Je suis sortie de la chambre, mais le couloir avait changé. Plus long. Plus sombre. Comme si la maison s’amusait avec nous.
Je l’ai senti derrière moi. Son souffle, glacé et brûlant à la fois.
> — Ce que tu cherches ici… ce n’est pas une explication. C’est une permission.
> — Permission de quoi ?
> — De sentir ce que tu n’as jamais osé vouloir.
Sa voix m’enivrait. Mon corps me trahissait. J’avais peur. J’étais excitée. J’étais piégée… et je ne voulais pas fuir.
Je suis tombée sur Hugo.
Mon ex. Dans ce manoir.
Il était pâle, tremblant.
> — Maelys ? Tu… t’es là ? J’ai suivi Éva, je croyais qu’elle était seule...
Éva avait parlé. De la maison. De moi. De Lui.
Et Lui… il nous avait appelés.
Et maintenant, nous étions coincés dans le même piège.
Mais moi, j’étais prête à accepter.
— Qu’est-ce que tu fais là, Hugo ? ai-je murmuré, incapable de détourner les yeux du fond du couloir, où Lui attendait toujours, invisible, mais présent dans chaque battement de mon cœur.
— C’est Éva… elle m’a dit que t’étais ici. Qu’il se passait un truc bizarre. Et elle... elle est montée là-haut, et maintenant elle a disparu.
Il tremblait, mais ce n’était pas la peur qui me glaçait. C’était l’appel, de plus en plus fort.
Hugo a voulu m’attraper la main, mais la lumière a vacillé. Et une porte s’est ouverte toute seule derrière moi, en silence.
> — Ne le touche pas, Maelys. C’est moi que tu veux.
Sa voix vibrait en moi comme un fil tendu, prêt à se rompre. J’ai tourné la tête, lentement, et je l’ai vu dans l’embrasure.
Il était là.
Grand. Imposant. Une beauté d’ombre. Des yeux noirs, dévorants. Des lèvres fines. Des doigts longs.
Il portait une chemise entrouverte, révélant une peau presque surnaturelle, et un collier ancien autour du cou. L’air autour de lui brûlait d’une chaleur invisible.
— C’est lui… souffla Hugo, en reculant. Il… il m’a parlé. Il m’a dit que tu étais sienne.
Et j’ai répondu, sans réfléchir :
— Il a raison.
Hugo a hurlé mon nom, mais déjà je suivais l’inconnu dans la pièce rouge, refermant la porte derrière moi.
La chambre était étrange. Plus chaude. Les murs semblaient faits de velours noir, et le lit au centre de la pièce, immense, semblait respirer.
Il s’est approché de moi. Son torse contre le mien, sans me toucher. Sa voix était basse, sensuelle, presque douloureuse.
> — Tu n’as pas idée de ce que tu es, Maelys. Ni de ce que je peux te faire ressentir.
> — Alors fais-le.
Je ne sais pas si j’ai murmuré ou pensé cette phrase. Mais dans l’instant, il m’a saisie.
Ses mains ont glissé contre ma taille, doucement, comme s’il goûtait chaque centimètre. Sa peau était chaude. Trop chaude. Et pourtant je frissonnais. Mon souffle s’est bloqué dans ma gorge.
> — Tu as peur de moi… et tu m’offres ton corps quand même ?
> — J’ai peur de tout… sauf de toi.
Ses lèvres se sont posées sur ma gorge. Pas un baiser. Une déclaration silencieuse. Je me suis cambrée sans m’en rendre compte, et sa main est montée, lente, jusqu’à ma nuque.
Il m’a plaquée contre le mur. Une pression ferme, possessive, mais jamais brutale. Il jouait avec ma peur, avec mes nerfs… et avec mon envie.
Sa bouche s’est posée sur la mienne.
Et là, tout a changé.
C’était comme tomber dans un gouffre brûlant. Un baiser profond, dominateur, langoureux, presque cruel. Sa langue glissait contre la mienne avec une maîtrise démente. Il me dévorait. Littéralement.
Je me suis accrochée à sa chemise, haletante. Ma poitrine heurtait la sienne à chaque respiration. Et son genou s’est glissé entre mes cuisses, doucement, m’ouvrant sans ménagement.
> — Ton corps m’appartient maintenant, Maelys.
Il m’a soulevée contre le mur, mes jambes entourant sa taille. Il me regardait, intensément, ses yeux noirs transperçant les miens.
> — Tu sens ça ? C’est ta peur… qui me rend plus fort. Et ton désir… qui me dévore.
Je n’ai rien répondu. Je me suis juste abandonnée. Mes mains dans ses cheveux. Ma nuque offerte. Mon souffle, saccadé.
Il m’a portée jusqu’au lit, lentement, comme s’il savourait chaque seconde où je craquais un peu plus.
Il a glissé mes vêtements un à un, sans jamais rompre le contact de ses yeux. Et moi… je n’avais jamais été aussi nue. Même complètement habillée.
Et quand son corps s’est plaqué contre le mien, chaud, dur, brûlant de tension, j’ai murmuré :
> — Qui es-tu vraiment ?
Il s’est penché à mon oreille. Et ses mots m’ont glacée d’excitation.
> — Celui qui va te marquer.
_A SUIVRE ❤️_
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Comments
Mimi 😘😘😘😍😍
hummm tu as goûté à un fruit interdit ma belle j'espère que tu es prête à accepter les conséquences /Proud//Proud//Proud/
2025-07-23
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