Chapitre 3

Nathan entrouvrit la porte de la chambre de Solange et inspecta l’intérieur. Il voyait sur le près de la fenêtre une silhouette sous les draps. Il en dénuait qu’elle dormait. Il fit un signe de la main à l’extérieur du grenier. Immédiatement après, Merline, Gisèle, Paul apparaissèrent.

Ils entrèrent sur la pointe des pieds. Paul installa un piège à rat dans les chaussures de Solange déposées à côté du lit et sans un bruit, ils quittèrent le grenier étouffant de rire silencieux. Ils retournèrent dans leurs chambres.

Le lendemain matin de bon heure, les enfants se préparèrent à faire une nouvelle farce à leur nourrice. Ils avaient hâte d’entendre les cris de la femme une fois ses pieds glisser dans les chaussures. Ils ricanaient. Nathan avait discrètement transporté un petit sachet de farine jusque dans sa chambre. Les enfants se mettaient ensemble pour installer la farine au dessus de la porte, d’une sorte que lorsque quelqu’un entrera la farine lui tombera dessus.

Les filles allaient se cacher sous les lits des garçons pour observer la scène. Il attendèrent pendent trente minutes, une heure, deux heures puis trois heures. Peut-être que finalement, ils se sont levés beaucoup trop tôt. Grisette finit par sortir sous le lit, fatiguée d’attendre.

-D’habitude les autres nounou nous réveillait à cette heure et même plutôt dès fois. Si j’avais su qu’elle ne viendrait pas maintenant, je n’aurais pas gaspillé autant d’heures de sommeil. En plus je m’ennuie!

-Mais qu’est ce que tu veux faire? Demanda Paul.

-on pourrait faire semblant d’être malade. Proposa Merline.

-Mais nous avons déjà utilisé ça sur d’autres nounous. Papa à certainement dû l’informer que nous avions utilisé ce moyens là pour faire tourner en bourrique les anciennes nounous. Il sera difficile de l’appâter.

-Mais alors qu’est ce qu’on fait? Demanda Merline en baillant. Moi aussi je m’ennuie...

La serrure de la porte tourna brusquement. Les enfants sursautèrent de surprise. Gisette couru se réfugié sous le lit de Nathan.

Quand s’ouvrît, la farine tomba et s’éparpilla dans l’air. Les enfants restaient bouche bée. Solange était là, tenant un parapluie à la main.

« Hein! » Crièrent t’ils tous en chant. Il se demandait comment elle avait prévu le coup. En jugeant leur réaction, Solange sourit légèrement.

-Il est si facile de cerner vos petits esprits. Gisette, Merline, sortez de sous ces lits. Ceci n’est pas digne de jeunes filles comme vous.

Gisette et Merline sortaient de leurs cachettes en boudant. Solange les observait avec attention.

-J’imagine que vous deux, vous devez être Nathan et Paul? S’adressa-t-elle aux garçons. Très bien, maintenant que j’ai pu reconnaître chacun de vous, nous allons pouvoir passé notre première journée ensemble.

Solange remarqua qu’ils ne semblaient même pas l’écouter.

-Après ce qui vient de se passer, je vais mettre quelque chose au clair, pour qu’il n’y ait plus de problèmes à l’avenir. Les farces, cela ne fonctionnent pas avec moi. Vous pourrez essayer autant que vous pouvez.

Nathan la regardait comme si elle radotait. Il finit par lui dire:

-Vous dites n’importe quoi. Les faces avaient toujours fonctionné et je vous montrerai qu’elles fonctionnent même contre vous.

-Nathan, je m’attendais à un peu plus de décence de votre part puisque vous êtes l’ainé.

-L’aîné… argh! Madame… euh…

-Je suis Solange…

- Madame Solange, je crois… je crois que j’ai de la fièvre. Argh! Je suis malade madame…euh…

-Solange… lui répondait Solange avant d’être interrompu.

-Madame Solange… je suis malade.

Solange s’approcha de son lit et toucha le front de Nathan. Elle réfléchissait pendant un instant, puis lui repondit:

-Je vois, ta température est normal, mais ta peau est très pâle par rapport à hier. C’est très étrange. Je remarque que tu transpires énormément. Je vais préparer du thé. Reste ici et repose toi.

Solange sorti de la chambre. Dès qu’elle avait disparu, Les enfants se précipitèrent sur Nathan.

-Comment tu as fais? J’avais même pas remarqué que ta peau était devenue si pâle. On dirait que tu es vraiment malade! S’exclamât Merline.

-Vraiment? Vous trouvez que j’ai l’air malade?

-Bien sûr.Lui repondit Paul.

-Étrange. Est-ce à cause de la farine qui s’était éparpillée? Non, je suis bien trop loin de l’endroit où elle est tombée. Vous êtes sur que je suis pâle?

-Oui! Disait Merline enthousiaste. Si on fait comme toi, elle devra nous laisser tranquille. Tu l’as entendu, elle t’as dit de te reposer. Si on fait ça, on pourra lui demander ce que le l’on veut.

Nathan semble hésité de leur dire quelque chose. Merline prit le reste de la farine et l’appliqua sur son visage. Gisette essuya son visage.

-Je crois que tu as mis trop de farine. Tu toute blanche maintenant. Laisse en pour moi. Disait Gisette avant d’en mettre elle aussi. Paul les rejoignit. Ils étaient tous à présent tous pâle et s’entraînèrent à jouer au malade.

-Attendez, je ne crois pas que ça soit une bonne idée. Disait Nathan en toussant.

Finalement, Solange arriva avec le thé chaud. Mais quand elle vit Gisette, Merline et Paul elle ne réagissait tout de suite. Elle voyait clairement qu’ils avaient appliqué de la farine sur leur visage.

-Donc? Vous allez me dire que êtes malades vous aussi? Leur demandait-elle.

Gisette s’écroulât par terre. Les autres étaient choqué. Merline lui chuchota:

-Tu joue trop bien la comédie. J’ai faillit y croire. Avec ça, elle va vraiment penser que tu es malade.

Gisette ne lui repondit pas. Paul lui toucha le front, inquiet.

-Sa température a soudainement augmenté! S’écria-t-il. Madame Solange, je crois que Gisette est vraiment malade.

Solange arqua un sourcil, puis sourit.

-Je sais. D’ailleurs, vous aussi vous devenez pâle Paul.

-Hein? Moi? Atchoum! Mais je ne suis pas malade! Atchoum!

-Vous devriez vous reposer. Leur proposa Solange.

Solange déposa Gisette sur le lit de Paul. Elle disait à Merline et Paul de se rendre dans l’autre chambre pour se reposer. Mais il s’y étaient opposés.

-Nous ne voulons être séparés de Nathan et de Gisette. Disait Merline.

Solange leur souria.

-Très bien, restez ici alors. Je vais vous faire apporter le petit déjeuner. Je reviendrai en peu de temps.

Les enfants furent seuls dans la chambre. Paul s’approcha de Nathan.

-Nathan, est-ce que tu vas bien? Tu m’avais pas l’air malade il y a à peine cinq minutes. Est-ce que tu joues vraiment la comédie juste pour ennuyer la nounou?

-Actuellement, pas du tout. Je me sent vraiment mal. J’ai la tête qui tourne.

Paul ne comprenait pas, surtout Merline, elle qui pensait qu’ils jouaient tous les deux la comédie. Comment pouvaient-ils tomber malades en si peu de temps. Était-ce à cause de la farine? Non c’était insensé. Ils se posaient des questions. À cet instant, Gisette se réveilla.

-Grande sœur! Est-ce que ça va? Disaient-t-ils Paul et Merline en cœur.

-Hein? Je ne sais pas? Je me sent vidé de toutes mes forces.

Paul lui prit la main.

-Tu t’es quand même évanouie, ce n’est pas normal. Dites, vous ne trouvez pas que cette dame, Madame Solange, est étrange?

-Étrange? Pas vraiment. Repondit Nathan. Mais je peux dire qu’elle est terriblement moche. Vous avez vu ses dents! Ils son écartées les uns des autres. Elle a de gros bouton, un près de son sourcil et l’autre sur sa joue. En plus de ça, elle est un peu grosse.

-Nathan! Ce n’est pas bien de parler de l’apparence d’une personne. Conseilla Gisette. Imagine-toi à sa place!

-Justement, jamais je ne serai à sa place.

-Ne commencez pas à vous disputer s’il vous plaît. Supplia Paul agacé. Vraiment, vous ne trouvez que la nounou est étrange. Elle fait venir un serpent chez nous sans que personne ne le remarque. Le serpent était quand même super grand. Il à faillit manger Merline. Après ça, vous faites comme si ça n’était jamais arrivé.

-Mais je ne veux pas en parler! S’écria Merline. J’ai faillit être avalé par un serpent géant. C’est humiliant! Je croyais que vous l’avez compris! Arrêtons d’en parler.

-Mais cette femme est peut-être dangereuse! Si elle était prête à nous faire ça juste pour nous faire rentrer dans nos chambre, je n’arrive même pas imaginer ce qu’elle pourrait nous faire d’autres.

-Et qu’est ce tu veux qu’on fasse? Disa Nathan sur un ton sarcastique. Qu’on le dise à père. Après toutes les choses qu’on n’a pu lui raconter, vous pensez qu’il va vraiment nous croire. Un serpent géant!

-C’est vrai. Affirma Gisette. Nous avions raconté tellement de bêtises que personnes va nous croire.

-Les enfants! C’est moi Marta. Je viens vous apporter votre petit déjeuner.

Marta entra dans la chambre avec un chariot de plateaux-repas. Elle semblait encore vexée pour la nuit dernière. Elle leur donna à tous un bol de soupe et rien d’autre. Les enfants se demandaient si elle essayait de se venger.

-C’est tout? Demanda Merline capricieusement.

-Oui, mademoiselle. Marta jubilait ouvertement. Madame Solange m’avait dit que vous étiez malade, donc j’en ai profité pour vous préparez une soupe que je faisais à mes deux fils lorsqu’ils étaient malade. Allez! Mangez.

Les enfants prirent une bouchée et recrachèrent immédiatement. Gisette s’efforçait de lui faire un sourire. Elle lui disait en faisant semblant de prendre une deuxième bouchée.

-C’est…c’est bon. Merci de prendre soin de nous…eurk… non! Je veux dire… C’est très bon?

Marta riait sur le paroles de Gisette.

- Je vous laisse finir votre soupe.

Marta partit. Elle se rendit dans la salle à manger où se trouvait Solange.

-Alors? Demandait Solange.

-Ils avaient l’air réticent face à la soupe que je leur ait préparé. D’habitude quand ils sont malade, je leur prépare des sorbets, des gâteaux pour qu’ils me fichent la paix. Je ne pense pas qu’ils mangeront leur petit déjeuner.

-Je vois, donc ils ont même été gâté avec la nourriture. Ils devront vite comprendre que la nourriture à de la valeur et qu’ils sont chanceux de pouvoir être rassasiés matin, midi et soir. D’ailleurs, après le désordre qu’ils ont causé dans la cuisine, ils devront eux même la nettoyer. Marta, j’aimerais que vous laissez la cuisine telle qu’elle.

-Mais ils sont malades. Je ne peux pas les forcé à la nettoyer, puisqu’ils n’ont jamais travaillé de leur vie.

-Ne vous inquiétez pas Marta. Je ferais en sorte qu’ils le fassent. Pour l’instant je droit m’entretenir avec monsieur Endresen. j’aimerais en savoir plus sur ces enfants et pourquoi ils agissent ainsi.

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