chapitre 14

Nous discutons encore un moment, puis nous nous rendons à l’entreprise de mon père. À peine entrés, nous affichons un air froid, et pourtant, les regards de tous se posent sur nous. L’ascenseur nous mène au comptoir de la réceptionniste, une jeune femme blonde aux yeux noisette qui semble nous détailler avec insistance.

Réceptionniste : Oui... Messieurs, avez-vous un rendez-vous avec Monsieur Garcia ?

Max : Non, dites-lui que son fils et son neveu sont ici.

Réceptionniste :" Son… fils ? Lorenzo ? Je veux dire Lorenzo Garcia ? "dit-elle, surprise.

Je commence à perdre patience, alors je me dirige directement vers le bureau de mon père, ouvrant la porte sans frapper. À l’intérieur, je trouve mon père en compagnie de mon frère et d’un autre homme. Tous trois lèvent la tête en souriant en nous voyant.

Emilio : mes garçons !

Il me prend dans ses bras avant de faire de même avec Max, puis vient le tour d'Otavio

Emilio : Les garçons, venez. Je vais vous présenter quelqu’un. Voici Gérardino, mon avocat et aussi un ami.

Gérardino : Enchanté de faire votre connaissance, Monsieur Garcia. Votre père m’a beaucoup parlé de vous.

Il me tend la main, que je serre sans lâcher mon regard froid. Une fois les présentations faites, nous prenons place sur le canapé tandis que Gérardino quitte la pièce pour nous laisser entre nous, dans un climat plus intime.

Emilio : Vous arrivez pile à l’heure. Nous discutions d’un contrat pour un nouvel hôtel en Espagne. Ton frère, qui vient de rejoindre l’entreprise, doit justement rédiger ce contrant.

Max : "Non!!, vraiment ? Félicitations, cousin !"

dit il en serrant étroitement Otavio dans ses bras.

Lorenzo : "Félicitations. Je crois que papa a été plus rapide que nous, non ?"

Je lance un regard à Max, qui comprend immédiatement.

Emilio (prenant un air sérieux) : Comment ça ?

Lorenzo : J’allais justement demander à Otavio de rejoindre mon équipe juridique.

Otavio : "Sérieusement ?" demande t il légèrement surpris par ma proposition

Max : Oui, Lorenzo tenait à ce que tu travailles avec lui. Et puis, tu as toujours voulu aller au Royaume-Uni, non ?

Emilio : Donc, tu veux me voler mon autre fils maintenant ?

Lorenzo : Bien sûr que non, papa. Et puis, s’il travaille pour moi, il pourra aussi collaborer avec toi. Non ? Tu devrais peut-être le laisser décider.

Je jette un coup d’œil à Otavio. Mon frère a toujours été très proche de notre père, mais cette proximité l’a souvent poussé à suivre ses directives sans réfléchir à ce qu’il voulait vraiment. Ce n’est pas de la jalousie. Au contraire, je veux qu’il ait enfin l’opportunité de prendre ses propres décisions.

Max : Oui, laissons-le choisir.

Tous les regards se tournent vers Otavio, qui n’a pas encore dit un mot.

Otavio : Pour moi, ce n’est pas un problème. J’accepte.

Emilio : Bon, venez, je vais vous faire visiter le bâtiment et vous présenter quelques employés et associés.

Nous nous dirigeons vers l’ascenseur. Une fois arrivés, mon frère doit partir. Mon père nous présente ensuite à ses associés.

Trois heures plus tard, nous sommes dans son bureau.

Emilio : Pourquoi ne viendriez-vous pas, toi et Camilla, dîner à la maison ? Même toi aussi, Max.

Lorenzo : Je ne sais pas, Don. Il faudrait déjà que je demande à Camilla.

Max : Pour moi, ça va.

Emilio : D’accord.

Nous terminons la conversation, disons au revoir à mon père et rentrons à la maison. Je dis "nous", car Max a beaucoup insisté pour que je l’amène à la villa Prescott.

Une fois arrivés, je gare ma voiture, et nous entrons. Nous saluons Julietta et nous installons sur le canapé.

Max : Mon vieux, où se trouve-t-elle ?

Lorenzo : Qui ?

je dis en faisant mine de ne pas comprendre.

Max : Qui, à part Camilla ? Elle est où ?

Lorenzo : Tout comme toi, je viens d’arriver,

Donc comment le saurais-je ?

Max : Du calme, mec...

Avant qu’il ne puisse achever sa phrase, la porte s’ouvre et Camilla entre. Elle arrive à notre niveau.

Camilla : Euh… salut,

Lorenzo : Salut, Camilla. Je te présente mon cousin Max.

Max : Salut, Camilla. On m’a beaucoup parlé de toi.

Camilla : En bien, j’espère ?

Max : Bien sûr.

Camilla : D’accord. Je vais vous laisser discuter et monter dans ma chambre.

Lorenzo : Tu ne déranges pas, tu sais.

Elle esquisse un sourire, passe rapidement à la cuisine, puis monte à l’étage.

Max : Waouh, cousin. Tu ne m’avais pas dit qu’elle était aussi belle.

Lorenzo : .......

Max : Je comprends maintenant pourquoi tu l’aimes bien.

Lorenzo : Et qui t’a dit que je l’aimais ? En plus, elle a un petit ami.

Max : Et alors ? On s’en fout.

Je le fixe, mais il continue.

Max : Ça se voit dans ton regard que tu l'aimes bien, Et ne me dis pas que ce n’est qu’une attirance physique.

Lorenzo : « … »

Je reste silencieux, fixant un point vide devant moi.

Max : Tu devrais peut-être ouvrir ton cœur à nouveau et laisser le passé derrière toi.

Lorenzo : "Max !" Dis je Durement

Max : Quoi ? Toutes les femmes ne sont pas pareilles.

Lorenzo : " Max, ça suffit ! " dis je un peu plus fort

Max : D’accord, désolé.

Il reste jusqu’au dîner, puis repart. Une fois seul, je monte dans ma chambre, prends une douche froide, et repense à ses paroles. Peut-être que je devrais éviter de trop m’attacher à Camilla...

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