Chapitre 14

Nous partons ainsi le matin vers le pays Miyagi sous le règne du roi et de son fils ainé Masaki.

Résumons la situation... Le prince du pays d'Aomori est venu dans notre pays, ensuite nous sommes allés au pays Tottori où j'ai rencontré le beau Katsuno et pour finir au pays Saga avec le prince pervers Isao.

Il ne manque plus qu'à voir le prince Masaki et le prince Eiji.

Ce serait trop long de refaire à pied pour aller chez eux alors dans ce merveilleux monde fantastique, des sorciers ont créé des portails qui relient certains pays; j'ai bien dit certains.

Par exemple le pays Kitami, n'ont pas voulu installer un portail, ils ont quand même accepté de continuer le commerce maritime avec le pays Miyagi.

Ce sera la première fois et pour l'humanité que je représente dans mon monde; de traverser un portail..

Est-ce que ça va changer quelque chose ?

Un guide me préviens alors

-: "Votre altesse le prince, je vous conseille d'enlever vos affaires froides et de rester en tee-shirt car nous allons vous donner des habits faits pour le milieux du pays Miyagi."

Il me les passe, quel tenue étrange...

Je m'avance vers la lumière étrange du portail.

Sa couleur blanche qui change de couleur quand on passe à travers me surprends.

[...] Mon âme est ramené dans cet hôpital, mon corps est frêle et ma peau s'est fondu à mes os.

Je vais mourir alors ?

Les vibrations de mon cœur sont très petites et j'ai maintenant peur.

Si je meurs réellement, est-ce que je resterai dans ce monde ?

Mon cœur se serre, j'apprécies d'être enfin utile...d'être aimé même si ce n'est que pour mon corps et que de toute façon on me guillotinera ensuite mais j'aimerais tellement rester encore un petit peu...

Tellement...

Je n'ai que faire de mes études qui ne m'ont servi à rien de toute façon, je n'étais rien à la société et on ne manquera pas de moi.

Je suis inutile de toute façon, je ne suis qu'un brin de sable à travers un immense désert, vide.

A quoi je servais franchement ? A part être battu et harcelé ?

Je suis né, je suis resté, j'ai essayé d'apporter mais je n'y arrive plus.

C'est tellement dure de se dire tous les jours...que tu es nul, que tu es nul...

Tu n'as et tu n'auras pas d'avenir.

Ah ah...que c'est ironique, je n'ai pas besoin de votre pitié.

Je veux juste rêver, juste rêver comme les autres et j'en ai le droit, mon seul droit; rêver d'un monde ouvert.

Je ne veux plus de cette vie, rien...Je ne reviendrais jamais !!

Jamais !

[...]Le paysage est chargé de jaune et d'orange, une ville en terre cuite s'est construit juste devant le portail.

Aucun mur ne renferme la ville et cet atmosphère chaud et sableuse me fait tousser.

J'ai déjà voyagé mais jamais dans les pays où il faisait chaud car j'ai une fâcheuse manie à tomber extrêmement malade.

Je me couvre bien, mes soldats et moi entrons dans la ville bruyante où les gens marchandent n'importe où.

Des pauvres gens réclament de l'argent et des innombrables rues ouvrières parsèment la ville.

Des épices de tous genre sont vendus et de la soie de tout animal existent ici.

Ensuite des brocantes de nourriture essayent de vendre des bêtes à viandes et quelques dromadaires.

Aucune fontaines ne sortent de l'eau et je m'interroge comment ils vivent.

J'entends plusieurs jérémiades et des coups de fouet me font sursauter me donnant la chair de poule.

Une foule s'est assemblée dans notre passage.

Je me faufile entre les habitants et voit avec horreur un marchand d'esclave.

Il y a donc bien des mauvais côtés dans ce monde.

Que c'est immonde de vendre et de maltraiter hommes et femmes ou enfants à pleins charges.

J'entends le marchand parler, pousser une jeune fille tenu par une corde qui lui tient le cou.

Je suis maintenant tétanisé par la situation, ne bougeant pas et me rappelant de ces horribles douleurs.

Je n'arrive pas à sortir de ce cauchemar sans fond pour la sauver, je ne sais pas quoi faire comme un idiot je reste là.

Je ne cille pas et les soldats qui m'accompagnent sont aussi perturbés.

J'ai peur...J'ai peur....

Un personne saute du toit et tombe sur l'estrade où le marchand vend ses 'objets humains'.

Il cri à sa propre armée

-: "Attrapez les !"

Les gens fuient et laissent tomber leurs chèques ou leurs billets sur le sol.

Je ne fais rien à part fixer l'étrange beau-gosse emprisonner les trafiquants d'esclaves et à libérer les esclaves.

Un gars armé sort son étrange sabre et le dirige vers le magnifique homme.

Je dégaine sans comprendre comment j'ai réagi mon épée de son fourreau.

Le malfaiteur est aussi surpris que moi quand sa lame est attrapé par le héros et qui me tient mon épée.

Il s'est retourné avec vitesse..C'est assez impressionnant.

Il me tient la cote en m'observant un instant.

Et déjoue le sabre de son attaquant et le transperce.

Je reste troublé, une mare de sang remplit le sol sableux.

-: "Prince ! Vous allez bien ?" dit un de mes gardes.

L'homme étrange me lâche et m'indique de le suivre vers des chameaux.

Je le suis, il se dirige vers son sac; je fais attention de ne pas être à sa portée et il sort un emblème qui provient de la famille royale du pays de Miyagi.

Il prend une potion, la boit et parle enfin

-: "Bonjour\, je m'appelle Masaki *****.

Je suis venu vous accueillir; venez prendre des chameaux s'il vous plait votre altesse.

Je suis très heureux de vous comprendre enfin." Sourit -il.

Le voyage ne dure pas longtemps et on arrive au niveau du palais royal qu'on trouve dans le dessin animé d'Aladin (mdr).

Je me prosterne devant le roi.

Le roi demande un conseiller qui vient ensuite me voir

-: "Le roi vous salue et vous remercie d'avoir sauvé son fils" (un traducteur je me dis)

"Dites-lui que je suis reconnaissant d'être accueilli dans ce palais magnifique." Le traducteur fait son travail et il finit par dire

-: "Il espèrera que son pays ne vous affectera pas car il sait que vous autres vous n'êtes pas habitué à ces températures."

"Je l'espère aussi, Majesté." On me demande de me retirer et on me fait visiter les lieux.

Cet endroit est tellement vaste...

Les murs sont d'uns blancs purs et la pierre est taillée de détails anciens de phrases surement de leurs langues et des villes ont été incrusté dans celle-ci.

Que c'est magnifique, que c'est imposant...

Les fontaines légendé par les marques de coups bien précis et le palais doit abriter une histoire passionnante et ancienne.

Je m'arrête et surement le guide a continué sa visite.

Je suis tellement subjugué par la technique des coups dans le marbre, je suis époustouflé.

-: "Vous aimez ?" Je tourne la tête pas surpris, je savais qu'il me suivait

"Oui...tellement."

-: "Je pourrais vous en apprendre plus, si vous voulez." Je saute à l'occasion pour dire oui, je commence à dire

"Expliquez-moi l'histoire de ce château." Il dit dans un long monologue

-: "Il y a longtemps avant la conquête de notre pays, un autre peuple habitait ici.

Mes ancêtres ont envahi leurs pays et les ont obligé à donner les clés du château car quand ils ont franchi les portes du palais, ils ont tellement été surpris par la splendeur des jardins, des fontaines, des salles ornées d'histoires et de contes qu'ils ont décidé de ne pas détruire ce magnifique site historique.

Il fait partie d'un des seuls monuments anciens datant de -420 ans (av. JC, remarque = il existe bien des religion dans ce monde mais la religion catholique n'existe pas alors c'est juste une référence...)

Plusieurs langues ont été gardés mais mes ancêtres ont obligé leurs cultes sinon il y avait peine de mort.

Malheureusement, encore aujourd'hui l'esclavage existe malgré la nouvelle constitution qui a été écrite."

Il me montre plusieurs salles et m'amène dans leurs immenses bibliothèques.

Mes yeux brillent d'excitation.

-: "Tu pourras te réfugier ici, si tu le souhaites..." Je le coupe de joie

"Oh ! Oui ! Ça sera tellement intéressant !" Il dit en souriant

-: "Je pourrais t'aider à traduire." Il approche sa main et.....

J'espère que vous avez appréciez !

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Je vous aime mes choux !

BONUS 1 : LE PRONOSTIC QUE M'A DONNE LE MEDECIN

"Ah...Ahhhh....mmm..Vous croyez...mmm Vraiment que je devrais...OUH...oui...mettre ça ?"