chapitre 5

Syllow ressent une montée d'anxiété en se posant les questions suivantes :

- Qu'est-ce qui m'arrive ? Qu'est-ce que j'ai vu ?

Angeline laisse sa belle-mère dans le salon et se prépare à sortir en enfilant ses talons. Son garde du corps, William, s'approche d'elle et la salue :

- Bonjour, Madame Lumeya.

- Bonjour, William.

- Monsieur Eden-jo m'a chargé de vous accompagner partout où vous irez. Je suis à votre entière disposition.

- C'est normal, étant donné qu'il n'est jamais présent et qu'il me laisse constamment seule. Occupe-toi plutôt de ma belle-mère.

- Les femmes de ménage sont à sa disposition, elle n'aura besoin de rien.

- Angeline, je pense que tu devrais y aller avec William. Tu sais que je préfère que tu ne sortes pas seule. répondit sa belle-mère en la regardant depuis le salon.

- Très bien, j'accepte d'y aller uniquement pour vous.

- Pouvons-nous y aller, madame ?

- Oui, allons-y.

Ils partent. Il ouvre la porte pour laisser entrer en premier sa supérieure, puis il entre à son tour pour prendre le volant.

À l'hôpital psychiatrique, Mara entre dans la chambre de Ximena, accompagnée d'une autre infirmière, mais elles ne trouvent personne.

— Où est donc passée mademoiselle Ximena ?

— Mara, c'est à moi de te poser cette question, car ici je ne vois personne.

— Oh non ! Elle a dû s'échapper. Mais comment cela a-t-il pu se produire ? Les agents de sécurité ne l'ont pas remarquée ?

- Penses-tu qu'il serait mieux d'informer Monsieur Sylva ?

- Absolument pas. Nous ne devons rien communiquer tant que nous n'avons pas retrouvé la patiente. Allons-y. a répondu Mara en s'engageant immédiatement aux côtés de sa collègue.

Tariq-Aziz se dirigea vers le sous-sol où se trouvaient ses hommes, qui l'interpellèrent :

- Parrain, nous avons obtenu quelques informations concernant Syllow Moretti.

- Montrez-moi cela, dit-il en prenant l'ordinateur.

- Syllow Moretti, orpheline âgée de 27 ans, travaillait dans un hôtel à Londres avant d'être affectée à un club prestigieux dans la ville de Kin. Elle a précédemment subi un accident de voiture ayant entraîné une légère amnésie. Lisez à haute voix, l'un de ses hommes.

- Ce sont toutes les informations que nous avons pu recueillir à son sujet, patron.

- Dans tous les cas, cela signifie qu'elle n'a aucun lien avec les complots de mes agresseurs. Cependant, pourquoi est-elle également traquée ? Est-ce en raison de son rôle de témoin ?. Réfléchissez, Tariq-Aziz.

- Logiquement, patron, il est compréhensible qu'elle soit traquée, puisqu'elle a été désignée comme celle qui protège le Phoenix. Tant qu'elle restera en vie aux yeux des mafieux, elle sera, tout comme vous, une cible permanente.

- Finalement, elle continue de susciter en moi une grande curiosité.

Kwame a rencontré Eden-jo dans une suite d'un hôtel très prestigieux. Il avait en sa possession une quantité considérable de drogue.

- C'est vraiment impressionnant, Kwame, tu es un fournisseur exceptionnel.

- Et concernant cet hôtel ?

- N'inquiète pas, cet établissement est sécurisé. Personne ne peut nous voir, il n'y a aucune caméra aux alentours, et rien d'autre de compromettant.

 - Cela me rassure, je ne souhaite pas attirer l'attention des flics.

- Je me suis bien organisé, et je n'aimerais pas qu'un de mes fournisseurs se retrouve dans une situation délicate.

Il prend le sac, puis remet un autre sac rempli d'argent à Kwame. Ce dernier vérifie le contenu tout en baissant son chapeau, puis déclare :

- Je suis vraiment ravi de faire affaire avec vous, Monsieur Eden-jo. Des comptes clairs font des amis fiables. Je vous laisse à vos affaires.

- Très bien, et merci beaucoup.

Kwame s'éloigne furtivement avec son butin. Eden-jo prend un sachet de drogue et l'applique contre son nez. Après l'avoir inhalé, il arbore un sourire et déclare :

- Les affaires reprennent petit à petit, j'adore cette sensation.

Soudain, une personne entre par la porte. Une femme séduisante, vêtue de manière provocante, pénètre dans la pièce et referme la porte derrière elle. Eden-jo réagit alors :

- Quelle magnifique créature.

Tariq-Aziz, quant à lui, se déplaçait dans le couloir de sa maison. Dès que Syllow l'aperçoit, elle ne tarde pas à l'appeler.

- Monsieur Tariq-Aziz.

- Hein ? je rêve ou tu m'as appelé ?

- Je ne peux pas rester captive dans cet endroit. Je souhaite reprendre mon poste et recommencer à travailler.

- Reprendre ton poste et travailler ? À t'entendre, tu sembles ne pas vouloir vivre.

- Rester ici me fait déjà suffoquer. Sachez que si vous m'empêchez d'aller travailler au moins dans le club, je tenterai de m'échapper immédiatement, malgré les efforts de vos hommes.

Étonné par son audace, il s'approcha de Syllow, la plaçant contre le mur. Avec assurance, il lui déclara :

- tu es véritablement envoûtante, Syllow Moretti. tu impose tes règles dans mon domaine et ne laisse aucune place à la peur.

- Vous n'êtes pas un dieu.

- Non, mais je suis plutôt une légende, connue sous le nom de Phoenix. Saches que je suis tout aussi puissant que redoutable.

- Je m'en fous , cela m'est égal ... mais, il est hors de question que je reste soumise et aux côtés d’un homme tel que vous. Bien que nous vivions sous le même toit, je vous prie de garder vos distances.

Après avoir prononcé ces mots, elle s'éloigne rapidement, le laissant seul dans le couloir. Tariq-Aziz esquisse un sourire, passe une main dans ses cheveux et déclare :

- Cette femme est véritablement impossible.

Pendant ce temps, Angeline parcourait les boutiques, mais elle se sentait très seule. William se tenait à ses côtés, concentré sur sa mission en tant que garde du corps.

- Toujours occupé, et maintenant je me retrouve seule à faire les boutiques. C'est véritablement incroyable, je ne peux rien faire avec lui. murmura Angeline en examinant les vêtements.

Elle jeta un coup d'œil de l'autre côté et remarqua toujours William en train de surveiller son environnement. Elle détourna le regard et murmura :

- et en plus, il me laisse avec ce pot de colle, c'est véritablement absurde. Le plus dérangeant, c'est qu'il ne semble pas vouloir me lâcher.

William l'observait discrètement, et un murmure désagréable échappa de ses lèvres :

- Que peut-elle encore vouloir ? Elle me fixe comme si elle souhaitait m'étrangler. Il s'approcha alors lentement.

- Vous m'avez dit quelque chose, madame Angeline ? . demanda William, feignant l'indifférence.

- Non, rien du tout, je regardais juste le coin. répondit-elle.

Pourtant, il s'agit de mon travail, vous devriez me permettre d'exercer mes fonctions.

- Est-il vraiment impossible de prendre un moment pour observer les environs ? Honnêtement, je ne peux plus supporter cela, vous êtes vraiment trop envahissants.

Elle prend quelques affaires et se dirige vers l'une des cabines. William la regarde s'éloigner et soupire en disant :

- Dans quel domaine de travail me suis-je engagé ? Je n'ai jamais apprécié cette femme, elle m'agace profondément.

Syllow se rend dans la chambre qui lui a été attribuée et commence à déballer sa valise. Elle découvre son uniforme de travail ainsi que son kit de maquillage. Elle pousse un soupir et se dit :

- Je ne vais tout de même pas rester ici à vivre comme une prisonnière, je suis venue pour travailler. Il ne va pas m'enlever cela.

Elle revêt sa tenue et se maquille. Dès qu'elle se sent prête, elle se dirige vers l'arrière du jardin de la villa, où elle croise Sonia qui arrose les fleurs.

- Mademoiselle Syllow ?

- Chut... ne faites pas trop de bruit, Sonia.

- Que faites-vous ici ? Le patron vous a-t-il réellement autorisée à sortir ?

- S'il vous plaît, Sonia, aidez-moi à sortir d'ici. Je dois retourner au club pour travailler.

- Quoi ?!

- S'il te plaît, Sonia, j'en ai déjà assez de rester ici. Alors s'il te plaît, aide-moi à sortir, je reviendrai après mon service.

- Mademoiselle Syllow...

- Je te le promets, de toute façon, je n'ai nulle part où aller.

- Très bien, venez.

Sonia l'emmène par la porte de service afin de la faire sortir discrètement. Axel-Rio se trouvait dans sa vaste demeure, un bel appartement qui évoquait un chalet. Il était en train de manger, mais sa frustration était palpable.

— Je te promets que je me vengerai, Phoenix. Ce n'est pas la première fois que tu me provoques de la sorte, et je ne te laisserai pas t'en tirer.

En un instant, après avoir vérifié ses poches, il appela sa domestique.

— Felicia !

— Oui, Monsieur, je suis à votre service, répondit-elle en entrant.

- Je crois que j'ai égaré mon téléphone, je ne parviens pas à le retrouver. retrouve le.

- Bien sûr, patron...

Avant même qu'elle n'achève sa phrase, le téléphone se met à sonner. C'était Sylva qui appelait. Félicia se dirige vers le téléphone, le récupère et le remet à son supérieur avant de s'éloigner. Axel-Rio répond alors :

- Oui, bonjour.

- Axel-Rio ! Mon ami, comment vas-tu ? s'exclame Sylva, depuis sa piscine dans son immense appartement.

- Sylva, cela fait un baille.

- J’ai eu quelques affaires à régler, notamment des problèmes familiaux et d'autres préoccupations.

- Qu'est-ce qui t'amène à me contacter aujourd'hui ?

- Je souhaite organiser une fête dans les trois prochains jours et je tenais tout d'abord à t'inviter.

- Une fête ? Pour quelle occasion ?

- Pour célébrer un nouveau contrat que je viens de signer. J'aimerais vraiment que tu sois présent.

- Ton contrat a-t-il été d'une grande envergure ?

- à 100 %. C'est la raison pour laquelle je ne peux pas laisser cette nouvelle sans suite, et c'est pourquoi je vous fais cette invitation.

- Lorsque tu dis" vous", tu comptes inviter d'autres personnes ?

- J'envisage d'inviter quelques-unes de mes connaissances, notamment Eden-jo et sa magnifique épouse, ainsi que Kwame et Léa-Lisa, et enfin le Phoenix.

- Le Phoenix ?

- Oui, c'est vraiment une très bonne amie à moi, je ne voudrais pas manquer de l'inviter. Une dernière précision, la fête se déroulera en couple et sous masque. N'oubliez pas d'apporter vos plus beaux costumes ainsi que vos accompagnantes les plus élégantes.

- C'est entendu, je serai présent, c'est une promesse.

Il raccroche et dépose son téléphone sur la table avec un petit rire :

- C'est vraiment incroyable, une solution qui me surprend. Je profiterai de cette magnifique fête pour te jouer un tour, mon cher Phoenix.

Syllow était enfin arrivée devant le club. Elle se sentait heureuse d'être dans la rue et exprima sa joie doucement en s'écriant :

- Enfin ! Je suis enfin dehors ! Cette sensation de la ville m'avait tellement manquée.

Ne faisant pas attention, elle bouscula quelqu'un par inadvertance et s'excusa :

- Je suis désolée.

- Oh, ce n'est rien, c'est moi qui m'excuse, répondit l'autre personne.

Lorsque Syllow leva la tête, elle reconnut la personne qu'elle venait de heurter : c'était Ximena, qui s'était échappée de l'asile.

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