À la quête du véritable amour
Épisode 7
Trisia : peux-tu me dire ce que fait ce misérable mendiant aveugle chez moi ?
Reine : je t'expliquerai tout, mais s'il te plaît, ne l'appelle pas comme ça.
Trisia : ah bon, et comment veux-tu que je l'appelle ? N'est-il pas un misérable mendiant ? Comment oses-tu ramener ce pauvre aveugle dans ma maison ?
Reine : ça suffit comme ça, ici nous payons toutes les deux le loyer. Ne traite pas mon invité de cette manière. Il est aussi un être humain comme nous.
Trisia : je t'interdis de me comparer à cette chose.
Reine : Arrête d'être cruelle, Trisia. Tu n'as pas de la compassion pour lui ? Regarde dans quel état il est. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ?
Trisia : Tu veux vraiment savoir ce qui ne tourne pas rond chez moi ?
Reine : Oui, j'aimerais bien savoir.
Trisia : Ce qui ne va pas chez moi, c'est que je refuse de partager ma maison avec un misérable comme lui.
Reine : Tu ne changeras jamais. Laisse-moi te dire que Maxwell va vivre ici avec nous, que tu le veuilles ou non.
Trisia : Vraiment ?
Reine : Oui Trisia, il n'a nulle part où aller et je ne peux pas le laisser vivre dans la rue alors que nous avons une grande maison avec beaucoup d'espace. Je te demande juste de bien te comporter envers mon invité.
Trisia : il ne peut pas vivre dans cette maison, ramène le d'où il vient.
Reine : Non, et cette conversation est terminée.
Trisia : Vraiment ?
Reine : Oui, ma copine.
Je laisse Trisia qui tourne en rond, la main sur le front. Elle n'a toujours pas accepté le fait que Maxwell va vivre dans notre maison, mais elle n'a pas le choix que de respecter ma décision .
J'ai aidé Maxwell à aller dans la salle de bain.
Reine : Voilà, j'ai déjà tout mis à ta disposition.
Lorsque tu vas terminer de prendre ton bain, appelle-moi.
Je vais essayer de désinfecter tes plaies avant qu'on aille à l'hôpital.
Maxwell : Merci beaucoup pour ton attention envers moi, mais je ne veux pas aller à l'hôpital. Ce n'est pas si grave.
Reine : Mais voyons, tu as des bleus partout sur le corps. C'est mieux qu'on aille à l'hôpital pour qu'on te soigne.
Maxwell : Non, je ne veux pas profiter de ta générosité. Je vais bien.
Reine : Qui t'a dit que ça me gêne de t'aider ? Tu ne m'as rien demandé, je le fais moi-même parce que ça me plaît de t'aider. Arrête ça s'il te plaît. Nous irons à l'hôpital, point final.
Maxwell : D'accord, merci beaucoup.
Reine : De rien, j'aimerais également te présenter mes excuses pour la manière dont ma seconde t'a traité.
Maxwell : Non, ça va, je ne suis pas fâché. Elle a raison après tout. Je ne peux pas la blâmer. Mais si tu vois que ma présence dans cette maison va vous causer des ennuis, je préfère m'en aller d'ici.
Reine : Arrête ça, Maxwell. Je paye aussi le loyer tout comme elle. D'ailleurs, ça fait maintenant des mois qu'elle ne participe plus aux dépenses de la maison et je suis la seule à tout faire. Malgré ça, elle ramène différents hommes chez nous mais je n'ai jamais rien dit. Je ne lui ai jamais fait de reproches, donc je ne vois pas pourquoi elle ne peut pas t'accepter ici.
Maxwell : Je suis vraiment désolé pour le désagrément que je suis en train de causer entre deux amies. Tu as un bon cœur et seul le Seigneur peut te récompenser pour tout.
Reine : Amen. Bon, tu m'as assez remercié comme ça. Maintenant passons à table.
Maxwell : D'accord, merci infiniment.
Reine : Encore ? Arrête ça s'il te plaît.
Maxwell : C'est la seule chose que je puisse faire, donc s'il te plaît, laisse-moi te remercier.
Maxwell : c'est la seule chose que je puisse faire, donc s'il te plaît laisse-moi te remercier.
Reine : mais tu l'as déjà fait à plusieurs reprises.
Maxwell : ça ne suffit pas, je vais te remercier à chaque seconde qui passe.
Reine : tu es drôle, mangeons s'il te plaît.
Nous avons mangé ensemble avant de quitter la maison pour l'hôpital.
Maxwell a été pris en charge et j'ai payé la facture. Nous revenons maintenant à la maison.
Trisia refuse de m'adresser la parole. Elle ne supporte pas la présence de Maxwell. Maintenant qu'est-ce qu'elle veut que je fasse? Que je laisse ce pauvre dans la rue en sachant très bien que sa vie est en danger?
Le lendemain matin, j'ai préparé le petit déjeuner pour tout le monde. J'ai aidé Maxwell à prendre son petit déjeuner et j'ai également préparé le dîner en réservant une part pour Maxwell.
Reine : Maxwell, je dois partir maintenant, prends soin de toi.
Maxwell : Je le ferai, je vais également sortir pour chercher de l'argent. Je ne compte pas rester à la maison à ne rien faire.
Reine : Pardon ? Je t'interdis de sortir de la maison. Quoi ? Non mais tu n'as pas peur pour ta vie?
Maxwell : Mais comprends-moi, je dois aussi participer aux dépenses de la maison. S'il te plaît, ne refuse pas.
Reine : Et moi, je te dis non, je ne peux pas te laisser sortir de cette maison.
Maxwell : S'il te plaît, comprends-moi.
Reine : Je ne veux rien comprendre. Bonne journée à toi et s'il te plaît, prends soin de toi.
Maxwell : Je le ferai et bonne journée à toi également.
Reine : Je sors de la maison et je me rends dans mon lieu de service.
Klever
Je viens de quitter l'hôpital avec ma mère.
Je me sens beaucoup mieux maintenant.
J'espère que cette sorcière est déjà partie de ma maison, sinon c'est la police qui va régler son compte.
Je reviens chez moi et Dieu merci elle n'est plus là.
Elle est partie, elle a vraiment de la chance cette diablesse.
Klever : Maman, s'il te plaît, prépare-moi quelque chose à manger.
Maman : Je le ferai, mais tu ne m'as toujours pas dit ce qui s'est vraiment passé pour que tu te retrouves à l'hôpital.
Klever : Maman, il n'y a plus rien à dire. Tania t'a déjà tout expliqué.
Maman : Et moi, je ne crois pas à ces conneries. J'ai l'impression qu'elle m'a menti. C'est pourquoi je veux connaître la vraie version de l'histoire.
Klever : Elle t'a dit la vérité, maman.
Maman : Dis-moi, pourquoi tu veux couvrir cette fille ? Elle mérite la prison après ce qu'elle t'a fait.
Klever : Elle ne m'a rien fait, c'est de ma faute tout ceci. C'est à cause de moi que c'est arrivé.
Maman : Tu veux vraiment me dire que c'est toi qui as sorti ce couteau qui t'a blessé ?
Klever : Oui maman, c'est moi. Comme je viens de te dire, c'est de ma faute.
Maman : Pourquoi je ne te crois pas ? Mon fils que j'ai mis au monde n'est pas un homme violent. D'ailleurs, ce n'est pas l'éducation que je vous ai donnée. Tu me caches sûrement quelque chose que je compte découvrir. Ne t'inquiète surtout pas, je vais mener mes enquêtes et si c'est elle qui est responsable de tout ça, elle va me le payer.
Klever : Maman, ne complique pas les choses. D'ailleurs, ce ne sont pas tes affaires. Reste loin de notre histoire.
Maman : je refuse de perdre mon fils à cause d'une fille insolente comme cette Tania. Elle n'a reçu aucune éducation. Je ne sais même pas pourquoi tu as quitté une fille comme Reine pour te jeter dans les bras de cette sorcière. Je te blâme pour tout. Qu'est-ce qui t'a pris même.
Klever : maman j'avoue que j'ai mal, je suis un vrai imbécile, un ingrat. C'est toi qui as raison. Je n'aurais jamais dû quitter Reine. Elle est l'amour de ma vie.
Maman : idiot, et c'est maintenant que tu te rends compte ?
Klever : je regrette tout, je donnerai tout pour reconquérir son cœur.
Maman : C'est mieux pour toi, fais-le avant qu'il ne soit trop tard.
Klever : Je le ferai et je compte également sur toi pour y arriver.
Maman : Non, non, non, ne compte pas sur moi pour quoique ce soit. Je t'avais prévenu, n'est-ce pas ? Il faut assumer les conséquences de tes actes.
Klever : S'il te plaît maman, j'ai vraiment besoin de ton aide. Je ne peux pas le faire seul.
Maman : Comme si c'était moi qui t'avais poussé dans les bras de cette sorcière.
Klever : Maman, c'était une erreur que je regrette. Je veux tout réparer, s'il te plaît, aide-moi.
Maman : D'accord, qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
Klever : Accompagne-moi chez Reine.
Maman : Moi ?
Klever : Oui maman, s'il te plaît, ne refuse pas.
Maman : Très bien, demain nous irons.
Klever : Non, aujourd'hui.
Maman : Pourquoi aujourd'hui, tu viens de quitter l'hôpital. Repose-toi aujourd'hui et demain nous irons chez elle.
Klever : D'accord demain alors.
Le lendemain, comme prévu, ma mère et moi sommes partis chez Reine. J'ai frappé à la porte et c'est sa copine qui m'a ouvert.
Trisia : Que fais-tu encore ici ?
Klever : S'il te plaît, je viens parler à Reine, elle est là ?
Trisia : Oui, mais laisse-moi te prévenir d'abord. Elle est à l'intérieur avec son nouveau mec handicapé. Je préfère même qu'elle se remette avec toi au lieu de se faire humilier en couchant avec ce misérable.
Klever : Je ne comprends rien. De quoi est-ce que tu parles ?
Trisia : Entre et tu verras de quoi je parle.
J'entre à l'intérieur et je vois effectivement Reine qui donne à manger à un jeune homme. On dirait qu'ils sont en couple.
Dès qu'elle m'a aperçu, elle laisse tomber sa fourchette et vient vers moi.
Reine : Que diable fais-tu ici chez moi ?
Klever : Apparemment, tu n'as pas tardé à me remplacer par ce misérable, hein.
A peine ai-je terminé ma phrase que ma mère m'a giflé sans hésitation.
Klever : mais maman
Maman : ouvre encore la bouche et tu verras bien de quoi je suis capable. Comme tu as oublié les bonnes manières, je vais te le rappeller imbécile.
Klever : mais maman c'est de cette manière que tu veux vraiment m'aider ? Tu ne vois pas qu'elle n'est rien d'autre qu'une pute ?
Paff pafff
Klever : tu m'as encore giflé ?
À suivre......
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