PDV DE NERO
Assis au volant de ma Bugatti Chiron Super Sport 300+, le cuir noir immaculé épousant parfaitement mes contours, je sentais le vrombissement du moteur sous mes pieds comme un battement de cœur sombre et puissant. Le vent, complice silencieux de ma fureur, s'engouffrait dans l'habitacle ouvert, fouettant mes cheveux et caressant mon visage d'une brise glaciale. Dans le rétroviseur, les phares de mes hommes, des ombres fidèles et mortelles, découpaient la nuit, leurs véhicules noirs épousant chaque courbe de la route, prêts à exécuter mes ordres sans un mot, sans une hésitation. Ils étaient ma volonté incarnée, des extensions de ma rage.
Nous allions rendre visite à cet enfoiré de Vincenzo. Lui faire payer, et payer cher, ce qu'il avait osé faire. On ne touche pas à un des miens impunément. En s'attaquant à ce qui m'appartient, il allait perdre tout ce qui était sien. Même s'il s'en foutait, même si son âme était aussi vide que son regard, ce genre d'homme ne vibrait que pour le pouvoir. Alors, je lui prendrais son pouvoir. Je lui arracherais chaque parcelle de son empire, chaque lambeau de son influence. Et je tuerais tout ceux qu'il aimait. Pour une seule larme versée par l'un des miens, une rivière de sang ferait l'affaire. Une marée rouge qui emporterait tout sur son passage.
Lorsque nous approchâmes de sa forteresse, un silence de mort s'abattit. Les moteurs furent coupés, le ronronnement des bêtes mécaniques s'éteignant pour laisser place au seul bruissement du vent et au battement effréné de ma propre détermination. Rien de mieux qu'une attaque surprise, une foudre silencieuse avant l'orage. Arrivés devant son bâtiment, mes hommes se déployèrent avec la précision d'une horloge macabre. Ils encerclèrent la maison, chaque recoin, chaque fenêtre, chaque porte, pris au piège. Puis, sans un signal, sans un cri, nous lançâmes une pluie de balles. Le crépitement des armes déchira la nuit, un chant funèbre pour ceux qui allaient tomber. Le métal hurlait, le verre explosait et le chaos s'installa, irrémédiable. La danse de la mort avait commencé.
Le crépitement des balles emplissait l'air, un concert macabre que j'écoutais avec une satisfaction froide.
-Je veux Vincenzo vivant,dis-je, ma voix tranchante perçant le vacarme. C'est moi qui m'en charge.
Mes hommes, des ombres agiles et mortelles, hochent la tête sans un mot, leurs mouvements fluides dans cette danse de la mort. Ils commencèrent leur fauchage, abattant impitoyablement quiconque osait bouger, quiconque se mettait en travers de leur chemin.
Je sortis mes armes, le poids familier du métal entre mes doigts me donnant une sensation de puissance brute. Puis, je me lançai moi aussi dans la mêlée. Chaque coup de feu était une déclaration, chaque corps qui tombait, une note dans ma symphonie de vengeance. Peu importait qu'ils soient les hommes de Vincenzo ou de simples malheureux pris au piège. Si ce n'étaient pas les siens, tant pis pour eux. Ils s'étaient trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment. Je n'ai jamais été le gentil de l'histoire, et je ne le serai jamais. Mon chemin est pavé de sang et de vengeance, et aujourd'hui, Vincenzo allait comprendre la pleine mesure de ma fureur.
-Chef, il est par ici !la voix rauque de l'un de mes hommes déchira le fracas des tirs lointains.
Je traversai la cuisine en quelques enjambées, les semelles de mes bottes claquant sur le carrelage éclaboussé. La porte dérobée s'ouvrit sur l'arrière-cour, et là, je les vis. Quatre figures se détachaient dans la pénombre : deux hommes de main, Vincenzo, et une fille. Brune, les vêtements déchirés et maculés, les pieds nus et sales, son visage pâle comme la mort. Elle était mal en point, visiblement.
-Nero, cela ne concerne que toi et moi, cracha Vincenzo, sa voix tendue, mais étrangement calme.
Sans hésitation, sans une once de remords, je tirai. L'homme de main le plus proche s'effondra dans un gémissement étouffé. Puis, deux détonations sèches résonnèrent, et Vincenzo s'écroula, deux roses rouges écloses sur son épaule. Je n'avais pas visé de manière à le tuer, pas encore. Il devait souffrir, le lâche. Goûter à la douleur que j'avais endurée par sa faute.
Je me tournai vers la fille. Ses yeux gris, d'un gris si pur qu'il contrastait violemment avec la saleté et la terreur qui l'habitaient, me suppliaient. De longues mèches de cheveux sales retombaient sur son visage, masquant une partie de son expression désespérée.
Elle est innocente, murmura une voix lointaine dans ma conscience.
Quoi ? Depuis quand est-ce que ça m'importait ? Depuis quand avais-je la moindre considération pour l'innocence de mes victimes ? J'avais rechargé mon arme, le métal froid et lourd dans ma main, prêt à mettre fin à cette vision.
BIM !
Putain !
Une douleur fulgurante explosa dans ma jambe, me faisant vaciller. Je tombai à genoux, un rugissement de rage m'échappant. Vincenzo ! Le salaud ! Il m'avait tiré dessus. Ma vision se brouilla un instant, mais ma main trouva ma cible sans même y penser. Une autre balle déchira l'air, s'enfonçant à nouveau dans son épaule. Non, il ne crèverait pas encore. Pas tout de suite.
- Cours ! hurla Vincenzo à la fille, sa voix rauque , mais remplie d'une urgence inattendue.
Intéressant.
Vincenzo tenait à cette fille. Voilà une révélation qui changeait la donne. Mon regard s'accrocha à sa silhouette chétive qui disparaissait déjà dans la nuit. Elle était le point faible. Et maintenant, je savais comment le briser. Je la retrouverais. Quoi qu'il en coûte.
...****************...
Dès que je franchis le seuil de ma demeure, l'inquiétude de mon frère, un mélange de fureur et d'appréhension, me sauta au visage. Ses yeux, habituellement rivés sur des écrans, se posèrent avec une intensité rare sur ma jambe blessée.
-Comment tu t'es fait ça ?! Lança-t-il, la colère pointant dans sa voix.
-Oh, c'est rien, les risques du boulot,répondis-je, un haussement d'épaules nonchalamment esquissé.
-Les risques du boulot ?! Il était incrédule. Tu as pris une balle dans la jambe ! Pourquoi n'as-tu pas juste envoyé tes hommes ? Pourquoi veux-tu toujours les accompagner ?
-Pour le plaisir, dis-je, un sourire froid étirant mes lèvres. Et je ne suis pas un lâche.
S'il y a une chose que je savais, c'est que mon frère et moi étions faits d'étoffes différentes. Je suis un homme d'action, nourri par l'adrénaline et le danger. Lui, il pourrait passer sa vie entière les yeux rivés sur ses ordinateurs, dans le confort et la sécurité de son monde virtuel.
-Pour le plaisir, mais voyons,reprit-il, une once de désespoir dans la voix. Mais tu t'entends parler ?
-Je suis fatigué, je vais me reposer, mentis-je, coupant court à la conversation. Je ne supportais pas ses sermons, sa morale, son incapacité à comprendre la soif qui me dévorait.
Je me dirigeai vers le sous-sol, chaque pas de ma jambe blessée me rappelant ma cible. La douleur n'était qu'un faible prix à payer. L'excitation grandissait.
-Comme on se revoit, Vincenzo, murmurai-je, un sourire malsain étirant mes lèvres alors que j'ouvrais la porte de ma nouvelle salle de jeux.
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20 épisodes mis à jour
Comments
👑⃟🇰🇲𝕮𝖑𝖊́𝖔𝖕𝖆̂𝖙𝖗𝖊..
tu fais très bien les pdp des mec 💀moi je du mal avec ça
2025-07-01
2
👑⃟🇰🇲𝕮𝖑𝖊́𝖔𝖕𝖆̂𝖙𝖗𝖊..
putains les précisions de fous 💀💀🤡
2025-07-01
1
𝑖𝑉𝑌𝑌𝑦 🎀
aimer est un grand mots
2025-07-04
0