Du travail

Sophia se réveilla deux heures plus tard à cause de la sonnerie de son téléphone.

- Tu es où, on a les flics au bureau avec le patron.

La jeune femme soupira en reconnaissant la voix de son collègue de travail, Jonas. Grand garçon maigrichon qui courait toujours partout de peur de rater quelques choses. Là, il devait être heureux.

- Oui je suis encore chez moi, j'arrive dans 10 min.

- Tu ferais bien, le patron et comme un fou, il paraît qu'il y a eu un meurtre et que le tueur a exigé que tu sois celle qui rapporte l'histoire.

Sophia tout en se préparant soupira ne sachant que répondre.

- Je sais, je t'expliquerai quand j'arrive calme le jeu avec le patron dit lui que j'arrive.

Et elle raccrocha au nez du jeune homme, ne voulant pas blablater plus longtemps et perdre du temps. Elle fila vers sa voiture et il lui suffit moins de 10 minutes pour arriver à son boulot, où deux policiers attendaient l'extérieur du batiment elle leur fit signe de la tête et monta à l'étage aussi vite qu'elle le put

Elle regarda son patron comme pour la première fois à travers les vitres de son bureau, Pierre était âgé d'une quarantaine d'années, avec un ventre proéminent, qui la plupart du temps ne bougeait pas de son siège où elle le savait pour l'avoir vue jouer à des paris en ligne. Le pauvre homme était en nage tellement il suait et ses yeux étaient rougis tout comme son cou et ses joues. Elle le prit en pitié ce n'était pas une mainte affaire qui venait de leur tomber dessus. Et la police avait dû le mettre au courant.

Elle pénétra dans le bureau tout en s'excusant de son retard, son patron fit le tour et ferma la porte aux nez de tous ceux qui se trouvaient déjà à leur poste. Il se tourna vers elle.

- Où étais-tu ?

- Désolé patron, j'ai eu un mauvais réveil et ......

- Je sais tout ça, on m'a tout expliqué, je n'en crois pas mes oreilles. Mais comment… et pourquoi toi ?

Elle ne savait comment lui expliquer tout et le fit du mieux qu'elle put. Maintenant il fallait qu'elle se mette au travail afin que le journal soit publier au plus tard demain matin. Elle sortit du bureau de son patron, une heure plus tard et se mit à son poste où Jonas attendait la moindre nouvelle.

- Désolé Jonas, mais je n'ai rien à te dire de plus je dois me mettre au travail le plus vite possible et si je perds du temps on ne sait ce qui peu arriver.

- Je comprends, je viens juste te donner ton café préféré et te dire que si tu as besoin de parler ou autre chose je suis là le patron a eu le temps de nous expliquer la situation donc ne te fais pas de soucis.

Sophia s'en trouva soulagée et se mit au travail l'entrée en matière fut le plus compliqué, mais elle trouva une parade afin que les lecteurs paniqués pas en lisant tueur en série, meurtre dans les Pyrénées-Orientales… Elle parla des sentiments du tueur de ses sensations qu'il ressentait, comme si elle faisait un documentaire sur les tueurs en série. Elle chercha des thèmes spécifiques sur internet et chercha du jargon médical pour traduire certain thème tout ça pour faire la première page du journal avec en photo les mains liées de sa dernières victimes.

La mise en page fini elle sauvegarde et envoya tout à son patron afin qu'il le lise et qu'il envoie à l'impression.

Elle se passa les mains dans les cheveux et ferma les yeux, maintenant, il fallait attendre que le tueur reprenne contact avec elle afin de lui fournir des indices pour les autres meurtres.

Elle savait que c'était une affaire en or pour un journaliste, mais tout ce qu'elle voyait, c'était qu'elle pouvait être en danger, qu'elle avait peur de rentrer chez elle, car elle ne savait pas si le tueur l'a surveillé.

- Vous pouvez rentrer chez vous...

Sophia sursauta, elle n'avait pas vu, ni senti la présence de son patron.

- Je suis désolé, je vous ai fait peur, c'est du bon travail j'ai envoyé à l'impression maintenant allez vous reposer, on va attendre demain s'il y a des nouvelles.

Il répartit vers son bureau et elle se leva comme une machine, se dirigea vers la sortie où les deux policiers lui dire qu'ils allaient la suivre jusqu'à son domicile. Mais elle ne voulait pas rentrer, elle avait besoin d'allé boire un verre dans un bar et souffler un peu.

- Je ne vais pas rentrer de suite vous pouvez repartir, je ne risque rien.

- Nous avons des ordres Madame.

-Comme il vous plaira, mais j'ai des courses à faire aussi.

Elle monta dans son véhicule et se dirigea vers le centre-ville et s'assit à un bar, elle savait qu'ils la surveillaient et fit en sorte de ne pas leur causer des ennuis, elle se mit en sorte qu'ils la voient. Elle sirota un petit bourbon qui lui fit beaucoup de bien, puis passa le reste de l'après-midi à traîner de-ci de-là dans la ville acheta quelque aliments dans une supérette et décida derentrere chez elle en attendant la parution du journal.

La police toujours derrière, la suivit jusqu'à chez elle lui souhaita une bonne soirée et laissa place à une autre patrouille. Combien de temps allait-elle endurer ça, certe c'était bien de se savoir protégé, mais être suivi partout et surveillé ainsi était autre chose.

Sophia rangea ses courses et se prépara un petit repas. Pourquoi tous ces muscles lui étaient-ils douloureux ? La tension physique était éreintante. Elle décida de s'assoie et d'éplucher ce qu'elle savait de cette affaire, et passa une grande partie de la nuit à rendre son salon en lieu inexistant, partout des papiers éparpillés ou des photos accrochées au mur. Elle aussi voulait comprendre pourquoi et comment le tueur agissait et pourquoi elle, il devait sûrement la connaître pour le sortir des" ma très chère…"

A une heure du matin elle prit la décision d'allé se coucher, et s'endormir sur plus de questions que de réponses.

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