-Vous avez une minute pour quitter la cuisine et vous rendre dans vos chambres. Sinon un serpent géant viendra vous dévorer.
Les enfants eclatèrent de rire.
-Comme si on allait croire ça! S’écria Gisette.
Solange se dirigeait vers la cuisinière attachée à sa dodine. Solange la détachait. Merline se précipitait sur elles.
-De quel droit tu peux libéré mon otage!
Solange lui répond nonchalamment:
- Il vous reste trente secondes.
Les enfants ne l’écoutaient pas, ils l’ignoraient et continuaient leur vacarme. Quand fut passer les trente secondes restantes, Solange claqua des doigts. Elle quitta la pièce avec la cuisinière en leur adressant ses mots:
- Je vous aurais prévenu!
-Hourra! Elle est partie! S’exclama Paul. Je ne m’attendais pas à ce que ça soit si facile.
- Oui! C’est même étrange. Lança Nathan.
-Elle avait dit qu’un serpent géant viendrait nous dévorer. Disait Merline peureuse.
-Ne me dis pas que tu crois aux paroles de cette folle. Elle racontait n’importe quoi! Rassura Nathan.
-Aahhh! Cria Merline soudainement. Il y a un serpent géant!
Les autres ne la croyait pas.
-Merline, nous t’avons dit que cette femme racontait n’importe quoi! Pourquoi tu te met soudainement à crier? C’est ridicu…
Nathan se taisa, les yeux écarquillés. Les autres se retournèrent pour connaître la raison de son silence. Ils restèrent bouche bée. Devant eux se tenait un gigantesque serpent semblable à un grand Manba noir.
Il s’était enroulé autour de Merline, la gaule grade ouverte, prête à l’avaler.
-Merline! Hurla Gisette.
Elle tenta de s’approcher du serpent pour extirper Merline de son emprise, mais elle avait bien trop peur.
-Na…Nathan! Qu’est-ce qu’on doit faire? Demanda Paul transpirant la peur.
Gisette attrape un couteaux de cuisine et commença à l’agiter devant le serpent.
-Appellez la nounou! hurla-t-elle.
Nathan qui était pétrifié, s’opposa.
-Non! Hors de question! Nous n’avons pas besoin d’elle.
- Mais c’est elle qui a amené cette chose ici. Elle sait surment comment le dompter.
-Moi je te dis que c’est non!
-À l’aide! Criait Merline impuissante.
À ce moment précis, Solange apparaît dans la cuisine. Elle les regardait un sourire en coin.
-Alors? Comment vous débrouillez vous?
Nathan semblait plus qu’en colère.
- Aidez nous, voyons! S’écria-t-il.
Solange lui répondit:
-Que si vous dites tous ensemble, s’il vous plaît. Là seulement je pourrais peut-être vous aider.
-Très bien! S’il vous plaît! Disa Gisette.
-S’il vous plaît! Répéta Paul.
Nathan ne disait rien. Gisette l’ordonnait de le dire. Ce n’est que quand la tête de Merline fut immergée dans la gaule du serpent qu’il finit par céder.
-S’il vous plaît! Je vous en supplie aidez nous!
Solange semblait contente. Elle leur disait:
-Puisque vous m’aviez l’air sincère, je vais donc vous aider.
Elle claqua de fois des doigts. Le serpent géant lâcha immédiatement Merline. Les enfants se ruèrent sur Merline.
-Oh mon dieux Merline! Tout va bien? Demanda Gisette en sanglot.
Merline était figé. Elle ne pouvait plus leur répondre quoi que se soit.
-Qu’est ce que vous lui avez fait? Demandait Nathan en se tournant vers Solange. C’est votre faute.
Solange lui répondit directement.
-Non. C’est la vôtre. Vous avez beaucoup trop tardé pour dire un s’il vous plaît. Maintenant rentrer dans vos chambres et ne faites pas de vagues. Car je vous le garantie que ça ne sera pas dernière fois que vous verrez Rémi.
-Rémi? Se questiona Paul.
Solange se tournat vers le serpent géant.
-Voici Rémi. À présent Rémi, tu peux partir. Je crois qu’ils ont retenu la leçon.
Rémi rempa vers la sorti comme si de rien n’était.
Solange leur demanda de rentrer de nouveau dans leurs chambres. Les enfants s’exécutèrent sans parler, sans contester. Solange rejoignait Monsieur Fred.
-Qu’est-ce qui s’était passé à l’intérieur? Ils vont tranquillement dans leurs chambres. Ce n’est pas normal. Ils n’ont jamais été aussi obéissants.
-Je pense que vous n’avez pas été assez dur avec eux. Lui répondit Solange. Mais évidemment le but n’est pas de devenir leur dictateur. Ça c’est une grosse erreur que j’imagine beaucoup de nourrices ont dû réaliser. Le véritable but, c’est d’instaurer dans leurs esprits une mentalité de respect. Je les respecte et ils me respectent en retour. Maintenant que j’ai put évaluer la gravité de leur mauvais comportement, nous pouvons signer le contrat.
-Maintenant que j’ai put assister à leurs changements de comportements, je réalise à quel point vous devez être expérimenté. Venez, mon bureau est par là.
Ils entrèrent dans le bureau. Fred prit les papiers et les déposa sur une table ronde. Il invita Solange à s’asseoir. Il lui présenta les coles de confidentialité.
-Tout ce qui se passe dans cette maison doit rester dans cette maison. Est-ce que c’est assez claire?
-Bien assez clair monsieur Endresen. Ma priorité est l’éducation de ces enfants.
- je… vois. Puisque vous êtes très expérimenté, nous pouvons discuter de votre salaire.
-Très bien. Je voudrais avoir une chambre et avoir à manger.
Il eut un petit assez gênant. Fred semblait attrendre autre chose.
-Ensuite? Demanda-t-il.
-Ensuite?
-Eh bien… c’est tout?
- En effet.
-Vous êtes en train de me dire que vous voulez juste vous squatter chez moi… euh non… je veux dire être loger et nourri.
-Oui c’est bien ça.
-En gros vous ne voulez pas être payé.
-L’argent ne compte pas lorsqu’il s’agit de l’avenir d’un enfants.
-Euh… très bien madame Solange. Je vais donc vous dans votre chambre.
Fred la conduisit à l’étage supérieur, puis il montèrent au grenier. Il était étonnamment bien occupé.
-Je suis désolé Madame Solange. Mais les autres chambres sont prisent. Il y’a deux chambres d’amis. La duchesse Endresen a pour habitude de débarquer à l’improviste. C’est pour cela qu’ils sont toujours vides et…
- Monsieur Endresen, le fait que ces chambres soient inoccupées m’importe peu. Ce grenier est spacieux. Je n’aurais pas rêver mieux. Merci.
-Ah… de rien. Je… je vous laisse vous reposer. Vous devez être fatigué à cette heure ci. Passez une bonne nuit.
Fred laissait la veille femme seule. Il se rendit dans sa chambre en rêvassant. Il se disait que c’était une bénédiction que Solange ait atterri ici qu’autre part. Mais il se demandait pourquoi elle était venu it au beau milieu de la nuit. Quand il repensait au vacarme que faisait les enfants, il se disait qu’il aurait encore finit par dormir dans son bureau. Mais soudainement, une pensée lui venait à l’esprit. Les murs de son bureau son anti- son, mais il avait bien entendu Solange toquer à la porte. Comment cela est possible? Il se disait que c’était une partie du mur qui était défectueux et portait les sont de l’entrée principale.
-Mais bon, inutile de se casser la tête maintenant. Grâce à madame Solange, j’aurais plus de temps pour le travail.
Fred alla se coucher pour la première dans sa chambre depuis deux ans.
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