Chapitre 4

Dans un silence plus qu’embarrassant, Solange et Fred se guettaient l’un l’autre. Finalement, ne pouvant plus supporter ce silence, Fred finit par dire quelques mots.

-Apparement, ils sont malades. Donnez leur tous ce qu’ils vous réclament pour qu’ils vous laissent tranquille. Au moins vous pourrez vous assuré de vivre une journée de plus. Souvent, ils demandent des sucreries, des sorbets. Vous comprenez? Je ne vais pas pouvoir rester plus longtemps. Je vais partir bientôt pour la capitale. J’ai quelques affaires à régler.

-Je vois. Mais, je vous le conseille maintenant. Soyez plus présent pour vos enfants.

-Mais non! Dit-il en ricanant. Ce sont des grands, ils peuvent passer une journée sans moi.

-Je ne parle pas du fait qu’ils pourraient souffrir de vos absences, mais du manque d’autorité que vous leur offrez. S’il ne sont pas capable de suivre les paroles de leur propre père, pensez vous qu’ils écouteront une étrangère?

-Euh…

Fred soupira.

-C’était Mariana, ma femme qui s’occupait d’eux. Maintenant cela devient compliqué pour moi de les gérer ainsi que le travail…

-Je ne dis pas le contraire, mais vous les gâtées à l’extrême. Leur donner tout ce qu’ils veulent sans conditions c’est la pire des négligences que peut laisser passer un parent. J’ai dix leçons à leur apprendre avant de pouvoir considérer qu’ils sont assez mature pour ne plus avoir besoin de moi.

-Ah oui, seulement dix leçons? Vous pensez que se serait suffisant pour rendre ces enfants assidus?

-En effet, je leur apprendrai la gratitude, l’honnêteté, La persévérance, la responsabilité, l’empathie et bien encore. Mais pour que cela fonctionne, vous leur montrer l’autorité et l’exemple approprié.

-Je comprends. Mais madame Solange, j’aimerais vous posé une question.

-Je vous écoute.

-Quelle âge avez-vous?

Solange leva un sourcil.

-Ah! Désolé, je comprendrai si vous ne voulez pas me répondre. Disait-il en agitant les mains maladroitement.

-Pouvez-vous me parlez d’eux? De leurs personnalités, de leurs défauts? Ce qu’ils aiment faire, ce qu’ils n’aiment pas faire.

-Hum, oui si vous le voulez.

-Parfait.

Frédéric lui racontait tout. Solange écoutait attentivement. Quand elle jugeait qu’elle en savait assez, la veille femme se leva.

-Je vais devoir vous quitter. Je dois aller m’assurer que les enfants se portent bien.

-Très bien. Allez donc.

Quand Solange s’apprêtait à partir, Fred eut soudainement une pensé qui lui traversa l’esprit.

-Attendez Madame Solange! Le majordome viendra d’ici quelques heure. Voudriez vous bien lui ouvrir. Il m’avait demander quelques jours de congé. Il s’appelle George.

-Très bien, je lui ouvrirai.

-Merci, vous pouvez y aller.

Solange quitta le bureau du duc. Elle se dirigeait vers la chambre des garçons qui était à l’étage. Lorsqu’elle s’y rendit, elle vi les enfants allonger comme des morts sur leurs lit. Les rides de son visages s’accentuaient à chaque rictus. Elle leur demande à voiox haute s’il se portaient bien. Nathan lui repondit sauvagement un non bien sec.

Solange remarqua que leurs bols de soupes étaient encore remplies. C’est enfants étaient beaucoup trop gâtés à son goût. Elle veut leur montrer que manger ce qu’on leur offre est une chance pour eux. Ils n’ont aucune gratitude.

-Mangez immédiatement votre soupe que Marta s’est tuer de vous préparer, sinon…

Je préfère mourir plutôt que d’avaler cette horreur! S’écria Nathan.

Solange resta silencieuse, fixan Nathan avec nonchalance.

-Je vois… Très bien alors, mourrez.

Les paroles de cet dernière choqua Gisette qu’elle se redressa d’un bond.

-Vous avez dit quoi?!

-Mourrez. Répéta Solange avant de s’asseoir et de se prendre une tasse de thé.

Paul et Gisette s’emballaient et observaient Solange comme s’ils avaient peur qu’elle ne fassent une action qu’ils n’avaient pas remarqué. Mais étrangement rien ne s’était passé, donc personne n’a bu sa soupe. Nathan commençait à respirer fort et rapidement. Gisette s’en aperçevait.

-Nathan tout va bien, lui demandait-elle.

Nathan fit des mouvements brusques et commençait à avoir du mal à respirer. Nathan n ebougeat plus. C’était le silence total. On entendait que bruit du sirotement du thé de Solange.

-Qu’est ce qui c’était passé? Demanda Paul. Nathan! Disait-en sautant de son lit. Nathan! Réveilles-toi!

Merline attrapa sa peluche et commença à pleurnicher.

-J’ai peur! Je ne veux pas mourir moi! Disait la petite fille.

Gisette attrapa un chandelier et le lança sur Solange.

-Qu’avez-vous fait à Nathan?! Qu’avez-vous fait à mon frère! Lui cria-t-elle.

Solange lui repondit toute calme.

-J’ai réaliser son souhait de mourir plutôt que manger.

-Quoi? S’offusquât Paul.

-Maintenant que vous avez compris, je vais me répéter. Manger immédiatement votre soupe que Marta s’est tuer à vous préparer, sinon, mourrez.

Merline attrapa son bol et commençait à tout avaler. Les autres firent de même. En quelques minute tout leur bol étaient vides.

-Voilà! Disa Gisette le cœur battant.

Solange les regarda avec amusement.

-Vous avez oublier celui de Nathan.

-Quoi? On ne va pas manger celui de Nathan!

-Savez-vous combien de temps un être humain peut retourné à la vie après la mort. Le temps tes contre vous. Je vous conseille de vous dépêchez de finir son bol par tous les moyens possibles pour le garder en vie.

Paul qui était à côté se précipita et prit le bol et commença à boir tout d’une traite. Quand il eut finit, il se laissa tomber par terre le ventre trop rempli.

-Exellent Paul. Disait Solange en tapant des mains. Vous avez réussi. Dites moi, était-ce si difficile de manger?

Gisette, Paul et Merline la regardaient indignés. Nathan se réveilla en sursaut.

-Oh! Qu’est-ce qui c’est passé?

Gisette accourût auprès de Nathan .

-Nathan! Ça vas?

Nathan lui repondit calmement en baillant comme s’il avait fait un long sommeil.

-Oui ça va. Pourquoi tu me demande cela?

-Les enfants allez vous coucher. Solange interrompi leur conversation. Vous êtes malades, vous devez vous reposer.

Gisette et Paul étaient méfiant, mais après ce qui c’était passé ils ne volaient aboutement par aller à l’encontre de ses volontés. Ils allèrent gentiment sur leur lit et se couchèrent sans dire un mot.

Le reste de la journée se passa sans accros pour Solange. Les enfants Endresen mangeaient sans rechigner et restaient silencieux. Solange prit soin d’eux. La nuit venu elle leur souhaita un bon sommeil. Dès qu’elle partit, ils se levèrent et commençaient à comploter contre elle.

-Nathan, tu avais raison. Cette nounou est vraiment étrange. Il faut absolument se débarrasser d’elle. Chuchota Paul. Elle peut-être une sorcière.

Merline prit la parole.

-Je suis d’accord avec Paul. Il faut se débarrasser d’elle.

-Eh bien on est tous d’accord? Demanda Gisette.

Nathan hocha la tête. Ils étaient près à passé à l’action. Qu’elqu’un frappa à la porte. Solange alla ouvrir. Derrière la porte se trouvait un homme qui se situait dans la quarantaine. Il semblait raffiné.

-Bonsoir, je suis George, le majordome.

-Ah, c’est donc vous. Entrez donc.

-Et vous êtes?

-Solange. Je la nouvelle nourrice des Endresen.

-Vous venez d’arrivé? Les enfants ne vous pas donné de fil à retordre?

-Bien sur.

-J’espère que nous pourrions discuter plus longtemps demain. Voyez- vou je suis un peu fatigué.

-Bien sur, je comprend. Passez une bonne nuit.

Le lendemain Solange se rendit dans la chambre des enfants. Elle leur demanda comment ils allaient. Étonnamment leurs états s’étaient améliorés. Ils n’étaient plus pâles et n’étaient plus malades.

Ils se levaient de leurs lits et sagement se changeait et prenaient leur petit déjeuner sans se plaindre. Quand ils avaient finit, Solange leur demanda de la suivre jusque dans la cuisine.

-Vous souvenez-vous du désordre que vous avez fait avant-hier? Vous allez tout nettoyer.

Les enfants fixaient le montagne de travail à faire. Nathan avait envie de réplique, mais Gisette le retient. Ils s’échangeaient des regards et se mettèrent au travail. Solange avait compris qu’ils s’apprêtait à faire quelque chose. Mais elle savait exactement quoi faire.

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