Du sang rouge, voir, noirâtre couler entre ses mains, il fallait disposer les ailes vers le haut et les bras vers le bas. Il lui ferma les yeux et enfonça une aiguille afin de coudre les paupières entre elles. Il se débrouillait bien en couture heureusement, car ce qu'il voulait faire n'était pas aisé, une fois fini il disposa un fin voile sur la poitrine qui se mit à rougir à cause du sang.
Il mit une Yaka Mal appelée aussi la fleur du diable entre ses mains avec une lettre, cela faisait 4 jours qu'il n'avait pas donné de nouvelle à Sophia il lui fallait un moyen de lui transmettre ses lettres et quoi de mieux qu'une autre victime pour transmettre le récit d'autres victimes.
Il continua en posant plusieurs branchages et des bougies en forme de pentacle. Un autre papier fut disposé près d'une des bougies, toujours pour la journaliste, celui-la expliqué pourquoi cette femme avait été tuée et pourquoi elle était disposée comme cela.
Il se releva et fixa son œuvre son esprit s'apaisa enfin, il avait fini. Il se retourna et regarda la nuit autour de lui bientôt les gens allaient se lever et il risquait de tomber sur quelqu'un, il prit une ruelle en contre sans et partie à pied vers le centre de la ville afin de récupérer sa voiture, et reprendre la route pour rentrer chez lui.
4 h 00 du matin, quelqu'un tapait à sa porte, mais qui pouvait s'acharner ainsi, elle se leva mit un peignoir sur sa nuisette et alla regarder à l'œillet. Le lieutenant habillé d'un jogging continuer à frapper sur le battant de sa porte, mais que lui voulait-il, cela faisait 5 jours qu'ils n'avaient plus de nouvelle de cette affaire et croyait que tout cela était derrière elle. Elle ouvrit la porte et le regarda avec le regard noir de reproches.
- Lieutenant vous savez quelle heure il est ? Les gens dorment vous savez.
-Je suis vraiment désolé, mais nous avons une nouvelle affaire, enfin je veux dire la continuité de la nôtre, en gros je veux dire que le tueur a encore agi et qu'il vous a laissé plusieurs messages..... Je peux entrer ?
Elle se poussa et lui fit signe de passer
- Il faut que vous vous habillez et que vous me suivez, car le meurtre a eu lieu à Toulouse et la police de là-bas nous attend.
Ses épaules s'affaissèrent, elle le regarda dans les yeux et lui dit :
- Vous plaisantez, vous me levez à 4 h 00 du mat pour me dire de m'habiller et de vous suivre à Toulouse., alors que je n'ai pas eu de nouvelle de vous et que vos agents ont disparu du jour au lendemain sans plus d'explication.
- Je suis vraiment navré les agents ont été retirés, car nous ne pensons pas qu'il vous veuille du mal.
- Laissait moi rire moi je pense que vous vous êtes dit que à cause de vos agents il ne viendraient pas me donner les renseignements que vous attendez tous alors vous les avez retiré.
Elle n'avait pas tort, il le savait, mais le lui dire été hors de question, car elle ne voudrait peut-être plus coopérer.
- N'ayez crainte je vais vous suivre, mais la communication devrait marcher dans les deux sens pour que la confiance règne, vous comprenez ?
Elle fit tomber le peignoir sur le canapé et se dirigea vers sa chambre. Lucian ne put s'empêcher de remarquer combien elle était belle et avoir une réaction en voyant son corps à demi-nu dans une nuisette qui laissé transparaître des formes parfaites. Il n'avait personne dans sa vie, depuis deux ans, il avait bien des aventures sans lendemain, car il ne voulait pas s'attacher à quelqu'un pas depuis sa rupture avec Jessica son ex.
Il fit mine de se diriger vers la cuisine pour se donner une contenance et faire descendre la tension qu'il avait ressenti.
- Puis-je me servir de l'eau, si cela ne vous dérange pas.
- Faite comme chez vous les verres sont sur l'étagère de droite.
Il trouva les verres là où elle les avait situés et se servi de l'eau du robinet.
Elle réapparut vêtue d'un pantalon fin de couleur noir et d'un tee-shirt délavé. Elle avait relevé ses cheveux en un chignon haut et porter à bout de bras une veste bien chaude.
- On peut y aller si vous avez fini, je suis prête.
- On démarre alors.
Il lui emboîta le pas et se dirigea vers un 4x4 gris carbone.
- C'est votre voiture ? Je ne pense pas que ce soit votre voiture de fonction, sinon cela voudrait dire que l'état et bien généreux envers les agents de polices de notre ville.
- Si on avait des voitures comme celle-là pour les patrouilles, ce serait vraiment génial j'en connais qui serait vraiment heureux, vous vous doutez bien que c'est la mienne, je viens de chez moi je ne suis pas encore passé au bureau. Si mon véhicule nous vous plaît pas, je peux aller le changer, dit-il moqueur.
Elle rougit, mais il ne le vit pas dans le noir. Elle s'excusa et lui certifiant que ça irait très bien.
Ils prirent la route vers l'autoroute pour rejoindre au plus vite Toulouse, mais plus de 2 h 20 de route dans le silence allé être pesant alors Lucian se lança dans un interrogatoire sur la vie de la jeune femme. Elle se mit à rire, se rire était agréable et blessant en même temps.
- Pourquoi riez vous?
- Suis-je devenu un suspect lieutenant Lucian Ortis?
Il compris son erreur et lui demanda pardon.
- Je vais vous raconter qui je suis, je viens d'un petit village en Bretagne où j'ai passé toute mon enfance, mon père eu une promotion qui nous forçâmes à quitter cette charmante ville à l'âge de mes 13 ans nous sommes partis à Lyon où je fis des études pour devenir journaliste, je rencontra mon ex-mari pour qui je garde la plus grande rancœur, et que je le quitta au bout de 3 ans de vie commune. Et me voilà dans cette belle région qui est vôtre et que j'apprécie énormément. Voilà vous savez tout de moi, mais je suis sûr qu'en faisant des recherches sur votre ordinateur de bureau, vous auriez découvert par vous-même tout cela.
- Peut-être que je ne l'ai pas fait pour pouvoir avoir cette conversation avec vous.
Il se tourna légèrement pour la regarder et lui demanda,
- Pourquoi avoir quitté votre mari ? Si ce n'est pas indiscret.
- Vous apprenez vite lieutenant, mon mari pour qui j'avais beaucoup donné m'a enlevé ce que j'avais de plus chère. Il m'a prise ma confiance, mon assurance et ma fierté. Voilà ce que vous devez savoir. Et vous qui êtes-vous à part ce Lieutenant qui vient me réveiller à 4 h 00 du matin.
Il sourit.
- Je suis d'origine Italienne par mon père et française part ma mère. J'ai toujours vécu ici, et je n'ai jamais eu l'envie de partir. J'ai eu la passion pour les crimes quand j'étais petit et quand j'ai eu l'âge, je suis parti faire mes classes et est passé le concours, je suis devenu lieutenant et maintenant j'espère ne pas vous faire fuir par ce discours assommant sur ma vie.
- Loin de là au moins on a trouvé le moyen de communiquer, maintenant racontez-moi ce qu'ils ont découvert, je dois m'attendre à quoi ?
- Sans vous mentir je n'en sais pas plus que vous, il ont découvert hier matin le corps d'une jeune fille adolescente a ce que j'ai pu comprendre elle était suspendue à un poteau il lui a fabriqué des ailes je ne sais pas comment et lui a cousu les yeux. Vous ne verrez pas le corps juste des photos et encore vous n'êtes pas obligé, mais je pense que nous ferions mieux de faire équipe que ce serait plus simple et faciliterai le travail de recherche. On nous attend au poste de la gendarmerie. Il y aura deux enquêteurs criminel de la DRPJ, ce qui veut dire en gros de la police judiciaire.
Le trajet se déroula assez rapidement ils s'échangèrent plusieurs donnés sur l'enquête à laquelle chacun d'eux avait travaillé de son côté. Arrivé près de Toulouse il s'arrêta près d'une aire de repos et l'invitation à boire un café avant d'aller retrouver leurs collègues.
- Je suis vraiment désolé que vous vous retrouviez au milieu de cette enquête, surtout que ce n'est pas une enquête à laquelle on a l'habitude de voire par chez nous, les meurtres, je ne dis pas qu'il n'y en a pas, mais un tueur en série qui vous dit je suis là, c'est moi c pas banal.
- ne vous en faites pas je suis plus forte qu'il n'en paraît. Je suis sûr qu'il m'a choisi, car il me connaît malheureusement je ne vois pas qui cela pourrait être j'ai passé en revue tous les gens que je connais, j'ai même appelé ma mère pour lui demander si elle se rappelait mes amis d'enfance sur lesquels j'ai fait également des recherches, mais rien n'a donné.
Ne vous tracassez pas on le trouvera, on ne va pas le laisser prendre la vie de personne innocente, car il croit entendre des voix et avoir des visions.
Ils finirent leurs café en silence et décidèrent de repartir.
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