épi 17

1h15 il traversa la boiserie et comment ça allonger le couloir à pas compter .

comme il atteignait la chambre occupé par les jumeaux qui je dois le préciser était appelé la chambre bleue en raison de la couleur de ses tentures, il trouva la porte entre bâiller.

désireux de faire une entrée spectaculaire il poussa brusquement le panneau et reçu un lourd sot d'eau qui est l'inonda et lui manqua l'épaule gauche d'un cheveux.

au même instant il entendit des hurlements de rire étouffé qui venait aider deux lits à baldaquin. la surprise lui causa un tel choc nerveux que dans une fuite éperdue, il courut s'enfermer dans sa chambre où le jour suivant il se trouva cloué au lit par une grippe sévère.

du moins dans son malheur utile une consolation . il avait laissé sa tête chez lui car s'il l'avait mis sur ses épaules les conséquences auraient pu être dramatiques pour lui.

ayant désormais renoncer à tout espoir d’effrayer cette grossiere famille américain ,il se contenta pour la bonne règle de roder dans les couloirs avec des chaussons de litière au pied, une épaisse écharpe rouge autour du cou contre les courants d'air et armée d'une petite arquebuse au cas où il serait attaqué par les jumeaux .

ce fut le 19 septembre qu'il reçu le coup de grâce.

il était descendu dans le grand hall d'entrée certain de ne pas y être modesté et il s'amusait à ironiser sur les grandes photos du ministre des États-Unis et de sa femme ,qui avait maintenant pris la place des portraits d'ancêtres de la famille Canterville .

il était vêtu simplement mais avec élégance d'un long linceul souillé de terre du cimetière , avait attaché sa mâchoire avec une bande de tissu jaune et porter une petite lanterne ainsi qu'une bêche de fossoyeur .

en fait il était déguisé en Jonas le deterré une de ses créations les plus remarquables création dont les Canterville avaient toute raison de se souvenir car c'était là la véritable origine de leur querelle avec leurs voisins lord rufford.

il était environ 2h30 du matin et pour autant qu'il pouvait en juger rien ni personne ne bougeait.

comme il s'approchait de la bibliothèque pour voir s'il restait quelques traces de la tâche de sang, soudain lui sautèrent dessus surgit d'un coin sombre deux petites silhouettes qui agitaient frénétiquement les bras au-dessus de leur tête en hurlant

<< bouuuu! >>à l'oreille.

prit de panique ce qui dans cette situation était rien moins que naturel il se rua vers l’escalier mais se hurta a Washington otis qui l’attendait avec le grand pulvérisateur de jardin.

ainsi cerner de tout côté par ses ennemis et presque alors merci il s'évanouit dans l'énorme poils de fonte qui par bonheur pour lui n'était pas allumé et réduit à battre en retraite en se faufilant dans les conduits et les cheminées, il parvint chez lui dans un affreux état de saleté de désordre et de désespoir.

par la suite on ne le revit plus jamais s'aventurer dans une expédition nocturne .

à plusieurs occasions les jumeaux le guettérent et semérent chaque soir les couloirs de cookies de noix au grand peine de leurs parents et les domestiques mais sans résultat.

il était évident que le fantôme était à ce point blessé qu'il ne leur réapparaîtrait plus .

en conséquence monsieur Otis se remit à sa grande oeuvre sur l'histoire du Parti démocrate à laquelle il s'était attelé depuis plusieurs années déjà .

madame Otis organisa un somptueux raoute qui émerveilla tout le comté.

les garçons jouaient hockey au mysticri au poker et Virginia faisait du poney dans les allées du parc escortés par le jeune duc cheshire qui était venu passer la dernière semaine de ses vacances à canterville Chase.

il était généralement admis que le fantôme s'en était allé et pour tout dire monsieur otis ecrivit une lettre en ce sens a lord Canterville qui en réponse Lui fit part de tout le plaisir que lui causait cette nouvelle et envoya ses meilleurs compliments à la digne épouse du ministre.

les Otis se trompaient cependant ,car le fantôme était toujours dans la maison et quoique maintenant à demi invalide n'était nullement disposé à abandonner la partie .

en particulier lorsqu'il a pris que parmi les invités se trouvait le jeune duc du chez cheschire dons le grand oncle lord de Francis stilton avait naguère parié avec le colonel carbury qu'il jouerait au dé avec le fantôme de canterville et avait été découvert le lendemain matin gisant sur le sol du fémoire dans un tel état d'aphasie que en dépit d'une longévité remarquable il n'avait plus jamais été capable de dire autre chose que double six .

l'histoire avait fait grand bruit à l'époque, encore que bien entendu par respect pour les sentiments des deux nobles familles tout avait été tenté pour les garder secrètes et l'on pourra trouver un exposé détaillé de toutes les circonstances qui avaient entouré l'affaire dans le troisième volume *des souvenirs du prince régent et de ses amis de lord tattle *.

le fantôme tenait donc beaucoup à montrer qu'il n'avait pas perdu son affluence sur les Stilton dont il était en vérité un parent éloigné .

sa première cousine germaine ayant épousé en seconde noces le sieœur de Buckley dont comme chacun sait descendait de la lignée des ducs du cheschire .

il prit en conséquence ces dispositions pour apparaître aux jeunes soupirants de Virginia sous son aspect du moine de vampire ou bénédictins exang.

une apparition tellement horrible que lorsque la vieille lady startup en avait été témoin elle s'était mise à pousser des cris perçant qui à leur paroxysme avaient déclenché chez elle une crise d'apoplexie et qu'elle était morte dans les trois jours après avoir déshérité les canterville c'est plus proche parent et laisser toute sa fortune à son hypothyquer de Londre.

au dernier moment malgré tout, la terreur que lui inspirer les jumeaux l'empêcha de sortir de sa chambre et le petit duc dormit en paix sous le vaste dé en plumer de la chambre royale en revant de Virginia .

quelques jours après Virginia et son chevalier servant aux cheveux bouclés chevauchés dans les prés de brocklay.

en franchissant une haie , Virginia fit un tel accro à son habit qu'elle résolu de rentrer dans la maison par l'escalier de service pour qu'on ne la voit pas.

comme elle traversait la salle des tapisseries dont la porte était ouverte elle crue voir quelqu'un à l'intérieur et pensant que c'était la femme de chambre de sa mère qui venait parfois s'installer là avec son ouvrage elle jeta un coup d'œil dans la pièce pour lui demander de recoudre son habit.

à son immense surprise elle reconnue le fantôme de canterville en personne . assis près de la fenêtre il contemplait le paysage le longue de la grande Allée.

le front penché au-dessus de sa main toute son attitude trahissait une profonde détresse .

en vérité il paraissait si désemparési mal en point que la petite Virginia dans la première idée avait été de se sauver pour s'enfermer à double tour dans sa chambre .

se sentit tellement ému qu'elle résolu d'essayer de le consoler , elle marchait d'un pas si léger que dans son accablement il ne s'aperçut pas de sa présence avant qu'elle ne lui adressé la parole.

<< je vous plains beaucoup>> dit-elle <<-mais mes frères repartent pour itonne demain donc si vous vous tenez tranquille personne ne vous fera d'ennuis >>

<> répliqua t’il regardant ébahi cette ravissante enfant qui s'était risquée a lui parler

<>

<< ce n'est pas du tout une raison d'exister et vous savez très bien que vous avez été très méchant madame ummey a dit le jour de notre arrivée ici que vous avez tué votre femme >>

<>dit le fantôme avec vivacité <>

<>dis Virginia qui faisait parfois preuve d'une charmante rigueur puritaine hérité de quelques lointains ancêtres de nouvelles Angleterre<< ah je déteste la misérable austérité de cette éthique abstraite ma femme était très laide et ne savait pas cuisiner. Tener je pense à cette dinde que j’avais abattu dans le bois de huglaet . Une superbe volaille et savez vous comment elle l’a fait servir à table ?! enfin peu importe tout ça est bien loin et même si je l'avais tué je crois bien que ce n'était guère courtois de la part de ses frères de me laisser mourir de faim>>

<> << non merci je ne mange plus rien maintenant mais c'est très gentil de votre part et vous êtes beaucoup plus aimable que le reste de votre détestable famille grossière vulgaire et malhonnête >><>cria Virginia en tapant du pied.

<><< vous avez raison .>>dit le fantôme l'air plutôt deçu .

<>

<< vous ne savez rien du tout et ce que vous pourriez faire de mieux ce serait d'immigrés et de vous cultiver un peu .mon père sera trop heureux de vous offrir un voyage gratuit et bien qu'il y ait des droits énormes à payer sur l'esprit de vin vous n'aurez pas de problème à la douane car tous les employés sont démocrates une fois à New York vous êtes sûr d'obtenir un énorme succès je connais des tas de gens qui donneraient 100 000 dollars pour avoir un grand-père alors vous pensez pour un fantôme de famille?>>

<< je ne crois pas que l'Amérique me plairait .>><> dit virginia d’un ton ironique . <> s’exclamait le fantôme<< vous avez votre marine et vos manières>>

<< bonsoir je vais aller demander à papa de s'arranger pour que les jumeaux est une semaine de congés de plus>>

<< je vous en prie miss Virginia ne partez pas!>> s’écrit le fantôme << je suis si seule et si malheureux et je ne sais vraiment pas quoi faire. je voudrais dormir et je n'y arrive pas .>>

<<ça ne tient pas debout , vous n'avez qu'à vous coucher et souffler la bougie c'est quelquefois très difficile de rester éveillé surtout à l'église .voyons même les bébés savent comment s'y prendre et ils ne sont pourtant pas bien malins >>

<> dit le fantôme et les beaux yeux bleus de Virginia se dilatèrent d'étonnement <<300 ans que je n'ai pas fermé l'oeil et je suis si fatiguée>> Virginia pris un air très grave et ses lèvres fines frémir comme des pétales de roses elle s'approcha s’ agenouilla à côté de lui et leva les yeux vers son vieux visage frappé .

<> murmura t’elle <> <>répondit-il à voix basse et rêveuse << il y a un petit jardin ,l'herbe poussent haute et dru les grandes étoiles blanches ,la cigü fleurissent, le rossignol y chante toute la nuit toute la nuit il chante et la froide l'une de cristal le regardent et les ifs étendent leur ramure géante au-dessus des dormeurs >> les yeux de Virginia se remplir de l'arme et elle se cacha le visage dans les mains << vous voulez dire le jardin de la mort ?>> chuchota t’elle <>

Virginia se mit à trembler un frisson glacé la parcourue et pendant quelques instants régna le silence elle avait l'impression d'être plongée dans un terrible rêve .

puis le fantôme reprit la parole et sa voix murmura comme un souffle de vent <><< oh souvent>> s'écrit à la petite fille en levant les yeux <><< elle signifie>> dit-il tristement <>

Virginia ne répondit pas et le fantôme se tordit les mains de désespoir les yeux baissés sur le casque d'or de sa tête inclinée soudain elle se redressa tres pale avec une lueur étrange dans les yeux. << je n'ai pas peur .>>dit elle avec fermeté <>.

il se leva de son siège avec un faible cri de joie lui pris la main et avec une grâce sur année il déposa baiser.

ses doigts étaient aussi froid que la glace et ses lèvres brulant comme le feu .

mais Virginia n'eu pas d'hésitation tandis qu'il lui faisait traverser la pièce obscure .

les petits chasseurs qui ornaient la tapisserie au ton verre Fanner se mirent à souffler dans leur trompe festonner de pompons et de leurs mains minuscules lui firent signe de battre en retraite<< retourne en arrière petite Virginia retourne en arrière >>mais le fantôme lui tenait la main et elle fermait les yeux pour ne pas les voir.

Des horribles animaux à queue de lézard et aux yeux globuleux bâtir des paupières du haut de la cheminée au montant de bois sculptés en murmurant <>.

mais le fantôme allait de plus en plus vite et Virginia ne les écoutait pas .

comme ils atteignait l'autre au bout de la pièce le fantôme s'arrêta et murmura quelques mots qu'elle n'eu pu comprendre elle ouvrit les yeux vit le mur qui se décipait lentement comme un écran de brume et une vaste caverne noire s'ouvrit devant elle un vent froid et mordant les enveloppa et elle sentit quelque chose qui tiraille et sa robe <> cria le fantôme <>

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