Le temps qui s'ecoule

L'immeuble très simple du premier regard, avait des appartements magnifiques. Tout était meublé avec goût, elle visita les chambres et en choisi une, celle qui avait la salle de bain juste à côté. Il lui déposa son sac qu'elle avait préparé heureusement avec quelques affaires et lui proposa de se reposer un peu.

- Je vais sortir acheter de quoi grignoter et en profiter pour appeler mon bureau afin qu'ils envoient les documents sur l'affaire.

- Pas de problème je vais en profiter pour prendre une douche et demander à mon ami qui travaille avec moi de passer chercher ce que moi j'ai pu assembler et me les faire parvenir sur mon ordinateur.

Il lui sourit et se dirigea vers la sortie.

- Fermez à clé derrière moi on ne sait jamais je prends le pass avec moi, à tout de suite.

Et il sortit, elle ferma à clé, et commença à souffler, une bonne douche lui ferait du bien, elle était fatiguée du trajet et de tout ce qu'elle venait de lire. Arriveront-ils a l'arrêter ?

Elle l'espèrai, car elle avait peur de découvrir un autre meurtre et encore et encore.

Elle prit une douche rapide trouva une jupe longue et une chemise dans son sac qu'elle enfila rapidement et appela Jonas.

- Salut Jonas, je ne te dérange pas dit moi j'aimerais que tu passes chez moi récupérer des documents qui sont sur la table du salon. Il faudrait que tu me fasses tout transmettre sur ma boîte mail.

- Mais pourquoi tu n'es pas chez toi ?

- Non je suis à Toulouse il y a eu un autre meurtre et j'ai dû partir en urgence mes clés sont dans mon bureau. Jonas, c'est important s'il te plaît.

- Ne t'inquiète pas je fais ça de suite, après avoir averti le patron que tu ne seras pas au bureau et que tu as

absolument besoin.

- Merci par avance dit au patron que je l'appelle dès que possible et que je vais lui envoyer un article sous peu, dès que tu m'auras envoyé les documents qui sont chez moi. Je dois te laisser, bis.

Elle alla chercher son ordinateur portable et le posa sur la table base en face du canapé, elle s'assit par terre et commença à mettre des notes sur une page, afin de pouvoir faire son article. Cela l'aide à mettre ses idées au clair pour assembler le tout en un texte que les gens aimeront lire.

Lucian la trouva attablée sur l'ordinateur, elle ne l'avait même pas entendu entrer. Il toussa pour faire part de sa présence, et elle sursauta.

- Désolé, mais tu ne m'as pas entendu.

Le "tu" lui vint naturellement, et elle ne le reprit pas c'était plus simple de se tutoyer vu qu'ils allaient passer du temps ensemble.

- C'est moi qui le suis j'étais en plein travail, j'ai appelé Jonas qui doit me faire parvenir mes affaires et avertir mon patron par la même occasion.

- Moi aussi, j'ai passé mon coup de fil tout vas être envoyé sur mon PC et à leur terminal. Je suis repassé les voir, c'est pour çà que j'ai été un peu long, on doit les rejoindre vers 15 h, ça nous laisse un peu de temps si tu dois te reposer ou si tu veux sortir acheter quelques affaires, c'est la brigade qui débourse, car c'est de notre fait si tu es ici et que tu n'as pas pu prendre ce dont tu as besoin.

Elle déclina poliment, prétextant avoir déjà ce dont elle a besoin et reporter la journée shopping au lendemain.

- J'ai beaucoup de travail à faire et je voudrais le faire au plus vite. Comme ça on sera près pour donner tous les détails que l'on a pu assembler et mon article sera déjà sur le bureau du patron.

Il comprit et lui proposa une collation.

-Je vais préparer quelque chose à manger, ne bougeait pas, je n'en ai pas pour long.

Trente minutes plus tard il revint avec deux assiettes fumantes, l'odeur dès plus alléchante, lui chatouilla les narines.

- Ça sent divinement bon. Ne put-elle s'empêcher de dire.

- Merci beaucoup.

Il rediscuta de l'affaire pendant l'heure qui suivit et alla vérifier si les documents étaient arrivés. Et ce fut le cas.

Elle s'étira et se leva.

- Je pense que nous avons fait le point il et quelle heure?

- Il est 14 h, on a rendez-vous dans une heure.

- Et si on allait voir ce qu'il y a autour en attendant notre rendez-vous.

Ils prirent leur ordinateur et partir.

La ville était très belle quand même et l'heure passa très vite. Elle pensa qu'il était dommage que ce soit cette occasion qui lui permit de visiter cette ville. Ils prirent le chemin du retour et se dirigèrent directement vers les bureaux, lesquels avaient prit un coup de changement. Un grand tableau affiché une carte avec des points et des fils qui suivaient une trajectoire. Une table était envahie par de photo de la première affaire, pas celle qui permit de découvrir le tueur, mais la première que le tueur lui avait racontée.

D'autres tables portées des chiffres qui montrait l'ordre des meurtres du tueur.

Ils partirent de chacun de leur progrès sur l'affaire, il y eu plusieurs débats sur des hypothèses, mais plus d'évolution ou d'avancé. Seulement maintenant on avait une chronologie, on avait des photos, des visages sur les victimes cités dans ses lettres.

Il restait beaucoup de chose à creuser encore, il devait être 21 h quand ils sortirent tous du bureau.

- On va manger un bout ensemble, proposa John. Il y a un bon petit restau au coin de la rue, vous nous direz ce que vous en pensez.

Lucian se tourna vers Sophia et lui demanda si elle était pas trop fatigué, ce à quoi elle répondit que ça leur ferait du bien à tous de parler hors contexte de l'affaire.

Le restaurant, était une sorte de bar à tapas, ils commandèrent et discutèrent chacun de leur vie de leur famille, elle apprit que John était père de deux garçons qui faisait toute sa fierté, et qu'il n'était plus avec la maman, mais avec sa collègue de travail.elle pensa que la vie n'était pas un long fleuve tranquille.

La soirée s'éternisa jusqu'à très tard, heureusement que la fermeture était prévue vers les quatre heure du matin, car il était déjà 3 h 15. Ils prirent tous congé et se dire à demain vers les 9 h.

Lucian et Sophia à peine rentré se souhaitèrent bonne nuit et prirent chacun la direction de sa chambre.

Lucian eu du mal à s'endormir contrairement à Sophia qui a peine avait- elle posé la tête sur l'oreiller qu'elle sombra d'un profond sommeil.

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