A la quête du véritable amour

À la quête du véritable amour

Épisode 11

Trisia : Maxwell, tu as une minute ?

Maxwell : Tu es venu terminer ce que tu as commencé ?

Trisia : Maxwell, écoute s'il te plaît, je suis désolée pour tout. Je ne sais pas ce qui m'a pris de te faire ça.

Maxwell : Tu es pathétique, tu écoutes même ce que tu dis ? Tu as essayé de me tuer, tu te rends compte ?

Trisia : Oui, et c'est pourquoi je suis là pour te demander pardon.

Maxwell : Dégage de ma chambre maintenant.

Trisia : Je me mets à genoux pour toi Maxwell. Je te demande pardon.

Maxwell : Si tu avais déjà réussi à me tuer, à qui viendras-tu demander pardon ?

Trisia : C'est le diable, je regrette énormément. S'il te plaît, ne dis rien à personne.

Maxwell : Exactement, je ne dirai rien à personne, mais c'est la police qui va régler ton compte.

Trisia : Non, pas ça Maxwell, n'implique pas la police, je t'en supplie. Je ferai tout ce que tu me demandes mais, je t'en prie, ne porte pas plainte contre moi.

Maxwell : Après ce que tu as fait, ta place c'est en prison. Mais ne t'inquiète pas, je ne ferai rien du tout. Je ne dirai rien à personne, même pas à ta copine.

Trisia : Vraiment, tu vas faire ça pour moi ? Merci infiniment.

Maxwell : Je ne le fais pas pour toi, mais laisse-moi te dire une chose, je t'ai à l'œil, toi et ton associé. N'essayez même pas de tenter quoi que ce soit sur moi si vous ne voulez pas finir en prison.

Trisia : Je te fais la promesse, et sache que tu es ici chez toi. Je ne vais plus jamais mal te parler ou même t'embêter.

Maxwell : Maintenant, sors de ma chambre.

Trisia : Merci de m'avoir pardonné.

Maxwell : Dégage, ai-je dit.

Elle quitte ma chambre et je prends une profonde inspiration.

Quel jeu joue-t-elle encore, cette fille ? Je resterai vigilant en tout cas. Elle ne m'aura pas. En ce qui concerne l'autre imbécile, il ne perd rien pour attendre.

La porte s'ouvre à nouveau, mais cette fois, c'est Reine qui entre.

Maxwell : Qui est là ?

Reine : C'est moi, Maxwell.

Maxwell : Reine, c'est toi ? Tu n'as pas mis ton parfum aujourd'hui, c'est pourquoi je ne t'ai pas vite reconnu.

Reine : Ah, je vois, mon parfum est fini et je n'ai pas encore acheté un autre.

Maxwell : Ah, je vois, tu n'as pas pu acheter faute de moyens, n'est-ce pas ?

Reine : Non, non, ne t'inquiète pas, je vais acheter dans la semaine.

Maxwell : D'accord, dis-moi comment s'est passée ta journée ?

Reine : Je remercie le Seigneur.

Maxwell : D'accord, action de grâce alors.

Reine : Oui, et toi alors, comment s'est passée ta journée ?

Maxwell : Bien, comme toujours.

Je souhaite éviter qu'elle se fasse du souci pour moi, c'est pourquoi je préfère garder le silence. Je ne veux pas lui révéler ce que la copine lui a fait aujourd'hui. De plus, je ne veux pas être responsable de leur éventuelle séparation. Un jour, elle se rendra compte de qui est réellement sa meilleure amie.

Reine : Bon Maxwell, je vais prendre mon bain rapidement. Je viendrai te voir plus tard. J'ai beaucoup de choses à te raconter.

Maxwell : D'accord ma chérie.

Elle sort de la chambre et moi, je souris bêtement.

Reine

Avant de me baigner, je retire mes vêtements. Ensuite, je me dirige vers la cuisine pour vérifier si cette fille a préparé à manger.

Oh, heureusement, elle a déjà cuisiné pour nous.

Plus tard, Trisia fait son entrée dans la cuisine.

Trisia : Reine, tu es de retour ?

Reine : Oui, j'ai vu que tu as même cuisiné pour nous.

Trisia : Oui, je l'ai fait.

Reine : Merci beaucoup.

Trisia : De rien, dis-moi, tu as vu Maxwell ?

Reine : Oui, je viens de quitter sa chambre.

Trisia : Ah, je vois. Et il t'a dit quelque chose me concernant ?

Reine : Non, pourquoi cette question ?

Trisia : Non, oublie ça, il ne s'est rien passé.

Reine : Tu es sûr de toi ?

Trisia : Oui, c'est juste une question de curiosité.

Reine : Ou dis-moi seulement que tu l'as encore frappé ou que tu l'as insulté comme toujours.Écoute-moi bien Reine, je n'aime pas du tout la manière dont tu traites mon invité. Je ne vais pas te permettre de continuer à faire souffrir ce pauvre homme. La dernière fois que tu l'as frappé, on s'est retrouvés à l'hôpital. Tu sais combien ça m'a coûté en frais ? J'ai utilisé toutes mes économies pour qu'il aille mieux. Je te préviens, Trisia, ne réveille pas le diable qui dort en moi. Tu sais très bien de quoi je suis capable.

Trisia : Tu as fini ?

Reine : Je te mets en garde seulement.

Trisia : Je voulais juste te dire que Maxwell et moi, on s'est réconciliés.

Reine : Pardon ?

Trisia : Oui, tu m'as bien entendue, et je lui ai déjà promis, je ne lui ferai plus jamais de mal.

Reine : Tu parles sérieusement ?

Trisia : Oui, c'est une promesse.

Reine : C'est une bonne nouvelle alors, je savais que tôt ou tard, tu allais comprendre qu'il n'est pas une mauvaise personne.

Trisia : je sais, et je suis désolée pour tous les désagréments que je t'avais causés. Je suis vraiment désolée.

Reine : C'est bon, nous sommes plus que des sœurs et tu sais très bien que je t'aime.

Trisia : Je t'aime également, bon je te laisse prendre ton dîner. Moi j'ai déjà mangé ma part, bon appétit à toi.

Reine : Merci ma belle.

Je prends mon repas et celui de Maxwell.

Je suis contente que Trisia fasse la paix avec Maxwell. C'est tout ce que j'ai toujours voulu.

Je retourne dans la chambre de Maxwell.

Reine : C'est l'heure de dîner, je vais t'aider à te lever.

Maxwell : D'accord, merci beaucoup.

Reine : C'est ton problème, toujours en train de me remercier pour une petite chose.

Maxwell : C'est le moins que je puisse faire après tout...

Reine : C'est bon, allons manger maintenant.

Nous sommes venus dans la salle à manger.

J'ai servi son repas et je fais pareil.

Maxwell : Bon appétit à toi.

Reine : Merci et pareil à toi.

Maxwell : Merci.

Nous avons fini de manger et j'ai débarrassé la table.

Reine : Allons prendre l'air.

Maxwell : D'accord, aide-moi s'il te plaît.

J'ai aidé à le faire sortir de la maison.

J'ai trouvé un endroit un peu calme afin que nous puissions discuter un peu.

Reine : Maxwell, Trisia m'a tout dit et crois-moi, je suis contente qu'elle ait fait la paix avec toi.

Maxwell : Elle te l'a dit ?

Reine : Oui, pour moi, c'est une très bonne nouvelle.

Maxwell : Pour moi également.

Reine : J'aimerais aussi te parler de quelque chose.

Maxwell : Il s'agit de quoi ?

Reine : J'ai un souci au boulot.

Maxwell : Au boulot ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Reine : C'est mon patron, il veut à tout prix coucher avec moi sinon je vais perdre mon travail.

À peine ai-je fini ma phrase que Maxwell lance sa béquille. Ses yeux sont soudain devenus rouges.

Que lui arrive-t-il ?

Reine : Maxwell, tu es là ? Tu m'écoutes ?

Maxwell : Démissionne.

Reine : Pardon.

Maxwell : Je te demande de démissionner maintenant et c'est un ordre.

Reine : Mais qu'est-ce que tu racontes ? Je ne te reconnais plus. Pourquoi tu me parles sur ce ton ? Je te raconte ce qui m'arrive et c'est tout ce que tu trouves à me dire ?

Maxwell : Désolé, désolé ma chérie. C'est que je n'arrive pas à contrôler ma colère. Comment a-t-il osé te demander une chose pareille ? Il a perdu la tête ? C'est quoi même ce boulot de merde ? Le mieux c'est que tu démissionnes et en même temps ce serait mieux.

Reine : Tu es sérieux là, je te rappelle que c'est grâce à ce boulot qu'on arrive à joindre les deux bouts. Je ne peux pas quitter mon travail sinon c'est la fin pour moi.

Maxwell : Et qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas faire ce qu'il te demande, c'est ça ? Il n'a aucun droit de te demander une telle chose. Ce patron aura affaire à moi.

Reine : Maxwell, c'est toujours toi qui parles avec moi ou une autre personne ?

Maxwell : Oui, c'est toujours moi. Je suis en colère, tu comprends ? Personne ne touche à ce qui m'appartient.

Reine : Pardon ? Tu parles de quoi ?

Maxwell : Je t'aime, Reine. Oui, je suis fou de toi. Mon cœur bat uniquement pour toi. Tu comprends maintenant pourquoi je suis en colère.

Reine : Tu m'aimes ?

Maxwell : Je suis amoureux de toi, je t'aime de tout mon cœur.

Les paroles de Maxwell m'ont laissée sans voix. Il m'aime ? C'est ce qu'il vient de dire ? Maintenant je réalise pourquoi il s'est énervé quand je lui ai parlé de mon patron. Je me demande depuis quand il ressent des choses pour moi.

Reine : Maxwell, il faut qu'on rentre.

Maxwell : je sais que tu te poses des questions dans ta tête actuellement. Tu te demandes ce que tu feras avec un aveugle comme moi. Ce que tu feras avec un pauvre mendiant comme moi et je te trouve raison. Je voulais que tu saches que je t'aime de tout mon cœur.

Reine : Maxwell, tu sais très bien que la dernière chose que je veux, c'est de te mettre mal à l'aise et encore moins de me moquer de toi. Depuis le jour où je t'ai vu, j'ai trouvé quelques choses en toi qui m'ont attirée. Tu me plais beaucoup, avec toi je me sens en sécurité. Je me suis attachée à toi, je ne sais pas si c'est de l'amour Maxwell. Donne-moi un peu de temps s'il te plaît.

Il caresse légèrement ma peau.

Ses caresses sont douces sur ma peau, je sens des papillons dans mon ventre.Je me laisse emporter, je ne remarque plus ce qui m'entoure, juste lui et moi.

Qu'est ce qui m'arrive ?

À suivre....

***Téléchargez NovelToon pour profiter d'une meilleure expérience de lecture !***