Chapitre 6

D'un pas pressé , Aïra se dirigea vers

l'écurie oú elle se changea avant de récupérer son étalon car le temps lui était compté.

Cramponnée sur son étalon , Aïra galopait aussi vite qu'elle le pu , brisant le silence de la nuit par les coups de sabots qui foulaient le sol à répétition ainsi que le saccadé des deux êtres vivants. Il ne fallut pas plusieurs minutes à cette dernière de percevoir le manoir Silis. Se voulant plus discrète, elle décida de laisser son étalon pour continuer le reste du trajet à pied.

En petite foulé, elle atteignit rapidement le manoir. Sans plus attendre , elle escalada le mur pour se retrouver enfin à l'intérieur , mais dès que ses jambes se posèrent sur le sol, des voix venant dans sa direction la firent ramper allant se cacher sous une touffe de rosier attendant que la garde ne puisse passer. Afin d'avoir une libre circulation dans les lieux , Aïra fouilla son artefact d'invisibilité dans ses poches . Malheureusement , elle n'y était plus. Elle grogna de mécontentement mais ne pouvait pas rebrousser chemin, elle décida d'attendre. Quand le chemin fut libre , Aïra poursuivit sa route en quittant le jardin pour rejoindre le côté sud-est du manoir. Se cachant derrière un arbre ou une sculpture en pièrre , elle se félicita d'avoir informé Rody de lui laisser une ouverture sinon son coup aurait foiré par sa propre bêtise.

Pestante contre elle même , Aïra se laissa glisser le long du mur rocailleux, se servant de ses mains comme guide dans ce lieux sombre en tatonnant jusqu'à atteindre la corde qui l'aiderait à entrer dans cette demeure.

Pivotant à sa droite, Aïra leva la tête et sourit , fière de son ami pour l'aide qu'il lui apportait. Elle détacha le sac qu'elle avait attaché à son dos pour le mettre sur son torse. Aïra tira sur la corde vérifiant la solidité du noeud en s'aidant de ses pieds appuyés contre le mur avant de commencer son ascension. Après plusieurs pas , une grimace déforma le visage de la jeune fille à cause de ses blessures qu'elle avait eu il y'a deux jours de cela mais elle ne pouvait s'arrêter en cours de chemin alors qu'elle y était presque surtout qu'elle le faisait pour acheter des potions de guérison pour les enfants de l'orphelinat de Manio et pour donner une bonne leçon au Silis.

- Qu'est ce que je ne ferai pas pour pourrir la vie à ses égocentriques de noble ricana la jeune femme.

Elle se remit à escalader faisant abstraction de la douleur jusqu'à atteindre la fenêtre. Souriante , Aïra enjamba la fenêtre sans plus tarder . Elle balaya la pièce du regard qui n'était aeutre qu'une salle de bain très luxueuse à en voir le grand basin d'eau dont les carreaux de marbres noirs étaient décors d'or sur les jointures. Aïra retint in extremis un sifflement qui voulait franchir la barrière de ses lèvres.

Elle poursuivit sa route jusqu'à la chambre à coucher des propriétaires du manoir et comme dans la salle précédente , le luxe était plus élevé. Les occupants de la chambre dormaient à poing fermé. La jeune femme les regarda avec dédain avant de se détourner mais revint sur ses pas en fouillant dans ses poches. Elle en sortie une amulette d'approfondissement de sommeil qu'elle déposa sous l'oreiller. Elle activa d'abord l'amulette en murmurant un excitant somno. Aïra s'attarda sur madame Silis qui selon son fils avait pour habitude de garder ses bijoux les plus précieux sur elle de peur d'être volé. Et en retirant la couverture, elle grimaça en constatant que la bourgeoise gardait effectivement ses bijoux sur elle.

Pourquoi ne pas faire de la peur de cette radine, une réalité pensa Aïra ? Alors qu'un large sourire fleurissait sur son visage.

Aïra prit son temps à retirer tous les bijoux que portait madame Silis sans le moindre remords , elle jetait quelques coups d'oeil à monsieur Silis qui gigotait dans son sommeil. Aïra pestait de temps en temps quand cette dernière agrippait un des colliers pendant à son cou, sans doute un réflexe pour se rassurer de la présence des bijoux.

Après avoir fini de dépouiller la femme, la jeune femme se hâta de fouiller tous les tiroirs que comptait la chambre mais pas grand chose s'y trouvait. Aïra prolifera des injures à l'encontre des propriétaires du manoir. Ne voulant plus s'y attarder, elle prit la décision de quitter le lieu avec peu de butin qu'elle avait en sa possession mais un portrait mal placé attira son attention, et connaissant la mani des nobles avec la perfection de l'emplacement des objets donc cela n'était pas anodin. La tentation de découvrir ce qui se cachait sous le tableau représentant la famille Silis était plus plus fort qu'autre chose. En le bougeant un click d'une serrure se fit entendre vite suivi d'un déplacement de pierre sous ses pieds, par réflexe Aïra fit un bond sur le côté échappant in extremis à une chute qui lui aurait coûté plusieurs fractures au vu de la distance du fossé.

Reprenant son souffle qui s'était accéléré , la jeune voleuse jeta un coup d'œil à la cave qui s'ouvrait devant elle. Ses yeux s'écarquillèrent de stupéfaction en découvrant plusieurs pierres précieuses et des bourses d'or éparpillées par ci et là.

- Jackpot !! cria Aïra avant de couvrir sa bouche de ses mains.

Elle se précipita dans la cave pour remplir son sac à dos de quelques bourse d'or ainsi que des diamants. Elle se stoppa devant une belle pierre précieuse dont elle ressentait l'énergie magique. De puissants sort devait sans doute protéger le joyau familiale mais elle ne le prit pas.

Une fois sûr qu'elle avait tout ce qui lui fallait Aïra récupéra son amulette en murmurant "un tabulae novae" avant de prendre la porte pour rejoindre Rody dans ses appartements à toute vitesse. Elle se statufia face à la scène qui se jouait devant ses yeux, Rody son meilleur ami entrain de copuler avec une autre femme. Elle cligna des yeux pour se remettre du choc pendant qu'une idée des plus merveilleuse immergea en elle. Marchant sur la pointe des pieds Aïra se dirigea vers le pot de fleur qui trônait sur la table, le prit et vint les mouiller puis prendre la fuite en ricannant laissant le loisir aux amants de gérer la suite des évènements.

Aïra se fofilla entre les murs , se cachant dans les recoins les plus sombres pour échapper à la vigilance des gardes. Une fois qu'Aïra fut hors du manoir, elle se corrut vers Ibiscus qu'elle chevaucha jusqu'à atteindre l'auberge.

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