Chapitre 9

Chapitre 9

Pour ce jour festive, je vous laisse quatre chapitres à lire et vous souhaite un joyeux Noël à tous et toutes.

Bonne lecture.

Le jour était déjà levé et Aïra n'avait pas encore quittée son lit laissant ainsi les rayons de soleil réchauffer son corps. Mais lorsque que la lumière fût trop forte, elle grogna de mécontentement en papillonnant des yeux, en baillant puis les ouvrir. La forte lumière l'agressa desquelles les referma aussitôt.

Grommelant une nouvelle fois, contre elle-même d'avoir laissé les rideaux de sa fenêtre ouverte. Les yeux toujours fermés, Aïra s'inclina légèrement de son lit en tâtonnant l'oreiller à la recherche de son précieux bâton magique. Malheureusement pour elle, le mouvement qu'elle avait engagé fît tomber le bâton au sol. Soupirante, elle s'aventura à se pencher pour récupérer l'objet, mais sa main se heurta malencontreusement contre sa table de nuit. Une vive douleur la fit grimacer mais puisqu'elle ne voulait pas ouvrir ses yeux de peur de ne plus pouvoir dormir, elle s'entêta à continuer sa fouille à l'aveuglette.

Au bout de quelques minutes, elle a réussi à saisir son chezam. Elle l'empoigna fermement puis pivota en direction de la lumière les yeux fermés, avec un peu sa volonté, le bâton s'agrandit puis elle tâtonna le bois qui lui servait de mur dont le bruit résonnait dans la chambre. Lorsqu'elle trouva le tissu, Aïra tira dessus de toutes ses forces, elle laisse tomber le bâton. Un soupire de soulagement franchit la

barrière de ses lèvres et se réinstalla confortablement sur son lit pour profiter encore de sa tranquillité.

Aïra tenta de retrouver le sommeil, mais en vain. Avec lenteur, elle finit par ouvrir les yeux frustrés.

- Fichue négligence. ! avait-elle marmonée en s'étirant.

Aïra jeta un coup d'œil à la pendule murale qui se trouvait au-dessus de sa porte. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle lu le temps que lui indiquait la pendule : midi passé de vingt minutes. Aïra cligna plusieurs fois des yeux pour espérer qu'elle ne rêvait pas, mais l'heure ne changea pas. Elle n'en croyait pas ses yeux. Jamais au grand jamais, elle n'avait dormi aussi longtemps de toute sa vie, même cette semaine avait été surchargée et épuisante pour elle, le plus inquiétant dans cette situation était que la maison était silencieuse, pas un cri hystérique venant de sa mère, ni un bain matinal ?

Étrange pensa Aïra.

C'était peut-être un coup de sa mère qui l'avait fait boire une potion de prolongement de sommeil pendant le repas du soir ou peut être qu'elle lui faisait penser que tout allait bien alors qu'une punition l'attendait tranquillement en bas quand elle descendra.

- Impossible. ! marmonna t-elle une nouvelle fois.

Jamais sa mère ne ferai un coup pareil, car malgré toutes les bêtises et le nombre incalculable de fautes qu'elle avait commise jusqu'à aujourd’hui jamais sa mère n'avait gardé le silence de cette façon. Elle est plus du genre à crier son nom, dire un nombre incalculable d'insultes sur sa personne et lui réprimander pendant des heures où peut être toute la journée entière pour ne pas être silencieuse.

- Il y a un début à tout lui avait soufflé sa conscience.

Sceptique à cette situation inédite, Aïra prît son courage à deux mains et légèrement tremblante, elle quitta sa chambre pour affronter sa dragonne de mère, l'angoisse lui tiraillant le ventre.

- Mère. ! Cria-t-elle assez fort pour prendre la température de la maison a fin de mieux se préparer à la suite des évènements.

Le silence fut la seule réponse qu'elle a reçue. Ce n'était plus l'angoisse, ni la peur qui lui tiraillaient les entrailles, mais plutôt l'inquiétude qui avait prise place grandissant au fur et à mesure que ses pas lui portaient.

- Mère insista-t-elle.

Elle accéléra le pas jusqu'à atteindre la chambre de cette dernière.

- Mère vous êtes là ?

N'étant pas autorisé à entrer dans la chambre de sa mère, elle resta sur ses pas, cognant sur celle-ci afin de signaler sa présence. N'obtenant aucune réponse, elle s'excusa pour l'interdiction qu'elle était sur le point de briser avant de défoncer la porte. D'un pas précipité, elle regardait les lieux sans vraiment les voir.

- Ce n'est plus un jeu mère, commençait à paniquer la jeune femme en ne la trouvant pas.

Elle rebroussa chemin se promettant de réparer la porte pour ne pas aggraver son cas plus tard. Elle prit la direction du salon qu'elle balaya du regard. Des gouttes de sang commençant à la table du petit salon menant à la cuisine l'a fait louper un battement de cœur avant de battre à une vitesse anormal.

- Au ciel avait juré Aïra en se précipitant dans la cuisine.

Elle suivit les traces de sang qui l'a conduit vers la table à manger où était posé un énorme panier rempli d'aliments. Elle ne s'y attarda pas préférant suivre les traces de sang. Son regard se bloqua sur un parchemin lui aussi couvert de sang. Elle hésita à l'ouvrir de peur de lire ce qu'elle ne voulait pas admettre depuis qu'elle avait vu ce sang. La main tremblante, elle saisit l'extrémité du papier et l'ouvrit à volé, le cœur battant à toute allure.

Un cri de frayeur lui échappa lorsque le parchemin fit sortir une fumée grisâtre avant de prendre une forme humaine.

- Tu aurais vu ta tête ma fille. On aurait crû que tu viens de voir un fantôme déféquer ou coucher avec une femme, ricana Leytiana.

Aïra ne sut quelle émotion dominait en elle. Elle était partagée entre la colère sur la blague de mauvais goût, l'envie de pleurer parce qu'elle avait cru ne plus jamais revoir sa mère et le soulagement.

- Pas la peine de ressentir toutes ses émotions, je t'avais bien prévenu que je m'absenterai pendant un moment pour une réunion.

Aïra gonfla ses joues de mécontentement. Elle n'avait jamais compris comment faisait sa mère pour lire en elle, alors qu'elle n'avait rien d'une magia.

- Ce n'est même pas ça dit Aïra pour tenter de sauver la face.

- Tu es une très mauvaise menteuse jeune fille, rit Leytiana de sa voix douce.

- Mère tu aurais pu me prévenir ce matin ou crier comme vous le faites souvent, je me suis inquiété, et c'était quoi ce scénario avec le sang j'ai pensé qu'il vous était arrivée malheureux, se plaignit  la jeune femme.

Leytiana ne releva pas la remarque qu'avait soulevé sa fille sur le fait qu'elle était du genre à crier à bout de champ.

- C'était pour voir combien tu tiens à moi et je suis un peu déçu de ne pas t'avoir vu pleurer, se lamenta la mère.

La jeune femme ouvrit sa bouche, choquée par les propos de sa mère.

- Ferme-moi cette bouche, je ne tiens pas à ce que ma représentation se retrouve bloquer à l'intérieur de ta cavité buccale.

Aïra s'exécuta.

- Je l'aurais fait, mais je me suis levée plus tôt à cause du changement d'horaire de dernière minute. Et puis ça t'a permis au moins de dormir. Dit t'est chanceuse que je n'ai pas troublé ton repos. Ce n'est pas tout mais je t'ai laissé ce parchemin pour t'informer que ma méditation mettra plus de temps que les précédentes, donc je me suis char...

- Oh ! Je l'avais oublié cette méditation.

- Comme je le disais avant que tu ne m'interromps sauvagement, je t'ai laissé des provisions pour te faciliter tes virées nocturnes. Je te demande de faire régulièrement le ménage sinon tu auras de mes nouvelles à mon retour et te déconseille fortement d'amener des inconnus chez moi où tu serviras d'ingrédients à la confection de potions à mes amies sorcières. Ai-je été clair jeune fille demanda la mère.

- Très ma commandante, répondit Aïra. Pas besoin de me le répéter.

- Avec toi je suis dans l'obligation de le faire soupira la mère.

- Mais j'ai toujours été sage rétorqua la fille.

- Il y a toujours un début à tout mais bon porte-toi bien je t'aime très fort dit la représentation de la mère avant de dissiper dans une fumée noire.

- Moi aussi mère.

Après sa petite conversation avec sa mère Aïra décida de prendre un bain avant de venir ranger les aliments et préparer de quoi bien nourrir ses frères et sœurs. Elle prit la peine de ranger le bazar qu'elle avait causé de peur d'être là victime de la menace sa mère. Cela l'obligea également à faire ses tâches ménagères et prendre la route.

Le soleil rayonnait de toute sa splendeur dans le ciel bleu, alors que la terre qui recevait ses rayons devenait chaude ou brûlante, cela dépendait du fait que la personne possède une paire de chaussure ou non. La forte chaleur devenant parfois étouffante provoquait parfois des mirages. On avait l'impression de se trouver en désert. Elle s'obligea à faire plusieurs pauses durant le trajet afin de laisser sa jument se reposer et boire, mais aussi vérifier le bon état de la nourriture qu'elle transportait.

Penché sur son cheval Aïra franchit le seuil de l'orphelinat avec un large sourire. Elle éclata de rire lorsqu'elle se trouva en face d'un Rody reconverti en œuvre d'art assez étrange et au vu des différentes couleurs qui le colorent. Il n'y a pas de doute, c'étaient les plus jeunes qui avaient laissé exprimer leur talent.

Calmant son fou rire, elle descendit de sa jument, récupéra sa cargaison puis laisser hibiscus aller s'abreuver. Elle récolta un regard noir de la part de son meilleur ami et se faisait encercler de ses frères et sœurs les mains dégoulinant de peinture.

- Laissez-moi passer les enfants si vous voulez manger leur dit Aïra.

- Oui crièrent-ils en cœur.

- Qu'est ce qu... Ah c'est toi Aïra dit Manio.

- En personne Mani.

Le concerné dont le nom était diminué soupira d'exaspération.

- Tu sais que nous avons une cuisinière pour nous faire à manger l'interrogea Manio.

- C'est moi-même qui l'avait et oui j'ai fait exprès de cuisiner pour vous, sourit radieusement Aïra.

- Et quand je pense qu'elle fuit les tâches ménagères chez elle lorsque sa mère est présente. Bon dieu fait qu'elle trouve un bon mari se lamenta Rody sous l'air exaspéré de Manio.

- Oh. ! Mais personne ne t'a sonnée sale forniqueur râla Aïra. De toute façon, je sais que tu aimes bien quand je ramène à manger.

- Ce n'est p...

- On a compris vos disputes de couple sera pour plus tard coupa le propriétaire de l'orphelinat récupérant la boîte et les fit signe de le suivre.

À suivre...

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