle s'approche de moi et elle m'a giflé.

De toute façon, elle a raison, je mérite bien cette gifle.

Maman : tu voulais me tuer, n'est-ce pas ? Tu as réussi mon garçon. Je savais que cette histoire allait mal finir. Ton obsession pour cette fille va te conduire en enfer et j'ai raison. Elle n'est responsable de rien mais c'est plutôt toi le vrai coupable de tout ce qui t'arrive. J'ai échoué en tant que mère. Ce n'est pas cette vie que je voulais pour toi mais toi-même tu as choisi ta voie. Je vais prier pour toi, le Seigneur fera grâce et tu sortiras de cet endroit horrible.

Klever : Amen maman, je suis vraiment désolé pour tout. C'est maintenant que je réalise que je n'aurais jamais dû faire ce que j'ai fait.

Maman : Les conseils ne conseillent pas mais les conséquences. Tu as bien compris maintenant.

Klever : Oui maman, et je veux que tu me pardonnes pour tout ce que j'ai fait.

Maman : Je n'ai rien contre toi, je vais continuer de prier pour toi.

Klever : Merci maman, et toi Tania je tiens à te demander pardon pour tout le mal que je t'ai fait. Je veux aussi te demander de ne pas avorter mon bébé. J'ai changé d'avis. Ce bébé représente beaucoup pour moi. Il est mon espoir. Il est le seul qui pourrait me redonner le sourire. Je te demande du fond du cœur de ne pas tuer ce bébé.

Tania: Ne t'en fais pas, comme je te l'avais déjà promis, je garderai cet homme-enfant avec ou sans toi. Il ne manquera de rien.

Klever: Merci beaucoup Tania, merci infiniment.

Tania: Je ne le fais pas pour toi mais pour moi-même et pour le bien-être de cet enfant innocent. Il n'a pas demandé à naître. Tu peux compter sur moi.

Klever: Merci infiniment.

Ma mère et Tania sont parties. Je retourne dans ma cellule. Le jour suivant, on m'appelle encore pour me dire que j'ai de la visite.

Je sors et cette fois-ci, je tombe sur Maxwell en compagnie de Reine, la femme dont j'ai toujours rêvé.

J'ai vraiment honte de moi-même. Je baisse la tête pour ne pas croiser leurs regards.

Reine : Klever, donc c'était vrai ce que j'ai appris ? Je ne te reconnais plus.

Klever : Sache que tout ce que j'ai fait, c'est pour toi, c'est pour l'amour que j'ai pour toi.

Reine : Tu n'as pas honte ?

Klever : Pourquoi avoir honte ? Comprends juste que je t'aime et j'étais prêt à faire n'importe quoi pour gagner ton amour.

Reine : Bravo à toi car tu as réussi. Je te félicite vraiment.

Klever : Si c'est à refaire, je le referai encore et encore.

Maxwell : Apparemment, tu n'es pas prêt à changer.

Je te souhaite bonne chance dans ta cellule.

Klever: Va-t'en et ne reviens plus jamais.

Maxwell: Ne te dérange pas, je m'en vais déjà.

Reine: Bonne chance à toi. Je voulais aussi te dire que mon mariage est pour bientôt.

Je ne réponds pas, ils sont partis et je retourne dans ma cellule.

C'est donc la fin pour moi?

Il n'y a plus rien à faire pour que je sorte de cette prison?

Je me fonds en larmes. Qu'est-ce que deviendra ma vie dans ce trou à rat?

La femme pour qui j'ai commis cet acte est sur le point de se marier et me voilà coincé dans cette cellule.

J'ai moi-même condamné ma propre vie.

Je pleure à chaudes larmes quand deux hommes prisonniers comme moi sont venus.

Ils se placent devant moi.

L'un envoie un coup de pied dans mon ventre et l'autre me donne une paire de gifles.

_ Mec, nous voulons te passer le bonjour de la part de ton ami Fabrice.

Klever : Quoi ? Même Fabrice, mon meilleur ami, est contre moi ?

Il semble que je sois seul dans ce monde.

Quelle est cette existence remplie de souffrance ?

Quand tout cela prendra-t-il fin ?

À suivre ....

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