Chapitre 17

La porte s'ouvre, mon masque disparaît bizarrement et ma voisine vient tranquillement. Elle s'assied, me prend les mains et commence doucement par dire

-:" Comment tu te sens ?", je tourne la tête dans tous les sens, effrayé.

Ses yeux couleurs aube scintillent d'une étrange manière, son visage paraît ridé et faiblement transparent pourtant elle se tient là, habile et d'une féroce d'âme.

Je rejette sa mignonne main et abrège "Merci", elle sourit et laisse couler le silence dans la pièce.

- :" Tu dois être fatigué\, repose toi bien ; ne t'inquiète pas je préviendrais tes parents."

Des pétales de cerisier s'élèvent dans l'air et pour la première fois je dis " Je suis seul"

- :" On est jamais seul mon garçon, il y a toujours quelqu'un pour nous soutenir quelque part même si on ne le connaît pas."

Je me rappelle de ces genres de lamentations que l'étrange voix fait en appelant mon prénom, qui est-ce ?Elle a toujours été là, lorsque j'étais dans l'ombre, quand j'étais fou et redoutable ;un esprit espiègle et fautif. Cette voix ou personne m'a toujours amené vers ce qui n'était pas ou devait-être moi, elle m'a aidé et submergé. Petite et indescriptible voix.

Cette femme...elle me berce comme un enfant, ses mots sont doux tel du miel. Tous les matins elle vient se présenter à moi avec respect et sourire au visage ;généralement celle-ci me masse légèrement au niveau de mon front et moi parle de ses histoires passées.

Avant, elle avait un fils, un beau marin gradué et marié avec une femme des plus plaisantes ;cependant la guerre l'a emporté il y a quelques années. Sa femme était enceinte à ce moment là et a préféré retourner chez sa famille pour élever son fils.

C'était très rare, me racontait-elle, quelle voyait son petit-fils et elle riait à nouveau et souriait avec plaisir. Elle serre à son habitude mes doigts gelés et froids, je la fixe avec compassion.

Cette femme observe au dehors et me demande soudain - : " Je peux rester avec toi, Huli ?"

Je m'entends dire " Oui, je n'attends personne de toute manière"

Elle me montre du doigt un bourgeon de jeune cerisier -:" Regarde, cette jeune pousse s'est retiré des autres et n'a pas encore ouvert son cocon au monde et au soleil. Sa beauté peut-être incroyable à l'image de la pluie ou de la chaleur du vent ou des esprits qui y courent.

Ce commencement a une fin Huli, de la même manière; un jour l'abeille viendra prendre le sucre qu'elle(la fleur de bourgeon) a fabriqué aux fils des années et caché au plus profond de ses entrailles."

" Et si je ne suis qu'un esprit ?"

-:" L'esprit deviendra vague éternel, âme ou simple tornade"

" Je n'ai pas un tel avenir"

-:" Tu mourras si tu ne t'engages pas dans la voie de la vie"

"Si je n'arrive pas à mourir ?"

-:" C'est que la vie en a décidé autrement et que ton futur ne résume pas qu'à la souffrance et à la mort"

"Et si souffrance me donne plaisir ?"

-:" C'est à toi de choisir."

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