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En franchissant le seuil de la maison, je sentis immédiatement le poids de l’air : tendu, chargé d’inquiétude. La lumière du salon était allumée, et l’odeur du riz qui mijotait dans la marmite venait me frapper au visage, familière, presque rassurante. Presque.

— Alice !

La voix de maman claqua comme un fouet.

Elle surgit du couloir, essoufflée, les mains encore pleines de savon. Son regard lança des éclairs. Elle s’arrêta net devant moi, les bras croisés.

— Tu peux m’expliquer où tu étais, jeune fille ?!Je t’ai élevée mieux que ça ! Tu crois que le dehors, c’est un terrain de jeu ? Tu crois que les rues vont te prendre dans leurs bras et te dire bravo ?

— Pardon, maman. Je voulais juste… respirer un peu. J’ai traîné avec des copines, c’est vrai. J’ai pas fait attention à l’heure… Je suis désolée.

Je disais ces mots sans vraiment les croire, mais je les disais comme on désamorce une bombe. L’habitude. L’instinct.

Maman me fixa encore un instant, puis poussa un long soupir. Son visage se décomposa en quelques secondes, passant de la colère à une lassitude presque triste.

— Ne recommence plus ça, Alice . Tu m’entends ? Ce monde ne te fera pas de cadeau. Il faut que tu sois plus prudente. Tu n’as que seize ans.

— Je sais… Je promets.

— Va t’occuper d’Alex, elle a beaucoup pleuré. Je vais dresser la table.

Je montai dans la chambre sans dire un mot. Alex était allongée, les yeux un peu gonflés, le pouce dans la bouche. Elle s’éclaira un peu en me voyant, tendant les bras comme un petit singe.

— Coucou ma chérie… ça va mieux ?

Je la pris doucement contre moi. Elle dégageait cette odeur douce et chaude des bébés fatigués. Son petit corps tremblait encore un peu. Je m’assis sur le lit avec elle, caressant ses boucles noires.

Le bruit de la clé dans la serrure en bas m’arracha de ce moment de paix. C’était Alexandro ,mon beau père , celui qui venait de me d'effleurer. Je descendis à petits pas, Alex blottie contre moi.

Alexandro: Bonsoir à mes amours

Maman: Ah, t’es rentré…bonsoir cheri

Il s’approcha d’elle et, sans hésiter, l’embrassa sur la bouche. Longuement. Tendrement. Comme un bon mari.Je détournai vite les yeux.

Maman: La table est presque prête, dit maman avec un petit sourire essoufflé. Alice est rentrée.

Alexandro : Ah bon? Alors c’est une bonne nouvelle parce que j’ai très faim. Toi tu n’as pas faim?

Je me contentai d’un petit hochement de tête. Il me fixa un peu plus longtemps que nécessaire. Puis il reprit, comme si de rien n’était

Alexandro : Je vais me laver les mains. Je meurs de faim.

Maman déposa les couverts. Alex dans mes bras, babillait doucement. Je la posai dans sa chaise haute et pris ma place à table. Le dîner se déroula dans un calme feutré. Alexandro racontait sa journée avec son ton de toujours . ce mélange d’assurance et de légèreté qui faisait rire maman. Elle riait, parfois nerveusement.

Moi, je me contentais de couper mes légumes, une bouchée après l’autre, en silence.À cet instant précis, nous aurions pu être n’importe quelle famille. Une table, trois assiettes, un enfant, des éclats de voix, de la vapeur s’échappant du riz. Une image presque parfaite mais hélas, trop tard.

Après le repas, j’étais rapidement monté déposer Alex dans son lit et j’étais allé me coucher. Bizarrement, je ne me sentais coupable de rien, j’avais dormi comme un ange. Je n’avais pas honte, je n’avais aucun remords.

Je sortais de la douche le lendemain, l’eau encore chaude glissant sur ma peau, quand j’entendis la porte de ma chambre s’ouvrir doucement. Pas de pas précipités, juste ce léger grincement que je reconnaissais. Alexandro

Je ne dis rien tout de suite. La vapeur masquait à moitié mon corps, mais je savais qu’il me voyait.

Alexandro: Bien dormi, ma belle ?

Alice: Comme un bébé. Et toi ?

Alexandro: J’ai pensé à toi toute la nuit…

Il s’approcha d’un pas, puis s’arrêta. Son regard glissa lentement sur moi, sans se cacher. Il se mordilla légèrement la lèvre. Je connaissais ce regard. C’était le même que la veille. Un mélange de désir et d’avidité.

Sous son pyjama, la tension était visible, son penis en érection . Il ne cherchait pas à la dissimuler.

Alexandro: Tu es encore plus belle le matin, tu sais. Fraîche. Naturelle. Sauvage.

Je resserrai ma serviette autour de moi, mais pas trop. Une part de moi aimait ce pouvoir. Ce jeu interdit. L’autre part… pensait à ma mère, encore endormie à quelques mètres de là.

Alice: alexandro…

Alexandro: Hmm ?

Alice : On ne peut pas ici. Elle pourrait se lever. Nous surprendre.

Alexandro: Tu as raison. Même si j’en crève d’envie.

Il me frôla la joue du bout des doigts. Un geste tendre, maîtrisé, presque irréel dans sa douceur

Alice : il faut être prudent

Alexandro: c’est compris!! Tu rentres aujourd’hui à quelle heure ? Je peux venir te chercher à l’école pour qu’on aille s’amuser un peu avant de revenir

Alice: je vais finir tôt mais j’ai mon cours de soutien après. Ça ne sera pas possible. En plus maman va rentrer avec moi

Alexandro: okay ! Ok ça donc programmé ça pour une autre fois

Alice : okay je dois me dépêché maintenant

Il sortit de ma chambre en toute discrétion. Nous avions passé cette semaine là à nous regarder et nous faire des signes. Il me touchait les fesses quand maman était un peu discrète. J’avais aussi remarqué qu’il était devenu très tende et gentil avec ma mère . Elle semblait être de plus en plus épanouie .

Le week-end de cette semaine là, Alexandro avait dit à maman qu’il m’amenait à un parc d’attraction mais nous étions plutôt allé dans un hôtel où on avait passé la journée à faire l’amour. Il m’apprenait des positions plus sexy et séductrice et moi j’exécutais avec un grand plaisir. La semaine suivante nous avions fait pareil puis les autres semaines aussi. C’était devenu une habitude pour nous.

Un soir, j’avais entendu ma mère gémir dans la chambre, Alexandro lui faisait l’amour . J’étais rapidement devenu jalouse car je ne supportais pas l’entendre hurler de plaisir. Je m’étais alors fâché et pendant des jours, je boudais sans pour autant dire un seul mot. Une nuit alors que je dormais , Alexandro se glissa dans ma chambre et me retrouva dans mon lit.

Alexandro: ehh Princesse !! Je suis là

Alice: qu’est-ce que tu fais ici ??

Alexandro: je suis venu te parler, tu me boude depuis deux jours

Alice: ah donc tu as remarqué hein !?? Humm

Alexandro : pourquoi tu me boudes ? Qu’est-ce que j’ai fais ?

Alice: j’ai entendu ma mère crier l’autre jours. Vous étiez entrain de faire quoi ??

Alexandro: ah ça ?? C’est pour ça que tu te fâches ??

Alice: tu trouves que je ne devrais pas ??

Alexandro: je le fais parce que si je ne le fais pas , elle va commencer à se poser des questions

Alice: je m’en fou.. tu es à moi toute seule. Je n’aime pas ça

Alexandro: Okay j’ai compris je vais faire l’effort d’éviter ça

Alice: tu as intérêt si non , tu oublies mon corps

Alexandro: ne dis pas les choses comme ça . Tu sais que j’aime ton corps non ??

Il leva ma robe de nuit et décala mon sous-vêtements. Sans transition on avions commencé à faire l’amour dans mon lit, comme ci maman n’était pas là. C’était dangereux mais excitant.

En sortant de ma chambre, il tomba nez à nez avec maman qui allait préparer un biberon pour Audrey. Alexandro sursauta en la voyant .

— cheri ? Qu’est-ce que tu fais dans la chambre de Cindy à cette heure ?

Il sursauta légèrement. Puis se retourna lentement vers elle, avec un sourire hésitant.

— Je croyais avoir entendu un bruit… je voulais juste vérifier si elle allait bien.

Un mensonge, fluide, presque naturel. Mais le malaise dans sa voix était perceptible.

— ah d’acc … demain on se lève tôt. Retourne te coucher, chéri .

— Bien sûr.

Il s’en alla après l’avoir fait un bisou sur le front. J’étais restée là, le cœur battant, l’estomac noué.Le jeu devenait dangereux.

Et c’était justement ça qui me plaisait.

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