Section 4 : esclavage

  La reine Néfertiti est la femme du roi Akhenaton aussi dit Amenhotep IV. Le roi Akhenaton est né entre 1371/1365 avant J.C et est mort vers 1338/1337 avant J.C. Son règne sur l'Égypte se situe entre 1355/1353 av. J.C jusqu'à sa mort, dont la date est déjà inscrite. Le Pharaon (Akhenaton) vivait sur un lieu désertique au milieu de l'Égypte, c'est aussi la capitale de l'Égypte, il se situait au nord de Thèbes, sur la rive orientale du Nil. Akhenaton fut le roi de la XVIIIe dynastie.

     Ce qui ramène que Risus a été perdu dans la civilisation égyptienne antique, sous le règne de Amenhotep IV. Il est à des heures perdues de notre ère, l'ère chrétienne. Risus a passé certainement plus d'une semaine dans le donjon, son jugement a duré long. Certes, il serait bien mieux pour lui qu'il y restait, la plupart des esclaves de l'Égypte venaient de l'étranger, dont Risus qui n'est en vrai qu'un Thaïlandais ne pouvait être reconnu comme faisant partie de l'Égypte. Il advient que Risus fait maintenant partie du clan esclave, sous l'ordre de supérieure et du roi.

_ Étranger. L'appel un homme hors du cachot.

_ Ce n'est pas trop tôt, j'ai cru que vous ne comprendriez jamais que je ne suis pas du coin, mais plutôt de l'autre bout, à un point extrêmement éloigné du territoire de votre cher roi.

_ Un peu plus de formalité, quand tu veux parler de notre roi.

_ Oui oui... (–_–)

     Le soldat connu sous le nom de fantassin à l'époque le fait sortir du cachot, d'une bras il le tient fermement et l'emmène au dehors. Vu le temps qu'il a passé à l'intérieur de cet endroit sombre, la vue du soleil l'éblouit et il a du mal à regarder devant lui. Il fallait qu'il change de tenu, une chemise partiellement déchiré, un pantalon et des bottes, ce n'était pas vraiment conforme à l'Égypte. Le fantassins, avant de l'emmener au champ, l'embarque autre part pour qu'il change de vêtements.

.........

_ QU'EST-CE !? Une malédiction ?

_ Quoi ?... Mon tatouage ?

_ Vous êtes maudit !

_ Mais nonnn, enfin (–_–) je ne dirais pas que je ne suis pas dans une mauvaise passe là, mais quand-même je ne crois pas être maudit... Ou je viens de l'être (ō ō).

    Le fantassin tel effrayé et stupéfié, court hors de la pièce, Risus ne comprend pas son affolement, sauf qu'il continue de se changer quand-même.

       D'un air innocent et inconscient, il sort à l'extérieur. Les fantassins le regardent dans un silence plat et attendent qu'il passe pour voir le dit. Ce tatouage mélangé d'un noir profond avec des particules de rouges sangs, provoquait chez certains, des doutes et des méfiances. Risus les regarde marmonner entre eux et prend la peine de s'asseoir attendant qu'ils fassent leur travail ou pas du tout.

_ À l'avant. Dit l'un des fantassins.

_ Ah bon !?? Je croyais que j'allais faire périr vos champs avec ma malédiction ?

_ J'espère pour toi que non, pour ne pas prendre de risque, nous devons prendre des précautions.

_ Je vais le prévenir. Annonce l'autre qui prend une direction différente.

_ Prévenir qui ?

_ Avance ! Ordonne le premier fantassin en poussant Risus de sa lance.

_ Ok, d'accord, j'ai compris.

      Arrivant au champ, le fantassin le munie d'une houe et lui indique un côté du champ. Risus pousse alors un soupire et se dirige, contraint, vers le champ. Le choix c'est soit de se faire trancher la tête ou de travailler, la fuite semble impossible et même si ça l'était, il pourrait aller où ?

_ Alors ?

_ Il n'est pas là en ce moment.

_ Et ils t'ont dit qu'il reviendrait quand ?

_ Pas sûr, ils ont dit qu'il pourrait être là, la semaine prochaine au moins.

_ Nous allons devoir garder un œil vif sur lui pendant ce laps de temps.

_ Oui

        Il y a une pose de 30 minutes vers midi et vers 4 h pm tous les esclaves sont emmenés dans leur quartier. Même les autres esclaves hésitaient à l'approcher, sauf que Risus s'en souciait peu et ne faisait que réfléchir à comment rentrer chez lui. Il avait gardé l'amulette sur lui, après avoir été nourri, il va se coucher dans un coin et n'ose que réfléchir jusqu'à ce que le sommeil s'empare de lui. Le lendemain, très tôt on vient les récupérer pour le reste du champ.

_ À cette mesure, je vais avoir des ampoules dans moins de deux jours.

_ Arrête de te plaindre et travaille insolent. Fit le fantassin.

_ (⁠눈⁠‸⁠눈⁠)...

         Risus travaille dès le matin de très tôt et cela dure toute la journée, jusqu'au soir où il peut se reposer. Chaque jour de nouveaux travaux, après la terre, il devait se mettre dans le fracas de pierre pour la construction de pyramides. Il avait l'habitude de se tourner les pouces, mais pas dans ce sens-là et pas autant. Les coups de soleil lui démangent la peau et si jamais il se tue dans le travail ce sont les coups de fouet qui lui démangeront.

_ Est-ce contre mon tatouage qu'ils en ont autant, je ne me suis posé que 2 secondes pour reprendre mon souffle et je reçois un coup. Dit Risus en se crispant de douleur dans un coin.

        Il est fatigué de plus en plus, chaque matin il sent que ses membres s'engourdissent au fur et à mesure. Quelque matin, il ne peut se réveiller de lui-même et ce sont des fouets ou une lance qui le réveillent. Dans ½ semaine encore cela fera un mois qu'il est coincé ici et au service de l'Égypte.

_ Il n'a pas l'air de lui avoir conféré une grande puissance. Marmonne une voix dans l'ombre. Et cette chose à son coup ?

_ Il l'a depuis son arrivée, voulez-vous qu'on le récupère pour vous ?

_ Non, pas la peine. Rien de particulier ne s'est-il produit ?

_ Non, nous nous assurons qu'il ne commette aucun acte, nous le gardons à l'œil aigu.

_ Bien...

       Assis sur une grande chaise, une silhouette à peine découverte observe de loin Risus qui fracasse des pierres dans une fosse. Risus ait le pressentiment qu'on l'observe, un regard glacial et sombre, il n'ose se retourner pour voir qui est-ce. Dans le stress, Risus ne calcule pas parfaitement son coup et une roche déboule et lui tombe sur le pied. La douleur fit telle, qu'il commence à sautiller sur l'autre pied en se tenant celui-ci, le fantassin à côté n'en prie goût et lui lance un coup de fouet ce qui le fait tomber au sol.

_ Arrête de jouer et remets-toi au travail fainéant !

    Risus ne peut riposter, il se relève avec difficulté en boitant sur son pied et se remet au travail. Il éprouvait une telle colère et les douleurs l'irritaient encore plus, la pierre à son coup se mit à trembler et à flotter, l'œil allait briller mais Risus attrape la pierre d'un réflexe espérant qu'on n'a rien vu, la pierre se calme aussitôt et Risus ne pouvait se permettre d'arrêter de travailler, alors il continue.

_ ... Tiens donc.

       Parmi des centaines de personnes, une bien placée a pu remarquer ce qui vient de se passer.

_ Après cela...

_ Oui monsieur ?

      Encore une journée des plus déplorables pour lui. Plus tard, quand ce fut l'heure de replier, tous les esclaves sont mis en rang pour retourner dans leur quartier. Hormis que, Risus n'est pas dans les rangs. Les bras attachés dans le dos comme au premier jour, on l'emmène dans une direction opposée aux autres.

_ Mais, où est-ce que vous m'emmenez ?

_ Silence, tu n'as plus le droit à la parole !

_ On n'a jamais le droit à la parole avec toi.

         Il est déposé dans un endroit ayant peu de lumière, plutôt sa jambe frappée, alors quand le fantassin le pousse à l'intérieur il tombe au sol. Ils le laissent et n'avancent pas plus d'un pas, comme s'ils craignaient quelque chose dans cet endroit. Risus a du mal à se lever avec les mains attachées dans le dos et un pied qui lui fait encore mal. Dans le noir, une silhouette se dessine peu à peu devant lui, il ne peut voir clairement.

_ Qui es-tu ? Sort la personne en s'arrêtant dans ses pas.

_ ... Et toi qui es-tu ?

_ J'ai demandé avant.

_ Ma mère m'a toujours dit de ne pas parler au inconnu.

      La personne émet un infime rire, en regardant Risus au sol, malgré son état et sa situation, il prend la peine de plaider sans crainte avec lui en le regardant face à face. Il finit par faire les derniers pas avant de prononcer son prénom.

_ Semerkhe****t

_ Et tu es ?... À moins que tu veux plus de connaissances sur moi pour pouvoir me dire enfin qui tu es ?! Ajoute-t-il en s'accroupissant en face de Risus.

_ ... Risus

_ Risus tu dis. Répète Semerkhet, touchant délicatement les cheveux de Risus.

_ Oui, c'est ce que j'ai dit.

_ Mmmh

_ Que voulez-vous de moi.

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